Bio : Certains disent que son nom est Ursula, d'autres qu'elle n'est qu'une ombre sans vie. Tu la croiseras au détour de l'allée des Embrumes et, si tu as de la chance, au lieu d'aboyer elle lira ton destin dans la paume de tes mains.
Permis de transplanage : ✘
Porte-monnaie (G) : 546
Gringotts : Pas de compte
Ecole : de la vie
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
Date d'inscription : 04/10/2017
Parchemins : 307
Médailles : Aucune médaille pour l'instant
Job x Education ...
Liens x rpg ...
Infos joueur ...
☰Inventaire
» Sam 24 Nov 2018 - 20:57
Un train dans la nuit
Le train file à travers la nuit, fendant l'obscurité. Il éclaire le paysage des lumières émanant des quelques compartiments dans lesquels elles sont encore allumées. Dans d'autres, les sorciers assoupis se laissent porter par le léger tremblement des rails. Il est bien tard, et des rares passagers, peu luttent encore contre le sommeil. Un arrêt brutal les éveillent pourtant tous bien trop brusquement.
Un des wagons bascule, emporté pas la force de ceux auxquels il est enchaîné. L'énorme rocher qui se trouve près de lui l’empêche néanmoins de heurter le sol. Il n'est alors ni à la verticale, ni à l'horizontal, mais bien bloqué entre ces deux positions. Une bosse imposante déforme l'un des murs de son couloirs, la plaque de fer se trouvant tout contre la pierre.
C'est dans celui-ci que vous voyagiez, tandis que vous n'imaginiez pas un instant que votre trajet soit interrompu de la sorte. Une atmosphère lugubre règne désormais alors qu'il n'y a plus une once de clarté autour de vous. Tous juste si le rayonnement des astres vous permet de vous déplacer dans les ténèbres … Vous auriez pu incanter afin de faire apparaître un confortable Lumos mais votre baguette est restée dans votre valise et celle-ci a été entreposée avec les autres bagages, bien loin de là où vous vous trouvez.
Avant même que vous ne puissiez envisager une solution, un bruit retentissant se fait entendre derrière la paroi, à l'intérieur de la voiture. Il ne tient qu'à vous d'aller par devant le danger ou attendre sagement que celui-ci s'éloigne …
Un train dans la nuitavec les autres passagers du wagon accidenté
Et toujours ces trains qui se traînassent d'un bout à l'autre de l'Angleterre comme de paresseux lombrics... Si c'est pour voyager comme leurs Moldus, je comprends pas pourquoi les Sorciers britanniques tiennent tellement à disposer de leurs propres lignes ferroviaires. Home Express... "Express" ? Tu parles. En tous cas, moi, je commence à en avoir ma claque de tous ces trajets tributaires de ces foutues locomotives, magiques certes, mais si lentes... La prochaine fois, je négocie avec Beurk pour passer par le réseau de Cheminette. Et les Portoloins, hein, ils connaissent pas ici ? D'accord, d'accord, depuis leur dernière guerre, tout ça est devenu beaucoup plus réglementé, surveillé par le Ministère, blablabla. Mais quelle chienlit ! Et c'est la nuit, tout est silencieux : la plupart des voyageurs somnolent ou dorment carrément. Personne avec qui papoter pour faire passer le temps. En tous cas, la fille en face de moi dort d'un sommeil de plomb, sa tête dodelinant suivant le roulis du train, les sourcils épais et légèrement froncés.
Je m'étire en poussant un grand soupir. J'en viens même, le comble, à regretter de ne pas avoir apporté de livre ! La grogne me gagne mais j'ai pas vraiment le temps de m'y adonner, soudain, le train freine brusquement dans un crissant bruit de roues métalliques, et, projeté en avant, je manque de heurter de plein fouet la brune endormie. Puis, un violent choc, fait basculer le wagon sur le côté. Des sacs qui tombent, quelques cris dans les compartiments voisins, et mon corps, de nouveau déséquilibré, qui tombe au sol et, brusquement, l'obscurité la plus totale. Un frisson me parcoure l'échine alors que je tente de me redresser, de comprendre l'angle nouveau que forme le plancher du wagon.
