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Magic Never Dies :: Oubliettes :: Archives :: Events saison 1 :: Un train dans la nuit
 
La prophétesse
Âme errante MDJ
La prophétesse
Photo d'identité : Sixième Aventure 62s5
Bio :
Certains disent que son nom est Ursula, d'autres qu'elle n'est qu'une ombre sans vie. Tu la croiseras au détour de l'allée des Embrumes et, si tu as de la chance, au lieu d'aboyer elle lira ton destin dans la paume de tes mains.

Sorcier de sang inconnu
Voyant (faculté innée)
Permis de transplanage :

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Gringotts : Pas de compte

Ecole : de la vie
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
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» Dim 2 Déc 2018 - 13:11    
 

Un train dans la nuit

Le train file à travers la nuit, fendant l'obscurité. Il éclaire le paysage des lumières émanant des quelques compartiments dans lesquels elles sont encore allumées. Dans d'autres, les sorciers assoupis se laissent porter par le léger tremblement des rails. Il est bien tard, et des rares passagers, peu luttent encore contre le sommeil. Un arrêt brutal les éveillent pourtant tous bien trop brusquement.

Un des wagons bascule, emporté pas la force de ceux auxquels il est enchaîné. L'énorme rocher qui se trouve près de lui l’empêche néanmoins de heurter le sol. Il n'est alors ni à la verticale, ni à l'horizontal, mais bien bloqué entre ces deux positions. Une bosse imposante déforme l'un des murs de son couloirs, la plaque de fer se trouvant tout contre la pierre.

C'est dans celui-ci que vous voyagiez, tandis que vous n'imaginiez pas un instant que votre trajet soit interrompu de la sorte. Une atmosphère lugubre règne désormais alors qu'il n'y a plus une once de clarté autour de vous. Tous juste si le rayonnement des astres vous permet de vous déplacer dans les ténèbres … Vous auriez pu incanter afin de faire apparaître un confortable Lumos mais votre baguette est restée dans votre valise et celle-ci a été entreposée avec les autres bagages, bien loin de là où vous vous trouvez.

Avant même que vous ne puissiez envisager une solution, un bruit retentissant se fait entendre derrière la paroi, à l'intérieur de la voiture. Il ne tient qu'à vous d'aller par devant le danger ou attendre sagement que celui-ci s'éloigne …

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» Lun 3 Déc 2018 - 23:53    
 
Le voyage avait pourtant démarré de la façon la plus paisible possible. Sa seule contrariété était qu'à l'instar des autres passagers il n'avait pas été autorisé à conserver sa baguette durant le trajet, et il se sentait un peu nu sans elle. Dante aurait pu transplaner, utiliser de la poudre de cheminette ou encore se métamorphoser pour voler directement jusqu'à sa destination, mais il avait choisi ce moyen de transport pour prendre le temps d'étudier avec soin les missives de son client, et surtout la liste décrivant les objets que ce dernier souhaitait faire évaluer.

Le type était encore un autre de ces rejetons d'une lignée de sang-purs, issu d'une famille dont on pouvait remonter l'arbre généalogique jusqu'à l'époque où les moldus utilisaient encore les sorciers comme bois de chauffage. Il souhaitait se débarrasser d'une partie de tout le bric-à-brac que constituait son héritage avant que le Ministère ne s'y intéresse de trop près. Dante ouvrait tout grand ses narines, comme un chien flairant un bon gros steak juteux, tout en lisant le long parchemin. Tout ça fleurait bon la magie noire. Sans doute y avait-il là dedans quelques trouvailles intéressantes à faire.

Il était seul dans son compartiment. La nuit était tombée depuis un moment, et dehors des forêts sombres et des champs aux nuances grises sous le clair de lune se succédaient. Le train le berçait doucement. Quelque part dans le wagon, quelqu’un ronflait bruyamment. Les lumières du train s'était tamisées pour favoriser la somnolence de ses passagers, aussi Dante avait-il disposé une petite lanterne sur sa tablette pour continuer à étudier et annoter sa liste. Lui-même se laissait gagner par une certaine torpeur, ses paupières se faisaient lourdes, et il pouvait sentir la température de son corps baisser à mesure que le sommeil le gagnait. Il resserra son long manteau de tweed autour de lui et ferma les yeux.

