Insomnie. Toujours et encore des insomnies. Et toujours un mal de tête qui lui vrillait le crâne. *Rien de nouveau*, pensa-t-elle, amère. Cela faisait des semaines que ça durait. Elle s'y était presque habituée. Plus vraiment angoissée quand la nuit s'annonçait sur Londres. Elle savait qu'il y avait peu de chances qu'elle s'endorme avant les petites heures du jour de toutes façons. Alors elle écrivait. Ou elle sortait pour de grandes marches dans le Londres Sorcier, allant parfois cheminer du côté moldu. Elle en avait fait du chemin dans les rues de la capitale depuis qu'elle était rentrée; Rosalind commençait à connaître Londres comme sa poche...
Ce soir-là, ses pas l'avaient amenée dans un secteur peu fréquenté, quelques rues au Nord du Chemin de Traverse. Des maisons grises s'alignaient les unes à côté des autres. Quelques lampadaires pas encore allumés. Rien de notable. Rosalind avança, tourna à droite à l'angle de la rue, puis encore à droite. Cette fois, la rouquine s'arrêta. Devant elle se tenait une grille de fer forgée, haute et qui semblait renfermer un vaste parc. Elle était déjà venue ici, elle en était sûre à présent. Mais elle ne se souvenait pas qu'il y avait un jardin public à cet endroit de la ville. Elle s'avança vers le portail et jeta un œil curieux à travers la grille. Le jour déclinait et il commençait à faire sombre, mais elle distingua la forme de pierres tombales: des croix, des croissants, des étoiles, et d'autres formes plus vagues surplombant des dalles posées sur l'herbe. Un cimetière.
Cherchant à voir plus loin, elle s'appuya davantage sur la poignée du portail qui s'ouvrit subitement dans un grincement, lui faisant perdre l'équilibre. Rosalind fronça les sourcils. Le cimetière aurait dû être fermé à cette heure-ci. Elle resta là quelques instants, les mains dans les poches de son manteau, hésitant à passer son chemin. Mais elle céda à la curiosité et fit quelques pas dans l'allée.
Rosalind s'avança à pas lents, sentant les graviers du chemin crisser sous ses semelles. Elle préférait ce genre d'endroits en plein jour, sans conteste. Mais enfin, il n'y avait pas de raison d'avoir peur; l'obscurité n'était pas encore totale, et elle n'avait plus douze ans... Ce qui ne l'empêcha pas de sursauter et de porter la main à sa poitrine quand un oiseau s'envola d'un des arbres situé non loin d'elle, dans un bruit de feuilles froissées.
Elle n'avait plus douze ans, certes, mais elle devait l'admettre, elle n'était pas rassurée. Elle fit demi-tour. Elle aurait tout le loisir de revenir quand le soleil serait haut dans le ciel, ôtant le caractère fantasmagorique des arbres et des tombes.
Forte de cette résolution, elle se dirigeait vers la sortie quand soudain une violente douleur la plia en deux. Une nausée puissante qui arrivait en galopant dans son abdomen. Elle saisit à deux mains son crâne prêt à exploser, s’accroupissant au beau milieu de l'allée. Même sensation que ce qui lui était arrivé quand elle était à Pré-Au-Lard, en compagnie de Nott, ou quand elle s'était retrouvé le front collé à son bureau, en Italie. Une crise. Et comme les autres fois, sa vision se brouilla. Des images se succédèrent sous ses paupières. Il y avait un homme. Grand, au visage carré. Cet Auror a l'air sec qu'elle avait croisé au concert, quelques semaines plus tôt. Subitement, l'image fit place à une autre. Cette fois, elle voyait les choses par le regard du Sorcier. Et ce qu'elle vit la désempara. L'homme écrivait son nom à elle, Rosalind Fawley, sur l'en-tête d'un formulaire déjà empli d'inscriptions. Un rapport. Une autre image. L'Auror attendait, à une table du Chaudron Baveur. Quelqu'un qu'elle n'eut pas le temps de voir sortit du bar, et, après quelques secondes, l'homme en fit de même, l'air sombre.