- Qu’ai-je fait encore de cette fichue baguette ? Me voilà aussi nue qu’une moldue…
La voix qui vient de résonner dans le silence lugubre du wagon provient de ma droite, pas loin de la porte du compartiment. La Sorcière aux lunettes je présume. Et tout de suite après, j'entends quelqu'un jouer frénétiquement avec la poignée de la porte.
Prenant appui sur les banquettes, je parviens à me lever maladroitement. Pas de douleur, pas de blessure à première vue. C'est... déjà ça. Bon, ben nous voilà dans de beaux draps. Je sais pas quand est-ce qu'on arrivera en terre irlandaise, mais apparemment, c'est pas demain la veille.
- Ça va ?, fais-je à l'attention de la fille, Rien de cassé ?
Elle a pas le temps de me répondre qu'un bruit retentissant se fait entendre, juste derrière la paroi, dans le couloir du wagon. J'allais nous éclairer d'un petit Lumos mais je me ravise illico. Dans un élan un peu brouillon, je bascule vers la porte et à tâtons, je trouve rapidement la main de la Sorcière et, manu militari, je l'arrache de la poignée.
- Punaise, mais c'était quoi ça ?
Le chuchotement m'a échappé, et je tend l'oreille avec inquiétude, mes yeux grand ouverts sur la pénombre à laquelle je commence à peine à m'habituer.
Ce jour-là, Astrid avait bien envie de changer d'air. C'est pourquoi elle avait pris le train, aujourd'hui, un moyen plus distrayant que le transplanage pour découvrir d'avantage le pays et profiter de ses congés. Les paysages qui défilaient l'émerveillaient. La Grande Bretagne lui plaisait un peu plus chaque jour. Elle ne regrettait pas d'avoir quitté le grand Nord, où tout était si étrange, brutal et violent. BOUM Un grand choc la projeta contre la vitre, ouvrant la porte du compartiment par la même occasion. Le train était désormais à l'arrêt, les lumières s'étaient éteintes et le silence qui régnait maintenant était pesant. La tête de la blonde lui tournait et tourna d'avantage quand elle se remit sur ses pieds. Son cœur battait très vite. Qu'était-il arrivé ? Etait-elle seule dans ce wagon ? D'une démarche hésitante, elle s'avança cers la porte pour atteindre le couloir. On n'y voyait rien et la blondinette frissonna lorsqu'un courant d'air glacé arriva jusqu'à elle. Quelque chose était-il ouvert quelque part ? Astrid hésita, voulant s'avancer vers la provenance du courant d'air à qui elle faisait face, comme attirée par cette obscurité glaciale qui sonnait comme de vieux souvenirs. Un grand bruit la ravisa alors, retentissant à quelques pas d'elle, la blonde détala dans la direction opposé à l'origine du son, manquant de trébucher en dévalant le couloir. Elle avait l'horrible pressentiment d'être poursuivie. Une véritable panique s'était emparée d'elle quand elle passa devant une porte de compartiment d'où émanaient des voix. Pilan net, elle tambourina contre la porte, affolée : « Je vous en prrrie ! Ouvrrrez-moi!! »
Deux jambes, deux bras, tout allait bien. Enfin, bien, tout était relatif. Qu’est-ce qui s’est passé ici ? Je regarde autour de moi. Je ne vois rien du tout pourtant je sais que j’ai dix sur chacun que de mes yeux. Il n’y a pas 36 solutions. Je présume donc qu’il fait tout noir, encore à moitié assommée par le choc. Récapitulons, je prenais le train pour me rendre à une salle de concert pour ma prestation qui a lieu demain soir. Je préférais le train car ça me permettait de ne pas risquer d’abîmer ma voix, je restais bien au chaud. J’étais dans un compartiment avec une petite blonde qui a passé son temps à regarder par la fenêtre. J’étais partie me chercher un verre d’eau à l’évier de la cafétaria et maintenant j’étais étalée par terre à moitié inconsciente. J’avais fait une sacrée chute et j’étais trempée par l’eau de mon verre qui s’étalait sur le sol après avoir mouillé mon chemisier. Super ! En plus, la porte de la cafétaria ouverte amenait un courant d’air désagréable qui me glaçait le sang. Il ne manquait plus que je tombe malade pour ruiner mon concert de demain.