Il eut l'impression de tomber dans le vide, d'avoir sauté d'une falaise et de choir pendant ce qui lui paraissait une éternité. Ses yeux s'ouvrirent, ses sens se réveillèrent, et il prit conscience que ses pieds ne touchaient plus le sol, qu'il ne sentait plus le fauteuil sous ses fesses et son dos. Il flottait dans le compartiment, avec une étrange sensation de ralenti, comme en apesanteur. Tout semblait de travers, et la paroi en face de lui se rapprochait. La lanterne semblait flottait dans l'air à côté de lui. Etrange comme le cerveau peut jouer avec notre perception du temps. Il vît tout cela très nettement, mais en vérité cela ne dura qu'une fraction de seconde. Son ouïe sembla se réveiller après le reste, et une explosion sonore lui vrilla les tympans alors que tout s'accéléra soudain, comme si le temps avait voulu rattraper ce moment de ralenti provoqué par son cerveau en plein réveil. La paroi boisée se précipita sur lui et tout devînt noir.

Suis-je mort ? fut sa première pensée lucide, après une durée indéterminée. Ses paupières s'ouvrirent et, les sensations revinrent, brutales. Son corps, lui sembla-t-il, n'était que souffrance et courbatures. Sa tête était horriblement lourde et douloureuse et il senti le goût du sang sur sa langue. Il mit un moment à comprendre qu'il s'était assommé contre la paroi en face de lui et mordu la lèvre dans la foulée. Il se releva péniblement et perdit aussitôt l'équilibre. Le sol n'était pas droit, rien ne l'était. Le compartiment, tout le wagon, semblait complètement de travers. Il ne voyait pas grand chose, la lumière du train s'était éteinte, et sa propre lanterne s'était brisée dans l'accident. Il entendit le crissement des éclats de verre contre le plancher en bougeant ses pieds.

Il porta une main légèrement tremblante vers sa poche intérieure à la recherche de sa baguette, avant de se rappeler avec un juron qu'il ne l'avait pas sur lui. A tâtons, il entrepris alors de se remettre debout. Ses doigts rencontrèrent plusieurs de ses papiers, ce qui le fit jurer de nouveau. Toute sa correspondance et sa précieuse liste devaient être éparpillées partout dans la cabine.

"Tu es vivant, bougre d'idiot... Que se passe-t-il ? Que dois-je faire ?" Il se massa doucement le front, sentant une bosse douloureuse y faire son apparition, et cracha un mélange de sang et de salive dans le noir. Il eut l'impression qu'il régnait un silence de mort, avant de réaliser que c'était simplement parce que le ronflement et le bruit des roues sur les rails avaient cessés. A la place, on pouvait entendre des craquements et des grincements sonores, ceux du bois et du métal qui protestaient de ce mauvais traitement. Soudain, un bruit assourdissant retenti. Cela venait de l'intérieur du wagon, il en était sûr. Quelque part sur sa gauche. Il resta figé, interdit, les yeux écarquillés dans le noir. Une sueur glaciale s'écoulait le long de son dos. Le bruit se tût aussi soudainement qu'il avait commencé, et après ce qui lui sembla une éternité, il s'autorisa de nouveau à respirer.

"Cherche de l'aide. Cherche les autres passagers. Et surtout, trouve ta baguette." Il prit une longue inspiration, s'efforçant de calmer les tremblements et les frissons qui secouaient son corps, et avança en tâtonnant vers la porte du compartiment. Bloquée. Il tenta de l'ouvrir avec un coup d'épaule, puis finalement se recula et parvint à la défoncer après deux violents coups de pied. Il tituba jusque dans le couloir du wagon.

"Il y a quelqu'un ?" appela-t-il. Sa propre voix lui sembla faible, un peu chevrotante. Il se fit violence pour se raffermir un peu.

