Bio : Omnisciente et secrète, la pensine voit tout. Elle sait tout. mais elle ne juge pas. C'est tes souvenirs qu'elle renferme et, par dessus tout, notre histoire.
Quelques heures séparaient 2006 de 2007, et malgré l’obscurité des évènements qui avaient ponctué cet hiver, les sorciers se retrouvaient pour une énième célébration. La réception était donnée à l’atrium du Ministère, rebattit de manière plus spectaculaire encore qu’il ne l’était avant les combats qui l’avaient saccagé. Paré de dorures et de fioritures il n’avait jamais semblé si luxueux. Les invités tous plus classieux que leurs voisins s’y fondaient en une étonnante perfection. On entendait les coupes trinquer, et le champagne était plus noble que l’année précédente. Le buffet proposant multitudes de boissons et mets délicats n’était pas moins appétissant. Un changement d’organisateurs impliquait de toute évidence un changement aussi conséquent en terme de standing.
Si l’entité recevant était la même ses membres différaient. Deux mois plus tôt Gustav s’emparait du pouvoir par la force et ébranlait l’Angleterre. Si certains semblaient oublier l'étrange absence de Shacklebolt en une disparition préoccupante, d’autres en étaient incapables. Pourtant il y avait foule et nul qui ne semble profiter pleinement de la soirée ; leur entrain était peut-être plus motivé par l’injonction à peine voilée à la fin des cartons d’invitations qu’ils avaient reçus. Un refus ne paraissait pas acceptable et la majorité avait conscience de devoir s’y montrer, ne serait-ce qu’un instant.
Nul thème n’était imposé mais les jeux de masques étaient révolus. Tous étaient désormais à visages découverts et certains s’examinaient, se jaugeant presque comme des proies surveillant un prédateur, à la différence qu’on ne savait qui devait s’inquiéter. L’ambiance lourde qui régnait se partageait en plusieurs : on ne pouvait nier l’euphorie des plus fêtards, pas plus que l’anxiété des craintifs, ou l’ambivalence de ceux qui essayaient d’oublier pour s’amuser. L’incessante piqûre de rappel que cette situation n’était pas normale, qu’à leurs pieds s'étaient trouvés des blessés innocents, les en empêchait.
Sourires factices ou irrépressibles, leurs émotions étaient pour la plupart dissimulées, leurs costumes devenaient invisibles. Lequel se réjouissait, lequel voulait s'enfuir ? Chacun devait tenir son rôle. Gustav, metteur en scène de cette mascarade, observait ses pantins sans se joindre à eux. La beauté de son éloquence justifiait sa rareté, et il attendait minuit pour se prononcer. Son discours serait, il le savait, plus hypnotique que celui de son prédécesseur. 2007 commencerait tout autrement que 2006.
suite des interventions
Evan Jones
Sans emploi
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J’entrais d’un pas assuré dans l’Atrium du Ministère entouré par mes nouveaux amis. Les maîtres de l’ombre d’hier évoluaient désormais dans la lumière sans pudeur. J’avais œuvré longtemps pour me forger une place confortable dans les hautes sphères de la criminalité londonienne, j’avais dû m’asseoir sur ma fierté et ma dignité, joué les laquais pour leurs beaux yeux, mais j’étais enfin l’un des leurs. L’arrivée de notre nouveau Ministre et de ses nouvelles règles avaient conforté. Là où d’autres avaient tout perdu j’avais eu l’intelligence de suivre le courant en ayant intégré la H.O.R.D.E. J’avais été du côté des perdants tout ma vie mais c’était terminé. Ce n’était plus moi qui subirait l’ambition de plus courageux. Entre prendre et donner j’avais fait mon choix, et ça m’était bien égal que certains en souffrent.
Cette soirée était moins une fête qu’un rendez-vous d’affaire. J’étais d’ailleurs venu seul, ça me fatiguait de parader avec ces femmes pour lesquelles je n’avais plus le temps de faire d’effort, je me contentais de les cueillir en rentrant chez moi. Mon image s’était transformée en même temps que ma vie. J’étais occupé à écouter les dernières péripéties de Giacomo, mon ancien patron qui m’avait introduit dans ce monde obscure que je n’avais jusqu’alors qu’entraperçu. Il était accompagné de ses sous-fifre parmi lesquels je m’étais trouvé, mais moi au moins je ne m’y était pas éternisé.
« - Bonsoir Evan.
Une voix attire mon attention. Eden Taylor, amie et conquête, me faisait face. Je n’étais pas peu fier de la compter dans mon palmarès et son allure me le confirmait une fois encore.
- Éden, allons discuter autour d’une coupe, proposais-je en posant une main sur sa taille pour l’entraîner à avec moi.
Je m’excusais auprès de mes collaborateurs et m’éloignais en quête d’un serveur. En la présence de Giacomo j’avais déjà attiré assez d’ennuis à Addie pour y confronter quelqu’un d’autre. La brune n’avait pas à en faire les frais.
