Troisième Aventure

» Sam 24 Nov 2018 - 19:36

Un train dans la nuit

Le train file à travers la nuit, fendant l'obscurité. Il éclaire le paysage des lumières émanant des quelques compartiments dans lesquels elles sont encore allumées. Dans d'autres, les sorciers assoupis se laissent porter par le léger tremblement des rails. Il est bien tard, et des rares passagers, peu luttent encore contre le sommeil. Un arrêt brutal les éveillent pourtant tous bien trop brusquement.

Un des wagons bascule, emporté pas la force de ceux auxquels il est enchaîné. L'énorme rocher qui se trouve près de lui l’empêche néanmoins de heurter le sol. Il n'est alors ni à la verticale, ni à l'horizontal, mais bien bloqué entre ces deux positions. Une bosse imposante déforme l'un des murs de son couloirs, la plaque de fer se trouvant tout contre la pierre.

C'est dans celui-ci que vous voyagiez, tandis que vous n'imaginiez pas un instant que votre trajet soit interrompu de la sorte. Une atmosphère lugubre règne désormais alors qu'il n'y a plus une once de clarté autour de vous. Tous juste si le rayonnement des astres vous permet de vous déplacer dans les ténèbres … Vous auriez pu incanter afin de faire apparaître un confortable Lumos mais votre baguette est restée dans votre valise et celle-ci a été entreposée avec les autres bagages, bien loin de là où vous vous trouvez.

Avant même que vous ne puissiez envisager une solution, un bruit retentissant se fait entendre derrière la paroi, à l'intérieur de la voiture. Il ne tient qu'à vous d'aller par devant le danger ou attendre sagement que celui-ci s'éloigne …

Un train dans la nuit

Amelia Lockwood était en train de s'assoupir sur son livre. Le train roulait depuis quelques heures déjà, et la nuit était bien entamée. Elle avait d'abord lu un livre. Ennuyeux à mourir, mais elle n'avait rien d'autre à faire. Il portait sur la magie en Egypte Antique. Il était de ces bouquins qui auraient pu être intéressants, mais qui n'y parvenaient pas. Lorsque la luminosité s'était faite si basse qu'elle avait eu besoin de plisser les yeux pour lire les lignes, la brune s'arrêta enfin et commença à somnoler en regardant les arbres défiler derrière la vitre.

Soudain, alors qu'elle commençait à s'endormir pour de bon, un grand choc se fit ressentir. Elle ouvrit les yeux, surprise, tout comme les autres passagers de son wagon. C'était comme ... Comme s'ils étaient envoyés sur le côté. Ils allaient basculer sur le côté et s'écraser ! Paniquée, Amy tenta désespérément de changer de côté. Rempart inutile si, comme elle le pensait, ils allaient s'écraser.

Aussi brusquement qu'ils étaient tombés, ils furent arrêtés dans leur dégringolade. Le rocher déforma le mur du couloir, mais il les empêcha de finir de la même manière que des crêpes ... Si elle survivait, Amy se disait qu'elle ne mangerait plus jamais de pan - cakes, en souvenir de ce jour. Elle savait qu'elle était leur triste quotidien, désormais. A cause de choc, la jeune femme chuta sur le sol et se heurta à la banquette.

Putain ça faisait mal. Elle aurait du rester assise sur son siège. Enfin, tous les basculements s'arrêtèrent et elle se releva, se massant le crâne. Son premier réflexe fut, comme les deux autres passagers, de regarder par la fenêtre. La pierre retenant la plaque de fer, le ciel, l'horizon. Rien d’intéressant.

Cette situation exigeait un leader, et Amy était sûre de pouvoir tenir ce rôle à merveille.

❝ ▬ Est - ce qu'on a un moyen de contacter le reste du train ? ❞ demanda - t'elle, regardant les autres passagers autour d'elle. ❝ Et est - ce que quelqu'un a sa baguette magique sur lui, où vous les avez vous aussi laissés dans vos bagages ? ❞

La sienne était dans le wagon à valises, beaucoup plus loin. Raah, elle était sûre qu'elle aurait du la garder avec elle, c'était beaucoup trop con de l'avoir laissé ! Rien qu'un lumos aurait pu les rassurer dans le cas présent. L'obscurité se faisait ressentir, plus menaçante, plus dangereuse que lorsqu'ils roulaient.