"Quelqu'un m'entend ? Que se passe-t-il bon sang ?"
poursuivit-il un peu plus fort.
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» Dim 9 Déc 2018 - 1:32    
 
La faible lumière diffusée dans la cabine semblait vaciller mais sous doute n’était-ce que les chutes répétées de mes paupières alourdies. Je me laissai aller contre la banquette, mes muscles se détendant peu à peu. J’étais réduite à l’état d’impuissance le plus complet dans ce train qui devait me mener jusqu’à Londres, j’avais même dû me séparer de ma baguette le temps du trajet. Ne rien faire m’avait toujours été insupportable, mais pour une fois je goûtais un repos éphémère. Dans cette course d’évènements qui s’étaient enchaînés en quelques jours à une allure folle et que je ne maîtrisais plus, il était bon de n’avoir d’autre choix que d’attendre, de pouvoir reprendre le contrôle quelques instants avant de plonger dans la tumultueuse capitale anglaise.  Une ville qui m’était inconnue, si éloignée de ma Suède, une ville immense au quartier sorcier réputé pour être d’une grande effervescence et dans lequel j’espérais pouvoir me perdre.
Après voir été sur le qui-vive en permanence, l’absence de ma baguette avait de quoi me rendre inquiète, mais je me rassurai : tous les passagers avaient dû se soumettre à la même règle que moi. Rien ne m’arriverait dans ce train. Je laissai le sommeil m’envahir et je vidai toutes les pensées négatives qui encombraient mon esprit, les mettant à part. Pour l’heure j’étais incapable d’en invoquer des heureuses, incapable de ressasser ce qui avait précédé mon départ, je souhaitais juste un moment de paix et je m’assoupis. Le compartiment était plongé dans le silence et j’étais là, blottie contre la banquette bercée par le roulis du convoi contre les rails.

Je ne sais combien de temps je dormis, mais je fus brutalement réveillée par un bruit assourdissement, le crissement affreux des rails. L’esprit complètement embrumé, je fus totalement prise par surprise lorsque le wagon se souleva et que je fus précipitée contre la paroi. Dans le feu de l’action, je tentai d’atténuer le choc à l’aide de ma jambe droite mais je la sentis plier sous mon poids tandis que ma tête alla heurter le rebord de la fenêtre avant que la moitié de celle-ci n’explose. Un gémissement m’échappa, un morceau de verre avait salement éraflé mon bras gauche. Prostrée dans la douleur, je restai immobile, incapable de me mouvoir. Je réalisais lentement que le wagon s’était à demi renversé, retenu par je ne sais quel miracle.

-Ah Freya, que s’est-il encore passé ? grinçai-je en suédois, le corps agité de quelques sanglots.

Ce n’était pas le moment, je n’avais pas le temps, je devais me rendre à Londres pour me cacher, me faire oublier.  Et voilà que j’étais coincée et blessée, prise dans un accident pour l’instant inexpliqué. Un peu plus et je craquais. Cependant il n’était pas encore pour moi le temps d’abandonner. Malgré ma douleur croissante, je m’extirpai du fond de la cabine comme je le pouvais. Le compartiment était plongé dans l’obscurité et un courant d’air glacial s’infiltrait à travers la brèche de la vitre. Toute sensation de sérénité m’avait abandonné, je revenais à la peur et à l’inquiétude. Je me levai et sortis difficilement de la cabine, le sol en pente étant une épreuve pour ma jambe que j’avais sans doute bien foulée et sur laquelle j’essayais de ne pas trop reposer.
Ma main gauche en sang avait laissé des trainés sombres sur la moquette et la cloisant, rendant la scène plus macabre encore. Ma cabine si confortable respirait à présent le chaos, à moitié détruite, la paroi déformée et maculée de sang. Un lieu de cauchemar. Le plus frappant était sans doute le silence, à peine coupé par ma respiration sifflante. Je m’étais réjouie à la gare que le train comporte si peu de voyageurs mais je ne pensais tout de même pas être la seule dans le wagon. Le couloir, s’il était lui aussi penché, avait tout de même le mérite d’être bien moins abîmé. Ma jambe me faisant terriblement souffrir, je m’affalai contre une cloison. Il était stupide de perdre mon énergie en gestes inutiles.

-Quelqu’un m’entend ? Que se passe-t-il bon sang ?

Je dressai l’oreille. Je crus d’abord que ce n’était que l’énonciation de mes propres pensées, mais une voix masculine avait bien brisé le silence lugubre.