Je me lève doucement quand j’entends d’un coup crier de l’autre côté de la porte de la cafétaria.
« Je vous en prrrie ! Ouvrrrez-moi!! »
Sonnée encore quelques secondes plus tôt, mon esprit se réveille et se met en alerte à cause de la peur que cette voix fait monter en moi. Je suis debout et sur mes gardes. Je me dirige rapidement vers les cris. Je la reconnais immédiatement, c’est ma voisine de voyage. Je la vois forcer de toute ses forces sur la poignée de porte. Une autre voix crie son prénom pour la rassurer. Mais enfin qu’est-ce qui se passe ici ?
C’est alors qu’un bruit sourd retentit dans tout le wagon. Ok, je comprends mieux l’état de stress maintenant ! Je cours donner un coup de main à la dénommé Astrid mais la prévient avant de ma présence pour essayer de ne pas l’effrayer.
« Attends, je vais t’aider »
J’essaye de rester calme, sachant que paniquer ne servirait à rien mais à l’intérieur de moi c’est pas pareil, c’est carrément un ouragan de panique qui se déverse en moi.
Je pense calme. Je pense calme. Je pense calme. Respiiiiiiiire.
Je donne un coup de main pour pouvoir entrer dans le compartiment qui semble abriter d’autre voyageurs et mettre le plus de distance entre moi et cette chose dont le bruit me glace le sang. Je ne veux vraiment pas savoir ce que c’est !
Pense licorne. Pense licorne… Ça va aller.
« Allez, à trois on tire d’un coup, un, deux, trois… »
La porte du compartiment se débloque et s’ouvre d’un seul coup. Je me réfugie à l’intérieur espérant me trouver avec des sorciers compétents qui n’auront pas, pas comme la débile que je suis, oublier leur baguette dans leurs valises et que peu importe l’horrible chose qui se trouve en dehors du compartiment ils pourront la maitriser sans problème.
La prophétesse
Âme errante MDJ
Photo d'identité :
Bio : Certains disent que son nom est Ursula, d'autres qu'elle n'est qu'une ombre sans vie. Tu la croiseras au détour de l'allée des Embrumes et, si tu as de la chance, au lieu d'aboyer elle lira ton destin dans la paume de tes mains.
Permis de transplanage : ✘
Porte-monnaie (G) : 546
Gringotts : Pas de compte
Ecole : de la vie
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
Date d'inscription : 04/10/2017
Parchemins : 307
Médailles : Aucune médaille pour l'instant
Job x Education ...
Liens x rpg ...
Infos joueur ...
☰Inventaire
» Ven 15 Fév 2019 - 16:27
L'heure de la libération
Le wagon est agité d'une nouvelle secousse. Moins violente que la première, vous pouvez cette fois identifier sa provenance : un coup semble avoir été donné depuis l'extérieur de la porte que vous avez désespérément essayé d'ouvrir. En vous approchant vous entendez des voix, de plus en plus distinctement, sans parvenir à déceler les mots prononcés. Dans le flou, enfermés depuis de longues heures maintenant, vous tentez de deviner leurs intentions sans y parvenir. Certains peuvent essayer de communiquer, d'autres préfèrent les ignorer et se dissimuler d'eux, rien n'y fait et l'épaisseur de la paroi empêche toute communication.
Vous comprenez que ces sorciers s'acharnent pour vous libérer lorsque le verrou céde enfin dans un cliquetis sonore. Leurs baguettes éclairent leurs visages et les alentours tandis qu'ils vous aident à vous extraire du train. Aucun n'est néanmoins capable de vous expliquer la nature de votre accident, ni de ce qui l'a causé ...