C'est alors qu'un bruit se fit entendre de l'autre côté de la paroi, à l'intérieur même de la voiture. La brune fut prise de sueurs froides. Ça, c'était encore moins rassurant. Peut - être était - ce un agent du train venu pour les sauver ... Mais le bruit était vraiment, vraiment peu tranquillisant. Il la rendait plutôt mal à l'aise.

Elle s’avança à petits pas discrets vers l'arrière du train. Amelia avait toujours été attirée par le danger. Elle essayait de se rassurer sur le fait qu'il n'y avait rien de possiblement agressif dans la voiture. La jolie serveuse se tient tout de même à une distance sécurisante de la porte. Elle avait fait un an de karaté, un sport moldu, elle pouvait donc se défendre. Un peu. Et elle était forte en duels. Sauf que c'était très inutile dans le cas présent, en absence de sa baguette. Un sorcier sans sa baguette devenait aussi inoffensif qu'une souris ...

By Halloween

Spoiler:

ft. Amélia Lockwood & ???

Évent décembre 2018

Un train dans la nuit

J'avais toujours adoré prendre le train. Je me laissais absorber dans la contemplation du paysage heures après heures sans me lasser. Je n'avais jamais voyagé en dehors de Londres lors de mes vacances en Angleterre. J'avais donc profité de mon congés et de la présence de ma cousine en ville pour m'accorder un voyage – Nanny était en sûreté J'avais toujours eu la bougeotte, et depuis que j'avais goûté à la vide nomade de voyageuse, j'étais devenue accros. Et cela faisait déjà un mois que je me cantonnais beaucoup trop. Enfin, le frisson de l'inconnu ravivais mon âme brûlante.

Merlin m'accompagnait bien-sûr. Bien qu'il se soit mieux habitué que moi à la vie sédentaire de Londres, je savais qu''il aurait été triste que je parte sans lui. Un vrai petit pot-de-colle ce fléreur ! Ses poilus flancs bruns tachetés se soulevaient lentement au rythme de son sommeil du juste. Je le papouillait doucement. La lumière aussi bien du paysage que du train avait diminué jusqu'à laisser place à la nuit. Je m'entêtais à fixer le soleil couchant, captant voracement jusqu'au dernier rayon. Ainsi, comme le soleil disparaissait derrière l'horizon, mes iris disparaissaient derrière mes paupières, laissant mon esprit s'enfuir dans ses merveilleux rêves.

Des hurlements et une sensation de vertiges me réveillèrent en sursaut. J'étais en suspension dans les airs, le temps comme ralentis, alors que j'ouvrais mes yeux. Je ne comprenais pas encore ce qui se passait et la vérité me frappa en même temps que la vitre. Je perdis connaissance.

Je n'avais aucune idée du temps qui s'était écoulé lorsque je repris mes esprits. Je me trouvais contre la fenêtre de l'autre côté du couloir, à l'opposé de mon siège. J'avais fais un vol de plusieurs mètres et -

Je lâchais un gémissement de douleur en me redressant. Je portais la main à mon front et la retrouvais ensanglantée. Je m'étais ouverte le crâne. Une bouffée de panique m'envahit rapidement balayée par une horrifique réalisation.

« Merlin ! »

Je me mis sur mes pieds tant bien que mal, ne sachant pas si l'inclinaison du sol était plus fautif que le vertige qui engourdissait mes sensations.

« MERLIN ! »

Je cherchais du regard mon petit fléreur. Je me forçais à avancer, tentant vainement de fouiller les alentours. Les larmes me montaient aux yeux. C'était impossible. Je ne pouvais y croire. Je ne pouvais même pas formuler la possibilité que ce soit possible.