-Je suis là, murmurai-je de ma voix faible, je suis là.
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» Lun 10 Déc 2018 - 18:25    
 
Le silence qui avait suivi son appel lui paru durer une éternité. Il resta tendu, fixant l'obscurité du couloir aux parois déformées. A travers une des fenêtres brisées, le vent poussait une plainte lugubre.

boom boom... boom boom... Son cœur battait à ses oreilles. Il n'était quand même pas le seul survivant du wagon tout de même ? Un frisson le parcouru en imaginant des corps sans vie dans chacune des cabines alignées devant lui...

-Je suis là... je suis là.

Il sursauta. A peine un murmure, mais si doux à ses oreilles !

Ça vient de là-bas songea-t-il en contemplant les ombres.

"Par les bourses de Merlin, si je tenais l'abruti qui a décrété l'interdiction des baguettes à bord !" jura-t-il tout haut dans un accès de frustration avant de s'interrompre.

Idiot, pourquoi n'y as-tu pas pensé plus tôt ?

"Ne bougez-pas, j'arrive !" cria-t-il à l'inconnue.

Il retourna précipitamment dans sa cabine, et trouva en tâtonnant le porte-bagage en hauteur. Vide. La petite sacoche en cuir qui lui servait de bagage à main avait dû chuter dans l'accident. Il se jeta à quatre pattes et chercha à l'aveuglette sur le sol de la cabine. Un éclat de verre de sa lanterne lui entailla le côté de la main, lui arrachant un jappement de douleur. Enfin, ses doigts se refermèrent sur le sac et il fouilla dedans pour en extraire un briquet zippo en argent. Bénis soient les moldus et leurs inventions pensa-t-il. Enfin, son addiction pour la nicotine ainsi que sa "fantaisie" d'allumer ses cigares et cigarettes de façon traditionnelle allait lui être utile. Je m'en serai bien grillé une d'ailleurs songea-t-il avant d'y renoncer aussitôt.

Il retourna dans le couloir, suçant la petite coupure sur sa main, et alluma le briquet. La lueur de la flamme était faible mais plus que bienvenue.

Il marcha lentement dans le couloir, brandissant sa lumière telle un phare devant lui. Une silhouette féminine se découpa bientôt au sol, adossée contre la paroi. Dante s'agenouilla auprès de la jeune femme, et son cœur manqua un battement quand il vit le sang sur ses vêtements. Il craint pendant une demi-seconde d'être face à un cadavre, avant de voir avec soulagement ses yeux réagir à la lumière du briquet. Il écarta la flamme pour ne pas l'éblouir.

"Vous êtes blessée ? Avez-vous vu ce qu'il s'est passé ?"

Tout en parlant il regarda autour de lui dans l'espoir vain que l'inconnue aurait eu sa baguette avec elle.

"On a besoin d'aide ici ! Il y a quelqu'un ?"
cria-t-il à la ronde.
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» Mar 18 Déc 2018 - 23:18    
 
Respire. Inspire. Expire.

Je n’étais pas toute seule et je ne pouvais m’empêcher d’être rassurée. Peu importe l’identité de l’homme que j’avais entendu, peu importe ses intentions, je n’étais pas solitaire dans cette galère. Il était temps de laisser mes propres inquiétudes de côté pour me concentrer sur le problème actuel : sortir de ce train de malheur.

Bien que l’obscurité ne me permît pas d’estimer correctement à quelle distance l’inconnu se trouvait, je l’entendis néanmoins jurer. Je perçu dans ses paroles les mots « interdiction des baguettes ». Mauvaise nouvelle, il n’était apparemment pas plus armé que moi face à la situation.

-Ne bougez-pas, j’arrive ! me cria-t-il au loin.

J’obéissais. Si je pouvais économiser mes forces et préserver ma jambe, je n’allais pas le refuser. Je tentais de masser vainement ma cheville, espérant ne pas avoir une trop grosse entorse, ou pire. L’absence de ma baguette me faisait me sentir plus inutile que jamais.
Une lueur orangée vint percer les ténèbres, accompagnée de pas lourds et incertains. Derrière la petite flamme apparurent bientôt des yeux bleus appartenant à un visage émacié, celui d’un homme assez âgé. Ainsi donc était mon compagnon de galère. Il écarta légèrement le briquet qu’il tendait devant lui, et s’agenouilla à mes côtés dès qu’il me vit. Surprise par ce mouvement brusque, je sursautais.

-Vous êtes blessée ? Avez-vous ce qui s’est passé ? me questionna-t-il précipitamment.