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» Ven 24 Aoû 2018 - 23:51
Des pissenlits à la racine
Avec Juliet Ollivander et Rosalind Fawley
Longuement, elle s'était tournée et retournée entre ses draps, perdue dans un état entre le songe et la lucidité. Ses doigts avaient froissé le tissu qui paraît son lit, symbole de son anxiété. Contre les murs étaient venus choir les sons emplis de tension qui résultaient de sa respiration saccadée. Ultime preuve de son effroi, son matelas avait recueilli avec quiétude la transpiration qui émanait de son corps tourmenté. L'obscurité l'avait assaillie, accablée, hantée dans les méandres nocturnes. Ses démons mesquins étaient venus lui murmurer milles douces menaces dans le creux de l'oreille, caressant sa joue en frôlant ses cheveux. Elle avait tenté de leur échapper en vain.
Subitement, elle avait ouvert les yeux. Elle avait replié les jambes, s'étant placé sur le dos tout en prenant une grande inspiration. D'une main fébrile, elle avait écarté de son front les mèches imbibées de sueur qui étaient venues se laisser alpaguer. Un cauchemar.
Déjà, elle l'avait oublié. Ses détails et récits tout du moins. Tout ce qui lui en était resté, c'était la certitude que cela l'avait terrifiée. L'épouvante avait d'ailleurs refusé de la quitter. Persistait en elle cette sensation dérangeante qu'elle devait encore avoir peur. N'osant pas clore à nouveau les paupières, elle s'était levée pour déambuler dans le peu d'espace que contenait son studio. Qu'était-elle sensée faire ? Comment faire taire ses doutes ? Cela servirait-il à quelque chose qu'essayer de se remémorer son rêve ? Y avait-il un problème dont s'occuper ? Ou fallait-il se contenter de ne plus y penser ?
Elle savait qu'elle serait incapable de se rendormir et étouffait dans la pièce trop exiguë qui lui servait d'habitat. Presque machinalement, elle enfila quelques vêtements plus épais que ceux qu'elle portait et quitta son immeuble. Elle savait où aller. Ce n'était pas chose rare qu'elle soit ainsi tourmentée par ses pensées qui l'envahissaient. Leurs flots la noyaient jusqu'à ce qu'elle émerge, et encore à cet instant elle ne pouvait ignorer le sentiment désagréable qui l'habitait. Lorsque cela arrivait – soit trop fréquemment – elle ressentait le besoin de se promener, ce qui la tranquillisait. Bien souvent elle visitait le cimetière le plus proche, ce qui l'apaisait étrangement. Elle ne s'y rendait jamais pour pleurer qui que ce soit : elle ne savait même pas où ses parents reposaient. En ce qui concernait sa mère, elle était trop jeune pour se souvenir, et pour son père elle n'avait même pas été conviée à l'enterrement. Peut-être étaient-ce eux qu'elle cherchait à travers les allées macabres, et cette quête la calmait. Le vide qu'ils avaient laissé dans sa vie était impossible à combler.
Elle avançait donc avec lenteur, tentant de contrôler son esprit qui s'évadait. La réconfortante solitude que lui apportait le lieu sordide lui permettait de se sentir un peu plus sereine et elle ne craignait en rien de s'y enfonçer. Il y avait si peu de passage à cette heure qu'elle ne risquait pas d'y croiser qui que ce soit. Pourtant, une petite dizaine de minutes après son arrivée, elle entendit quelqu'un marcher. Si elle attendait que l'inconnu arrive jusqu'à elle, elle risquait de laisser l’inquiétude l'emporter. Prenant les devants, elle s'approcha à son tour. Le spectacle qui s'offrait à elle n'était certainement pas celui qu'elle attendait. Une jeune femme était accroupie, visiblement au plus mal. La Greengrass accourut pour lui venir en aide.
« - Mademoiselle ? Tout va bien ? Je peux faire quelque chose ? »
Ses questions à répétitions risquaient de l'agacer, mais elle était soucieuse de son état et ne prenait pas la peine de réfléchir. Sa précipitation l'en empêchait, tout comme réussir à distinguer de qui il s'agissait.