« MERLIN !!! »

Je n'arrivais pas à hurler. J'étais trop hagarde, étranglée de sanglots. Comme dans un cauchemar, je ne maîtrisais qu'à moitié mon corps. La panique ou le coup sur la tête, allez savoir. Une seule chose m'importait : retrouver Merlin.

« Merlin.... »

Mes mots étaient noyés. J'avais peur. Si j’accusais le coup à ce point, qu'aurait pu advenir de Merlin. Mon pauvre petit fléreur, mon adorable boule de poil, la prunelle de mes yeux...

« Miaou ! »

Une petite tête tachetée sorti de sous un siège, les oreilles plaquées en arrière, les yeux exorbités de terreur. Je me laissais tombée au sol, le soulagement soufflant toute tonicités dans mes muscles, les larmes de frayeur laissant place à des larmes de joie. Mon félin d'amour se réfugia au creux de mes bras, son poil tout gonflé et tremblant de tout son petit corps. Il ne semblait pas blessé, il se déplaçait bien et pas une goutte de sang ne tachait son pelage.

Je savourais ce moment à peine quelques secondes avant qu'un vacarme viennent essoufflait le mouvement de panique environnant. Tout le monde se figea avant de recommencer à trembler de peur pour certain. D'autres s'aventurèrent plus près du renflement dans la carcasse du train. Celui-ci avait son flanc éventré – par un rocher sans doute. Le bruit tonitruant venait de l'autre côté.Je tentais tant bien que mal de me relever en même temps qu'une femme – il me semblait que c'était une femme, l'obscurité ne me laissant qu'entrevoir un amas de silhouette – se faufilait de l'autre côté . Je retrouvais peu à peu mes capacités, le vertiges se calmait et ma panique s'apaisait. Finalement, je me tenais aussi droite que possible au vu de l'environnement, Merlin tremblant toujours dans mes bras. J'étais à l'avant de la foule qui hésitait. J'avais la place de me faufiler si je le voulais. Habituellement j'aurais été en tête de file, parée à toutes aventures. Mais cette fois j'étais raisonnable, je préférais attendre, écouter. Je n'avais pas peur pour ma vie mais pour celle de Merlin. Le pauvre petit était tellement pétri de peur qu'il était à la merci du premier venu, je devais le protéger.

Date d'inscription : 21/11/2017

Un train dans la nuit

Avec Ereel, Amelia

Le train était mouvementé ce soir. Les rails semblaient trembler, ou peut-être que j'avais trop bu et que c'était moi qui n'étais plus foutu de voire droit. Cette hypothèse n'était pas négligeable. D'autant plus que j'avais presque vidé le wagon-bar. J'étais en chemin pour retrouver ma cabine, entrant à peine dans la voiture, lorsqu'une secousse plus importe que les autres agita l'engin. Sous la force du coup je m'étalais au sol (ou ce qui faisais office de sol). Ça faisait un mal de chien. Ma hanche droite avait bien prit et je me relevais en grimaçant. Plus encore qu'avant ma chute, ma vision était trouble. Je n'avais pas pus tomber que parce que j'étais soul, je me contrôlais mieux que ça. Surtout que l'habitacle n'était plus dans sa position initiale et que j'avais pas pu le faire basculer qu'à cause de mon poids. J'étais pas non plus si lourd. C'était pas possible, qu'est-ce qui avait bien pu se passer ?

Boitillant je m'approchais de la petite assemblée qui s'était formée. Une gamine que j'avais déjà rencontrée sans parvenir à la remettre la présidait. J'allais pas me préoccuper de cette petite cheffe et écoutais même pas ses quelques questions.

" - On peut savoir ce que c'est que ce foutoir ? Gueulais-je sans retenue."

Tout ce que je voulais, c'était rentrer chez moi. Ce week-end chez mes parents avait été assez pénible comme ça et j'avais à faire.