Je vis son regard affolé à la vision du sang qui me couvrait la main. Il s’écria désespérément :

-On a besoin d’aide ici ! Il y a quelqu’un ?

Je répondis le plus calmement possible :

-Je m’étais assoupie et je n’ai rrien vu venirr, juste senti le train qui se rretourrnait. La coupurre à ma main gauche n’est que superrficielle, mais je pense m’êtrre bien foulée la cheville. Mis-à-part ça, ça devrrait aller. J’avouerrais qu’une sorrtilège aiderrait bien.

Pour donner plus de poids à mes mots, je me levai. Difficilement mais j’y parvenais tout de même, ne parvenant pas à cacher une infime grimace. Je pouvais y arriver, je pouvais me relever.
J’ajoutai :

-J’ai bien peurr que perrsonne ne puisse nous venir en aide. Cependant il rreste possible que des passagers soient inconscients dans leurr cabine. Nous devrrions vérrifier, proposai-je.
Pansy Parkinson
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Pansy Parkinson
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Emploi : Reporter
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Ecole : Poudlard
Matière préférée : Histoire de la magie
Matière détestée : Etude des moldus
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Nouveaux RPG : Limités
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Médailles : Sixième Aventure 1563773641-voteur-avrilSixième Aventure Cq06
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» Ven 21 Déc 2018 - 22:16    
 
Le train roulait à toute vitesse. Pansy aimait bien les voyages en train, voir les paysages défiler... Ça lui rappelait le temps de Poudlard, enfin, si on ne pense seulement qu’au bon temps qu’elle y a passé. Les souvenirs flottaient dans sa tête tandis que les forêts s’enchaînaient sous ses yeux. Elle n’avait pas envie de dormir, loin de là. Il était rare qu’elle s’assoupisse dans des lieux publics, notamment depuis la guerre. Et en ce moment même, la brune préférait largement profiter des paysages aux couleurs variées que de se plonger dans les sombres couleurs de ses cauchemars.
Alors qu’elle repensait à son premier voyage en train, ce moment où ses pas hésitaient vers quelles nobles têtes de sang pur se diriger, le train parut ralentir, puis une grosse secousse s’en suivit et la projeta en avant. Sa tête frappa avec force le bas du fauteuil d’en face et elle s’écroula sur le sol, sombrant dans l’inconscience.
Si un quelconque bruit retentit, elle n’entendit rien. Plongée dans un noir total, elle n’avait plus aucun contrôle d’elle même. Tout n’était plus que néant et si quelqu’un entrait dans le compartiment, il ne verrait tout d’abord qu’une jeune sorcière brune gisant au sol, puis son regard serait irrémédiablement attiré par cette sombre marque sur son bras gauche, dont la manche verte retroussée par la chute révélait à présent l’existence.
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» Dim 23 Déc 2018 - 2:18    
 
Il se redressa en même temps que la jeune femme, notant au passage son accent étranger, russe crût-il reconnaître. Se détournant, il tendit sa main armée de son briquet pour essayer de percer les ombres qui les entouraient.

"Pour sûr, un sortilège nous simplifierait bien les choses, mais sans baguette..."

La mine sombre, il s'avança vers la fenêtre la plus proche et tenta de jeter un œil à l'extérieur, éteignant son briquet pour ne pas être gêné par son reflet sur la vitre fendue. Rien ne semblait bouger dehors, et les autres voitures, comme la leur, étaient plongées dans le noir. Il se tourna vers l'inconnue.

"Les autres voitures ne semblent pas endommagées. J'imagine que quelqu'un viendra bientôt vérifier les dégâts et l'état des passagers."
annonça-t-il calmement. Il jeta un œil vers la cheville endolorie de la jeune femme.

"Sans baguette j'ai bien peur de ne pas pouvoir beaucoup vous aider, Mademoiselle. Tâchez de préserver votre cheville en attendant, et moi je vais vérifier les autres cabines."

Il ralluma son briquet et avança prudemment le long du couloir accidenté, essayant de garder son équilibre sur le sol penché du wagon. Le silence des autres passagers le rendait nerveux, ainsi que le fait que personne, parmi les contrôleurs et les passagers des autres voitures, n'était encore venu au secours des voyageurs de la voiture renversée. C'était pour le moins exaspérant. Il se promit d'y réfléchir à deux fois la prochaine fois qu'il lui prendrait l'envie de prendre le train.

