CV : • B.U.S.E
• A.S.P.I.C
• Bilingue Français / Anglais
• Petits jobs d'enquêteur au Québec
Ecole : Poudlard
Matière préférée : Histoire de la magie
Matière détestée : Etude des moldus
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
Date d'inscription : 17/12/2017
Parchemins : 256
Statut HRPG : Présent
Activité RPG : Ralentie
Nouveaux RPG : Limités
Alter ego(s) : Félix Harrington
Médailles :
Job x Education ...
Liens x rpg ...
Infos joueur ...
☰Inventaire
» Sam 8 Sep 2018 - 2:15
De la compagnie près
d'un verre de tristesse
Des semaines étaient passées, même des mois. L'hiver avait laissé place au printemps et la vie semblait toujours poursuivre son même cours. Mais pas pour Pansy. Depuis déjà bien avant son retour du Québec, il y a 8 mois, la sorcière n'avait plus reçu aucune nouvelle de ses parents. Ils étaient tous simplement absents. De retour dans son pays natal, elle avait espéré revoir un membre de sa famille, mais personne. Même son manoir où elle avait grandit était désert, sans le moindre signe de vie, comme si personne n'y avait mis les pieds depuis des décennies. Pansy avait l'impression de devenir folle. Tout ce qu'elle avait récupéré de son ancienne résidence était la chevalière familiale, mais elle avait quelque chose de maléfique qui ne lui donnait pas grande envie de la porter. Elle aurait bien aimé se rendre au Ministère pour y dénicher quelques renseignements, mais elle avait peur qu'en répandant la nouvelle, elle ne fasse qu'aggraver la situation de ses parents, qui ne semblait déjà pas très positive.
Tout ce qu'elle faisait donc n'était qu'attendre. Mais attendre quoi ? Qu'il resurgisse subitement de nulle part ? Elle savait bien qu'il n'y avait que peu de chance que cela arrive. Mais elle gardait espoir - bêtement, elle le savait – mais cette absence la rongeait peu à peu de l'intérieur et elle se sentait coupable d'être là, à ne rien faire. Ses amis étaient là pour elle, bien entendu, mais elle n'avait pas envie de les bassiner avec ça. Ils avaient eux-mêmes leurs propres ennuis, pas besoin qu'elle y rajoute les siens. Alors, la brune avait décidé de quitter la ville, ce soir-là, et de ce rendre à un des seuls endroits où elle avait autrefois connu tant de joie : Pré-au-Lard. Peut-être qu'ici, l'habituelle bonne ambiance des Trois Balais lui redonnerait le sourire, mais jusqu'à présent, ce n'était pas le cas.
Attablée dans un coin du pub, Parkinson savourait une bièraubeurre. Cette boisson qu'elle avait tant de fois partagé ici avec sa bande d'amis de Serpentard. Un triste sourire lui étira les lèvres. Comme le temps d'avant lui manquait ! Jamais autrefois elle ne s'était sentie aussi seule qu'aujourd'hui. Mais une fois de plus, que pouvait-elle y faire ? Alors, elle continua de savourer sa choppe, jetant pour une fois des coups d’œil pas si mal intentionnés que ça aux tables voisines, aux jeunes gens qui dansaient et chantaient en cœur sur la musique que généraient quelques instrumentistes de passage. Devant tant de monde, elle se devait de ne pas paraître abattue. Alors, fière comme elle l'était, elle persistait à porter son masque qui cachait la moindre trace de tristesse sur son visage. Ainsi, elle avait juste l'air d'une femme, bien habillée, bien coiffée, bien maquillée, elle avait juste l'air de la petite bourge qu'elle était, qui savourait sa bièraubeurre en observant les autres et en profitant de l'ambiance de la soirée.
Personne ne pouvait imaginer la façon dont elle se sentait et à quel point l'envie de parler à un inconnu l'enchanterait.
Les bonnes journées. C'est ce que toute personne normalement constituée souhaite avoir en vingt-quatre heures; une bonne journée. Quand vous vous réveillez de bonne humeur, que tout se passe à merveille sans embûches, que rien ne vient vous contrarier et que le soir venu quand vous allez vous couchez, vous avez un sentiment de bonheur et de satisfaction qui vous aide à vous endormir paisiblement et surtout rapidement. Tout le monde en rêve, mais est-ce vraiment possible ? Pour Alaric en tout cas, c'était très rare. Son fort caractère n'était jamais propice à passer une bonne journée. Un rien pouvait changer son humeur, comme le temps, par exemple. Il y a des jours où la pluie ne le dérangeait pas, d'autres où ça le mettait hors de lui. Il avait pour habitude le matin après s'être bien réveillé de planifier dans sa tête le déroulement de sa journée. C'était son petit rituel et si il y avait une seule chose, même infime, qui ne se passait pas comme il l'avait imaginé dans la matinée, cela lui flinguait littéralement tout le reste de sa journée. Bien sûr il était conscient qu'il y avait toujours des imprévus et que rien ne pouvait réellement se passer exactement tel qu'il y avait songé, mais c'était plus fort que lui.
Ces derniers temps, il vivait beaucoup de mauvaises journées, et les changements de temps n'y étaient pour rien cette fois. Alors il avait prit l'habitude dans ces moments là de se rendre aux Trois Balais, juste le temps d'un verre pour décompresser et relativiser. Cela faisait quelques temps maintenant qu'il s'y rendait au moins une fois par semaine et ça l'aidait beaucoup à se changer les idées, même s'il était toujours en tête à tête avec lui-même.