Un train dans la nuit

Amelia tourna la tête. Devait - elle ouvrir ? Il y avait quelque chose ... Peste soit sa curiosité maladive ! Peut - être était - ce quelque chose d'inofençif ... On ne pouvait pas savoir ... Fébrile, elle respira un grand coup et voulut tourner la poignée.

❝ ▬ On peut savoir ce que c'est que ce foutoir ?! ❞ demanda une voix masculine derrière elle - enfin, gueula, plutôt - faisant sursauter Amy qui lâcha la poignée. Mais. Quel. Con. Elle ne le connaissait pas, mais quel con.

Enfin, c'était évident, ce qui se passait ! Le wagon était désormais en diagonale, et cet ... homme stupide osait demander ce qu'il se passait. CA NE SE VOYAIT PAS ?

Bon, elle était juste stressée devant une poignée de porte. C'était peu effrayant, dis comme ça, mais le bruit qui venait de derrière l'avait vraiment rendu mal à l'aise. Et puis, il était vrai qu'il avait l'air un peu con. Et pas sobre, aussi. Même s'il ne tombait pas par terre, il avait tout de même l'air d'avoir dépassé les 0,5 grammes par litres de sang autorisés.

❝ ▬ Bah, ça se voit pas ?! Y a un problème avec le train, et en plus, ... y a un truc qui fait du bruit derrière la porte ! ❞ gueula Amelia à son tour, furieuse contre l'imbécile - qui était plutôt beau gosse, soit dit en passant - qui n'avait rien demandé. A part qu'il avait l'air bête.

Amy se retourna vers ladite porte. Apparemment, il n'y avait que peu de gens courageux dans ce wagon, puisqu'elle était seule devant cette porte. Il y avait peu de gens tout court, en fait. En comptant le gars un peu con un peu bourré, ils devaient être ... trois.

Elle prit une nouvelle fois une grande inspiration et enfin, ouvrit la porte.

By Halloween

ft. Amélia Lockwood & Evan Jones

Évent décembre 2018

Un train dans la nuit

J'observais avec appréhension la porte donnant sur l'autre moitié de la voiture. La femme prenait beaucoup de trop de temps. Et l'homme qui venait agrémenter leur malheureux petit groupe sonnait trop alcoolisé pour être d'une grande aide. Je leur aurais bien intimé d'arrêter de se chamailler comme des enfants mais il fallait croire que la frayeur me rendait encore muette.

Puis une image me frappa. Je connaissais la voie de la femme dont je ne distinguais le visage. En me concentrant un peu je fis le lien alors qu'elle posait la main sur la porte.

« Amélia ? C'est toi ? Réalisant qu'elle me voyait sûrement aussi peu que moi, je précisais, c'est Erell Treffin. »

J'étais presque sûre maintenant que c'était la petit peste de la dernière fois. On s'était presque disputé un sac avant de faire copine copine et d'aller prendre un verre. Je l'avais trouvé d'une platitude et puérilité affligeante, mais quelque part, une vilaine petite voix me disais qu'il serait distrayant de lui faire comprendre ce qu'elle valait vraiment. Soit pas grand chose.

Date d'inscription : 21/11/2017

Un train dans la nuit

Avec Ereel, Amelia

La gaminette me beugla dessus, comme si elle pouvait se permettre de me parler sur ce ton. Elle me prenait pour un abruti en plus alors que je lui demandais de m'expliquer les faits plus concrètement et non pas de m'énoncer l'évidence. En fait elle en savait pas plus que moi même si elle essayait de le cacher derrière ses grands airs.

" - Bah, ça se voit pas ?! Y a un problème avec le train, et en plus, ... y a un truc qui fait du bruit derrière la porte !

Du bruit, y avait que ça ! Ça tapait, ça tambourinait dans mon crâne. Un peu plus, un peu moins … Ce qui pouvait bien se passer de l'autre côté de la paroi, c'était rien de plus qu'un son supplémentaire. On allait pas s'inquiéter pour si peu. Fallait tout de même avouer que la situation était étrange : malgré mon état d'ébriété, le sol aurait dû être plus droit. Ma tête tournait, tournait, tournait et je dû fermer les yeux pour me ressaisir.