Il atteignît la porte d'une autre cabine et passa sa tête à l'intérieur. Le halo orangeâtre de la petite flamme du zippo éclaira faiblement les contours d'un corps inanimé, celui d'une jeune femme brune étalée sur le sol.

"Il y a une femme ici !" Cria-t-il à l'intention de l'inconnue dans le couloir. Il entra avec précaution dans la cabine et se pencha sur la nouvelle protagoniste de ce drôle de cauchemar. Il commença une fois encore par vérifier l'absence de baguette. Puis avec un nouveau juron exaspéré, il plaça deux doigts sur le cou de la jeune brune pour vérifier son pouls, puis posa la main sur son épaule pour la secouer, et se figea.

"Cette marque sur son avant-bras..."

Ce tatouage bien trop connu. Une mangemort. Etait-ce un hasard ? L'accident avait-il pu être un attentat ?

Dante resta une bonne trentaine de secondes, immobile, à fixer pensivement la marque des ténèbres. Puis, délicatement, il attrapa entre deux doigts le bord de la manche de la jeune, si jeune - ex ? - criminelle, et la remonta pour couvrir le sinistre symbole. Puis il la secoua doucement par l'épaule.

"Miss ! Miss réveillez-vous... êtes vous blessée ?"
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» Jeu 17 Jan 2019 - 23:38    
 
L’inconnu, après avoir ruminé à propos de l’absence des baguettes s’approcha d’une fenêtre à la vitre ébréchée. Son regard parcourut l’obscurité qui régnait dehors.

-Les autres voitures ne semblent pas endommagées, déclara-t-il. J’imagine que quelqu’un viendra bientôt vérifier les dégâts et l’état des passagers.

Je passai sous silence une idée qui avait dû nous effleurer tous les deux : si le reste du train n’avait pas subi de lourds dégâts, quelqu’un aurait déjà dû se précipiter vers notre wagon qui tombait en ruine. Je soupirai, comment allait-finir cette nouvelle histoire ? Les dernières années avaient montré que quelques soient les chemins que j’empruntais, la chance finissait toujours par me quitter, et peut-être que ce trajet en train lugubre en était l’énième preuve. Cependant je ne devais pas me laisser abattre. Ne laisse rien tomber Eve, tu t’es toujours battue jusque là, peu importent les épreuves et ce n’est pas près de s’arrêter. Je me redressai un peu plus, ignorant la douleur qui n’était qu’un obstacle de plus.

-Sans baguette j’ai bien peur de ne pas pouvoir beaucoup vous aider Mademoiselle. Tâchez de préserver votre cheville en attendant, et moi je vais vérifier les autres cabines.

J’acquiesçai d’un signe de tête, même si je ne comptais pas rester bien longtemps les bras ballants. L’inactivité et le sentiment d’impuissance m’étaient tous deux insupportables et j’enrageais en silence. C’était sans compter que j’avais été et restais médicomage. Tandis que mon compagnon se dirigeait vers les autres cabines, je commençai à m’affairer. Dès qu’il fut éloigné, lui et la faible flamme qui ses pas et qui m’avait le temps d’un instant apporté la lumière et le confort nécessaire, je pris conscience du froid que les brèches du wagon laissaient passer. La nuit était définitivement fraîche et humide. L’Angleterre n’était guerre plus clémente que la Suède à cette époque de l’année. J’utilisai mon écharpe en toile déjà en lambeaux pour bander mes doigts ensanglantés de sorte à ce que le saignement cesse, puis je regagnai l’intérieur de ma cabine, à la recherche de quoi que ce soit qui put m’aider à me soutenir. Parmi les décombres et débris, mon regards se porta sur une barre de métal dorée chue du côté de ce qu’il restait de la fenêtre et qui originalement était accrochée la porte afin de pouvoir la fermer au besoin. Sans doute un peu grande, mais elle ferait l’affaire.

Je me servis de la barre comme d’une canne, et quel soulagement ressentis-je en m’appuyant contre, permettant à ma jambe droite un répit bien mérité. Pour l’heure, tout ce que je pouvais faire était d’empêcher cette maudite entorse de s’aggraver. C’était déjà un bon début.