- Alors, que me vaut le plaisir de ta compagnie ? La flattais-je comme je savais si bien le faire avec juste un sourire insolent. »
Eden Taylor
Mannequin Modo'
A l'honneur : Miss Coquinou mai 2021
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Bio : Hello mes petits sorciers ! Si vous venez pour fouiner je vous aime déjà. Vous voilà sur le profil de la plus belle sorcière d'Angleterre !
Que du love pour vous
Eddie <3
Avatar : Cindy Kimberly
Crédit(s) : myself
Niveau : Intermédiaire
S.C.E.A.U : Investigateur libre
Rôle : Investigatrice volontaire
Son âge : 26 ans
Origines : Anglo-italiennes
Baguette : bois de saule pleureur et ventricule de dragon
Evan lui sourit et l'attrapa par la taille, ce qui provoqua un frisson imperceptible sur le corps d'Eden.
- Eden, allons discuter autour d’une coupe, annonça le jeune homme en l'entraînant avec lui.
Elle était plutôt soulagée car, à en croire leurs têtes, les camarades d'Evan semblaient tous sauf accueillants. Ils s'approchèrent d'un serveur et attrapèrent deux coupes. Il s'agissait déjà du cinquième verre d'Eden, elle décida donc de prendre son temps pour le boire.
- Alors, que me vaut le plaisir de ta compagnie ? poursuivit Evan avec un sourire.
- C'est toujours plus agréable d'attendre minuit en compagnie d'un ami, répondit la brune en sirotant son verre. Je vois que t'es arrivé en retard, ça ne m'étonne pas de toi.
Evan était son ami avant d'être son amant. Pourtant Eden n'éprouvait pas que des sentiments amicaux pour le jeune homme, même si elle ne l'aurait jamais avoué. En allant vers Evan, elle espérait ne pas finir la soirée seule. Elle espérait aussi un baiser de minuit, mais au fond, elle savait pertinemment que cet espoir était vain. Sans réellement savoir qui ni pourquoi, quelque chose chez Evan l'attirait énormément. Etait-ce le syndrome de l'infirmière ? Ou bien son côté léger et sans prise de tête ? Elle n'arrivait pas à y mettre le doigt dessus.
- Ça fait longtemps depuis la dernière fois, ajouta-t-elle, sans avouer qu'elle avait espéré un hibou de sa part, qu'est-ce que tu deviens avec tout ça ?
Elle termina sa phrase avec un geste de tête pour montrer les alentours. Evan avait toujours tourné dans des mauvaises combines, elle le savait très bien, et elle savait aussi que tout ce qu'il faisait était probablement légal désormais.
Par Héra Greengrass
Evan Jones
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Je portais la coupe que j’avais récupérée à mes lèvres en écoutant la réponse d’Eden. Sa bouche était tout de même joliment formée, avec ses courbes et ses reliefs. Comparable à son corps en un sens mais je retins le regard que je voulu lui porter pour vérifier. Si je décidais de précipiter notre entrevue dans cette direction, je devrais attendre un peu, il était tôt encore.
« - C'est toujours plus agréable d'attendre minuit en compagnie d'un ami.
Un sourire étira mes lèvres et j’espérais qu’elle en comprenne les sous-entendus. Ainsi elle voulait attendre minuit avec moi ? Tous savaient qu’aux soirées organisées par le Ministère chaque année on respectait scrupuleusement la règle tacite imposant d’embrasser quelqu’un au passage de la nouvelle année. Eden m’invitait sans ambiguïté à être celui-ci. Ce n’était pas pour me déplaire : je n’aurais pas à aller chiner dans la foule en désespoir de cause puisque j’aurais une partenaire des plus exquises. Dans sa robe blanche qui l’habillait d’une innocence factice, s’élançant sur des talons vertigineux, elle était splendide. Les plis qui se formaient à chaque fois qu’elle bougeait exagérait la sensualité qui émanait d’elle déjà au naturel. En regardant le satin de son habit caresser sa peau on n’avait envie que de l'approfondir en le lui retirant.
- Je vois que t'es arrivé en retard, ça ne m'étonne pas de toi, poursuivit-elle.
- Tu sais qu’il faut savoir se faire désirer.
En vérité j’avais travaillé jusqu’à tard, pas de repos pour les braves, et m’étais échappé de mes bureaux dès que j’avais pu. Je ne comptais plus mes heures mais savais que tout se jouait maintenant pour m’assurer un avenir stable. D’un instant à l’autre tout pouvait changer et je devais rester vigilants, comprendre comment prendre la vague pour la dominer. Le milieu dans lequel j’évoluais était incertain.
- Ça fait longtemps depuis la dernière fois, qu'est-ce que tu deviens avec tout ça ?
Je repris une gorgée pour m’empêcher de parler trop vite comme j’en avais l’habitude. C’était un sujet délicat que je préférais éviter, et peu m’importait de mentir mais j’avais peur de ne pas être crédible en contrastant avec ce qu'elle savait déjà. Mes affaires, dans de très grandes lignes, étaient de notoriété publique. Je me décidais :
- Je prends la place qui aurait toujours dû être mienne. Et toi, tu n’as pas quitté la Gazette je suppose ?