- Amélia ? C'est toi ? C'est Erell Treffin.

J'observais la blondinette qui venait de s'exprimer. C'est qu'elles allaient papoter maintenant les demoiselles ! C'était pas comme ça qu'on allait sortir de là. J'avais besoin de calme et j'en aurais pas avec leurs bavardages. Je voulais de l'air.

- Ouais, ouais, et moi c'est Evan Jones, génial, contentes qu'on se donne nos noms ? Y a pas une fenêtre ? Faut qu'on respire là. "

Je titubais, tombant à genoux pour tâter la paroi, me déplaçant à quatre pattes en frappant ce que je trouvais pour tenter de briser une vitre.

Un train dans la nuit

Une petite voix interrompit Amy en train d'engueuler le mec bourré et stupide.

❝ ▬ Amélia ? C'est toi ? C'est Erell Treffin. ❞ disait - elle, d'une manière un peu douce et un peu haut perchée, une voix qu'elle connaissait. La jolie brune se retourna, à la fois surprise, anxieuse et énervée.

Effectivement, c'était Erell Treffin. Une jolie petite blonde, un peu gamine, qu'elle avait rencontré chez Madame Guipure, ou elles avaient failli s'étriper pour une histoire de sac ( mais il était si beau ... ) avant d'aller manger ensemble. Une peste stupide aux grands airs.

C'était pas trop le moment de se taper la discussion, mais la brune eu comme même le temps de penser qu'elle était bien mal lotie au niveau de ses camarades de wagon. Un ivrogne et une gamine. Génial ... D'ailleurs, le dit ivrogne crut bon de parler, alors que personne ne lui avait demandé et qu'elle n'avait certainement pas envie d'entendre sa voix horripilante.

❝ ▬ Ouais, ouais, et moi c'est Evan Jones, génial, contentes qu'on se donne nos noms ? Y a pas une fenêtre ? Faut qu'on respire là. ❞ dit-il, aussi insupportable qu'inutile. Il pouvait dire des choses ENCORE plus évidentes, non ?

Bon, elle était d'une immense mauvaise fois, mais en fait, il avait raison. Il n'y avait pas que l'ambiance qui était étouffante.

Puis le dénommé Evan tituba pour frapper les vitres d'une manière tout à fait minable et pathétique. Comme lui, quoi. Si il faisait comme ça, tous trois en avaient bien pour une journée.

❝ ▬ Visiblement, on arrivera jamais rien si on te laisse faire. ❞ avança la jeune femme, avec de nombreux roulement d'yeux et un soupir ostensible. Elle s'approcha elle aussi de la fenêtre - sans tituber, elle n'avait pas dévalisé le wagon-bar, ELLE.

Jetant un coup d'oeil autour d'elle, elle attrapa le livre ennuyeux qu'elle lisait avant que le train ne dérape et l'écrasa de toute ses forces contre la vitre, laissant une fissure.

By Halloween

Date d'inscription : 04/10/2017

L'heure de la libération

Le wagon est agité d'une nouvelle secousse. Moins violente que la première, vous pouvez cette fois identifier sa provenance : un coup semble avoir été donné depuis l'extérieur de la porte que vous avez désespérément essayé d'ouvrir. En vous approchant vous entendez des voix, de plus en plus distinctement, sans parvenir à déceler les mots prononcés. Dans le flou, enfermés depuis de longues heures maintenant, vous tentez de deviner leurs intentions sans y parvenir. Certains peuvent essayer de communiquer, d'autres préfèrent les ignorer et se dissimuler d'eux, rien n'y fait et l'épaisseur de la paroi empêche toute communication.

Vous comprenez que ces sorciers s'acharnent pour vous libérer lorsque le verrou céde enfin dans un cliquetis sonore. Leurs baguettes éclairent leurs visages et les alentours tandis qu'ils vous aident à vous extraire du train. Aucun n'est néanmoins capable de vous expliquer la nature de votre accident, ni de ce qui l'a causé ...