-Il y a une femme ici !

Quelqu’un d’autre. Cette nouvelle me fit l’effet d’une bouffée d’air frais. Et sans aucun doute une personne en vie, sans quoi l’homme n’aurait sûrement pas daigné me prévenir. Equipée de ma barre métallique, je m’extirpais une nouvelle fois de la cabine puis parcourus le couloir devenu pentu en quête de l’endroit d’où venait sa voix. Quelques cabines plus loin, je trouvai en effet mon compagnon, penché au dessus d’un corps indéniablement féminin. Il la secouait légèrement.

-Miss ! Miss réveillez vous… êtes-vous blessée ?

Je m’agenouillai à mon tour au près de la jeune femme, une belle brunette qui semblait pour l’instant presque assoupie, un apaisement se reflétant sur ses traits. J’effleurai avec douceur son cou, voulant être sûre qu’il n’y ait pas de problème avec son pouls. Sous mes doigts je crus la sentir tressaillir.
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Médailles : Sixième Aventure 1563773641-voteur-avrilSixième Aventure Cq06
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» Jeu 24 Jan 2019 - 15:32    
 
Pansy était toujours inconsciente dans une position des plus inconfortables. Allongée sur le plancher du compartiment, elle n'avait pas remarqué la présence de l'homme qui avait déboulé ici, ni son cri. Néanmoins, il lui sembla ressentir un contact sur son bras gauche, zone sensible qui éveilla immédiatement son esprit. Luttant contre la noirceur qui l'entourait, elle crut entendre, au loin, une voix masculine, inquiète, prononçant des paroles incompréhensibles puis elle ressentit une légère secousse contre son épaule. Mais rien n'y faisait, elle était incapable de rouvrir les yeux. Il fallut attendre quelques minutes, lorsqu'elle sentit un nouveau contact effleurer sa peau, pour que son corps réagisse. La jeune femme reprenait conscience, doucement, elle sentait la présence des personnes autour d'elle. Ouvrant lentement les yeux, elle fut sur prise de ne pas retrouver un éclairage davantage supérieur à celui dans lequel elle était immergée précédemment. Pansy pouvait tout de même constater la présence d'un homme et d'une femme, le premier bien plus âgé que la seconde.

- Qui êtes vous ? Demanda-t-elle en tentant de se redresser avec difficulté.

Sa mémoire n'avait visiblement pas été altérée par le choc, puisqu'elle se souvenait parfaitement de ce qui était advenu.

- Nous sommes encore dans le train ? Que s'est-il passé ?
La prophétesse
Âme errante MDJ
La prophétesse
Photo d'identité : Sixième Aventure 62s5
Bio :
Certains disent que son nom est Ursula, d'autres qu'elle n'est qu'une ombre sans vie. Tu la croiseras au détour de l'allée des Embrumes et, si tu as de la chance, au lieu d'aboyer elle lira ton destin dans la paume de tes mains.

Sorcier de sang inconnu
Voyant (faculté innée)
Permis de transplanage :

Porte-monnaie (G) : 546
Gringotts : Pas de compte

Ecole : de la vie
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
Date d'inscription : 04/10/2017
Parchemins : 307
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» Ven 15 Fév 2019 - 16:18    
 

L'heure de la libération
Le wagon est agité d'une nouvelle secousse. Moins violente que la première, vous pouvez cette fois identifier sa provenance : un coup semble avoir été donné depuis l'extérieur de la porte que vous avez désespérément essayé d'ouvrir. En vous approchant vous entendez des voix, de plus en plus distinctement, sans parvenir à déceler les mots prononcés. Dans le flou, enfermés depuis de longues heures maintenant, vous tentez de deviner leurs intentions sans y parvenir. Certains peuvent essayer de communiquer, d'autres préfèrent les ignorer et se dissimuler d'eux, rien n'y fait et l'épaisseur de la paroi empêche toute communication.

Vous comprenez que ces sorciers s'acharnent pour vous libérer lorsque le verrou céde enfin dans un cliquetis sonore. Leurs baguettes éclairent leurs visages et les alentours tandis qu'ils vous aident à vous extraire du train. Aucun n'est néanmoins capable de vous expliquer la nature de votre accident, ni de ce qui l'a causé ...


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