Ce jour-là était propice à aller boire un verre au comptoir, l'ambiance chaleureuse et festive des soirées aux Trois Balais le détendait. Il avait besoin de voir du monde, de voir que d'autres personnes aussi étaient assises seules à boire un coup tout en ressassant des souvenirs et qui avaient visiblement eux aussi passés une journée médiocre. Après avoir passé la porte, il prenait quelques secondes pour observer les personnes qui remplissaient la pièce. Tout en retirant sa veste qui aujourd'hui avait été nécessaire, son regard s'arrêtait sur une jeune femme qui elle aussi, observait le monde qui l'entourait. Elle était bien apprêtée de la tête aux pieds, et avait l'air de bonne compagnie. Alaric se surprenait à vouloir engager la conversation avec elle, lui qui était si peu bavard et si peu sociable. Après tout, il pourrait faire un effort, peut-être que ça lui ferait du bien de se faire quelques connaissances en dehors de son travail. Il s'avançait vers elle, d'un pas décidé et, tout en se penchant délicatement vers elle les mains posées sur le dossier de la chaise qui se trouvait en face d'elle il demandait :
"Cette place est prise ?"
Pansy Parkinson
Reporter Modo'/Animatrice
A l'honneur : Miss Partiels mai 2021
Photo d'identité :
Bio : Espace pour insérer une courte bio de ton sorcier ou toute information qu'il te semblerait judicieux de préciser.
CV : • B.U.S.E
• A.S.P.I.C
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• Petits jobs d'enquêteur au Québec
Ecole : Poudlard
Matière préférée : Histoire de la magie
Matière détestée : Etude des moldus
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
Date d'inscription : 17/12/2017
Parchemins : 256
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Activité RPG : Ralentie
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☰Inventaire
» Mer 12 Sep 2018 - 0:16
De la compagnie près
d'un verre de tristesse
Du côté de la Parkinson, les minutes passaient, mais rien ne changeait. A part peut-être le niveau de bièraubeurre dans sa choppe, qui indiquait sûrement qu'il allait bientôt falloir rentrer. Mais elle n'avait pas envie de rentrer. Pas déjà. Alors elle but une gorgée supplémentaire, ne laissant plus qu'un fond du liquide doré dans le récipient. Elle n'était pas venue ici pour finir ivre morte et ne plus retrouver le chemin jusqu'à chez elle. Non, elle n'avait pas tellement envie de donner au monde cette image d'elle. Elle voulait simplement se tenir ici, au milieu des souvenirs de son enfance et observer les gens qui entraient et sortaient, buvaient un coup, chantaient, dansaient. D'ailleurs un homme venait d'entrer. Lui aussi était seul et observait les gens qui peuplaient le pub. Pansy l'observa un instant puis se reconcentra sur son fond de bièraubeurre avant qu'il ne s'en rende compte. Sûrement ne l'avait-il pas vue, elle qui se tenait au fond du bar, seule avec sa boisson. Peu lui importait de toute façon, il ne viendrait pas dans les parages. Le regard de la brune fila le long du mur, remontant jusqu'au plafond aux poutres apparentes. Comme cet établissement se faisait vieux. Elle ne remarquait que maintenant tout le temps qui était passé depuis qu'elle était partie. Elle avait le sentiment d'avoir gâché une partie de sa vie, en s'éloignant ainsi de tout ce qui la maintenait sur pied. Peut-être que si elle était restée, ses parents seraient encore à ses côtés et sa vie bancale aurait finit par se stabiliser. Mais même si avec des si on peut refaire un monde, ce ne sera jamais ainsi que sera la réalité. Pansy songeait à tous ses moments passés avec ses amis de Poudlard. Que ce soit avec Drago, Rosalind, Blaise ou plus rarement Héra, ils avaient toujours apprécié se détendre aux Trois Balais, à l'époque où le temps leur permettait encore de se balader sans crainte. Et voilà qu'elle en revenait toujours aux mêmes sombres pensées. A croire que chacun de ses souvenirs étaient tous aussi entachés que son avant bras. La sorcière étant encore entrain d'examiner le mur près de sa table, comme si elle pouvait y trouver de vieilles inscriptions presque effacées par le temps, comme si elle cherchait des traces de son passé lointain. Elle n'entendit pas les bruits de pas se rapprocher d'elle, trop concentrée par son analyse et assourdie par la musique.
- Cette place est prise ? Dit alors une voix masculine tout près d'elle.
Pansy sortit brusquement de sa rêverie et observa l'homme qui se tenait devant elle, appuyé sur la chaise d'en face. C'était l'homme qu'elle avait vu entrer quelques minutes plus tôt. Ca l'étonnait qu'il soit venu ici, mais après tout, s'il souhaitait s'installer là, elle n'attendait personne en particulier.
- Non, je vous en prie, il n'y a personne, répondit-elle poliment.
La brune l'observait attentivement. Cheveux blonds, yeux bleus, bien présenté. Il semblait avoir son âge, peut-être un peu plus âgé. Pourtant, alors qu'elle aurait plutôt du lui demander son nom comme n'importe qui ferait face à un inconnu, ce ne fut pas la première question qui lui vint. En effet, cet homme lui disait vaguement quelque chose, et le rencontrer ici semblait être une immersion dans de lointains souvenirs.
- Vous étiez à Poudlard ? Demanda-t-elle alors. Serpentard, n'est-ce pas ?
Il était probable qu'elle fasse erreur, mais ce ne serait pas bien grave. Ce serait seulement un détail de plus qui prouverait qu'elle était encore trop coincée dans les méandres de son passé.