Miracle, je me rappelais de ce dans quoi elle travaillait. J’avais tendance à oublier ce genre de détails inutiles mais ma mémoire devenait bien meilleure qu’elle ne l’avait été une époque. C’était un des nombreux aspects que j’avais du travailler.
- D’ailleurs, comment ça se fait que tu te retrouves seule ce soir ? Demandais-je en un éclair de génie à la suite de ma première question, elle ne s’était pas si joliment apprêté pour pavaner seule. Tu m'attendais ? "
Eden Taylor
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Baguette : bois de saule pleureur et ventricule de dragon
Son nouveau cavalier sourit à sa remarque, il semblait plutôt partant pour attendre la nouvelle année avec Eden.
- Tu sais qu’il faut savoir se faire désirer, rétorqua Evan en réponse à sa pique sur le retard. Je prends la place qui aurait toujours dû être mienne. Et toi, tu n’as pas quitté la Gazette je suppose ? continua-t-il.
Eden hésita quelques instants. Elle avait dit la vérité à Drago sur son travail mais pouvait-elle faire confiance à Evan. Elle avait très bien compris sa phrase mystérieuse. Il était monté dans les hautes sphères du parti. Elle décida finalement qu'un petit mensonge ne ferait de mal à personne.
- A vrai dire je n'y travaille plus. J'ai voulu changer de métier, prendre une pause du journalisme. J'aimerai bien écrire un livre, poursuivit la jeune femme, même si elle n'avait absolument aucune intention de se convertir en romancière. En attendant, je suis mannequin pour Madame Guipure. On a un défilé prévu bientôt, je t'enverrai une invitation si ça t'intéresse.
Eden aurait été heureuse de voir Evan à son défilé, rien que pour lui montrait qu'il s'intéressait un minimum à elle. Alors que le début de sa soirée s'était passé sans prises de tête avec Drago, elle était un peu nerveuse de parler avec Evan. Elle avait comme un pincement au cœur, se sentant comme une adolescente face à son premier amour. Je suis pathétique, pensa-t-elle en buvant une gorgée de champagne.
- D’ailleurs, comment ça se fait que tu te retrouves seule ce soir ? reprit Evan en détaillant sa tenue. Tu m'attendais ?
Eden reprit rapidement ses esprits et lui offrit un sourire mielleux. Elle n'allait pas lui laisser cette satisfaction.
- Je suis venue avec Drago Malefoy, sans besoin de lui expliquer qui il était, mais il a du s'absenter. Je pense pour régler des affaires de travail. J'ai envie de dire que c'est un mal pour un bien, ça m'a permit de te retrouver, finit-elle en faisant un pas vers Evan.
Le jeu de séduction lui plaisait. Même si elle n'en avait pas réellement besoin avec lui, ça l'amusait toujours. Voir les hommes flancher au moindre sous entendu, à la moindre allusion. Elle avait toujours profité de son aspect physique. Et puisque Evan avait autant d'influence sur elle, autant essayer de se détendre un peu.
Par Héra Greengrass
Evan Jones
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Je levais un sourcil admiratif en l’entendant prononcer le nom de son cavalier. Madame n’était pas venue avec n’importe qui, elle se faisait accompagner pas du beau monde. Je n’étais pas le seul à avoir profité de ces derniers mois pour gravir les échelons. On usait tous de nos relations, quelles qu’elles soient, pour y parvenir.
" - Je suis venue avec Drago Malefoy, mais il a du s'absenter. Je pense pour régler des affaires de travail. J'ai envie de dire que c'est un mal pour un bien, ça m'a permit de te retrouver.
Ce ne serait pas moi qui m’en plaindrais, je pourrais juste corriger sa phrase pour supprimer ce mal qui n’existait pas. Je n’avais pas encore eu l’occasion de croiser l’alchimiste et ne doutait sincèrement pas que sa réputation soit méritée, mais sa disparition n’était que positive pour Eden … Comme pour moi d’ailleurs. Je profitais de sa charmante présence dans une réception tout aussi charmante.
En vérité je supportais mal ces évènements mondains guindés. Je me faisais violence pour rester noble et fier face à toutes des fioritures pour le moins barbantes. Mes anciennes soirées lors desquelles je rejoignaient mes potes et des filles dans des caves miteuses me manquaient parfois, même si celles par lesquelles je les avais remplacées habituellement étaient tout aussi divertissantes, avec juste de meilleurs alcools et de plus jolies proies.
- Alors merci à ceux qui travaillent même les jours de fête, ajoutais-je en levant mon verre comme pour trinquer avant de le vider.
J’étais bien placé pour parler. Pas un instant ne passait sans que je ne garde mes objectifs dans un coin de mon crâne qui était longtemps resté vide. Passant du rien au tout les idées s’y bousculaient désormais sans assistant pour les classer. J’avais que moi-même pour m’en sortir et le coup de main avait été compliqué à prendre.
- Raconte-moi, j’ai manqué quel scandale ? "
Tout ce calme avait forcément été agité ou alors les anglais étaient plus barbants encore que je ne le croyais. Ce monde dépérissait sans l'ancien-moi pour l'animer un peu.
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