Par Héra Greengrass
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» Sam 25 Aoû 2018 - 23:13
Des pissenlits par la racine
Avec Rosalind Fawley et Héra Greengrass
La petite lumière vacillait, il semblait à Juliet qu’elle pouvait s’éteindre à tout moment. Il aurait suffi à la sorcière un simple mouvement de baguette pour la raviver, mais elle n’y songeait même pas. Sa baguette était posée sur une commode à l’autre bout de la petite chambre. Les yeux dans le vague, la jeune femme regardait la faible flamme sans la voir vraiment tout en caressant Iseult, sa petite minette lovée sur ses genoux. Quelques minutes plus tôt, elle avait finalement abandonné l’ouvrage qu’elle lisait. Aussi passionnant soit-il, elle n’était plus assez lucide pour persévérer dans sa lecture et il reposait maintenant sur la table de nuit à côté de la bougie qui éclairait la chambre. Le silence régnait, à peine troublé par le ronronnement du chat.
La jeune Ollivander était incapable de s’endormir. C’était devenu une habitude, sans la potion de sommeil sans rêve impossible de s’assoupir ne serait-ce qu’une minute. Malgré son immense fatigue, son corps lui réclamait la mixture, inflexible. Elle se détestait d’avoir développé cette addiction mais ne faisait rien pour y remédier, elle ne se sentait pas le courage de lutter contre. Alors toutes les nuits Juliet cédait à ses pulsions et buvait un flacon entier du breuvage sans réfléchir. Mais cette nuit là, la sorcière eut beau faire passer la petit fiole entre ses doigts, elle ne pouvait se résoudre à l’ouvrir pour en avaler le contenu. La jeune femme avait constamment cette sensation de vide dans la poitrine et la culpabilité la rongeait. Ce sentiment était toujours amplifié avant qu’elle aille se coucher si bien et ce soir c’était pire que tout.
Poussée par un instinct nouveau, Juliet se releva soudainement et le chat retomba sur ses pattes en miaulant. Elle portait déjà sa chemise de nuit mais se changea pour une robe et une cape bien chaude. Il n’était finalement pas encore l’heure de dormir. Une fois correctement apprêtée, la blonde souffla sur la bougie éteignant ainsi l’unique source de lumière et sortit de son appartement. Elle s’engouffra dans la nuit noire. Sa portion du Chemin de Traverse était toujours assez calme et à cette heure-ci elle était déserte. On entendait aux loin quelques rires assez gras émanant probablement des derniers clients du Chaudron Baveur ou même d’autres enseignes bien moins fréquentables. Cependant la jeune Ollivander n’avait pas pour intention de suivre la vie, au contraire. Ses pas la guidèrent vers le nord, ombre silencieuse qui avec sa cape semblait glisser dans les rues londoniennes. Elle quitta bientôt le Chemin de Traverse mais ne s’en éloigna pas beaucoup. Juliet finit par s’arrêter devant une grille en métal forgé.
La jeune femme hésitait à entrer. Était-ce vraiment le bon moment ? Était-elle réellement prête ? La sorcière en doutait. Mais elle passait sa vie à fuir et peut-être était-il temps de prendre son courage à deux mains.
-Alohomora, murmura la silhouette encapuchonnée.
La porte s’ouvrit devant elle et elle pénétra dans le cimetière. Celui-ci était évidemment fermé la nuit, ce que la blonde n'approuvait pas. Il n'y avait pas d'heures pour songer aux disparus. La jeune Ollivander parcourut du regard les rangées de tombes. Tant de morts sous ses yeux ! Les légendes non-magiques laissaient penser que les fantômes avaient pour habitude de hanter leur sépulture. Ce qui était absolument faux, les spectres préféraient des coins plus douillets – comme Poudlard par exemple – où les Moldus ne les importunaient pas.
Juliet erra longtemps avant de trouver ce qu’elle cherchait. Lorsque ses yeux se posèrent sur les deux noms gravés dans la pierre, son souffle fut coupé. Geoffrey et Elisa Ollivander. Ce qui restait d’eux était là, devant elle. La jeune femme se revit soudain douze ans plus tôt, encadrée de ses deux parents. Ils attendaient le portoloin qui devait emmener leur fille loin d’eux, en Amérique. L’adolescente avait cessé toute tentative de résistance quelques jours plutôt. Quand le moment était venu, elle était partie résignée sans même leur jeter un dernier coup d’œil. Pas la moindre embrassade, le moindre « à bientôt ». Aurait-elle pu imaginer un instant que c’était son dernier moment en leur présence ? Des larmes dévalèrent bientôt les joues de la jeune Ollivander.
Qu’ai-je fait ?
Comment avait-elle pu repousser cette visite si longtemps ? Etait-elle un monstre sans sentiments malgré tout ce qu’elle faisait pour se prouver le contraire ? 1997. Tant de sorciers étaient morts en cette année. Des enfants avaient été séparés de leurs parents par la guerre. Et Juliet avait perdu les siens à cause de son entêtement ; de sa maudite colère, elle était la seule responsable de leur séparation prolongée puis finalement éternisée.
-Je suis désolée, murmura-t-elle.
Mais ces trois mots n’étaient pas suffisants pour exprimer ce que la jeune femme ressentait. Ils étaient faibles, comme elle. Des mots vides, comme elle.
Pour seule offrande avait été déposée une couronne de fleurs à présent défraîchie par les jours passés. Un cadeau d’amis, ou du grand-père de Juliet peut-être. Cette dernière n’avait rien amené, mais elle avait se baguette. La jeune Ollivander s’en servit pour créer un magnifique bouquet d’hortensias. Elisa aimait ces fleurs. Juliet resta longtemps devant les tombes à se recueillir en silence. Elle leur devait au moins bien ça.
Mais au bout d’un moment le calme de la blonde fut perturbé par des bruits de pas et des éclats de voix. Un cimetière était un lieu de rencontres bien curieux, aussi Juliet se redressa doucement et se dirigea à pas prudent vers la source de trouble, la main sur sa baguette. Elle fut rapidement rassurée par la vue de deux jeunes femmes pour s’inquiéter ensuite de l’état l’une d’elle, accroupie et l’air apparemment malade. La jeune Ollivander se précipita vers elles et retira son capuchon, supposant qu’une silhouette encapée ne devait pas être des plus rassurantes. C’est avec stupeur que Juliet reconnut la deuxième femme : Héra Greengrass.
-Que se passe-t-il ? s’empressa-t-elle de demander.
Puis elle s’adressa à l’inconnue :
-Puis-je vous aider ?
Par Héra Greengrass
Dernière édition par Juliet Ollivander le Lun 27 Aoû 2018 - 19:18, édité 1 fois
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» Dim 26 Aoû 2018 - 18:45
DES PISSENLITS PAR LA RACINE
Héra Greengrass & Julliet Olivander
Puis les images disparurent. Seul persistait le concert de murmures inintelligibles qui accompagnaient ses visions. Puis d'autres voix, deux pour être exacte, féminines l'une et l'autre, finirent par la ramener à la réalité.
- Mademoiselle? Tout va bien? Je peux faire quelque chose? - Que se passe-t-il? Puis-je vous aider?
Rosalind rouvrit les yeux et constata que sa vue était encore brouillée. Malhabile, elle tenta de se redresser, agrippant le bras d'une des silhouettes qui s'était penchée au-dessus d'elle.
- Non... non, c'est...
Prise d'un subit haut-le-cœur, elle fit quelques pas en titubant, s'accrocha à une pierre tombale qui jouxtait l'allée et... vomit tripes et boyaux.
Elle ne s'était jamais sentie aussi souffrante de sa vie. Malgré les apparences, la rouquine était dotée d'un corps aux défenses immunitaires solides qui avait su résister aux multiples virus et autres bactéries de l'enfance. Elle n'avait jamais été enrhumée, jamais eu de fièvre, rarement vomi. Et avant son retour de Londres, les insomnies lui étaient inconnues. L'état nauséeux dans lequel la mettait ses crises était, somme toute, nouveau pour elle.
La jeune femme se laissa choir sur une des tombes, et s'assit, s'attachant à respirer profondément. Quand elle se sentit un peu mieux, elle sortit sa baguette et la pointa en direction de ses déjections.
- Récurvite, marmonna-t-elle, avec une pensée incongrue pour ces pauvres morts qui reposaient sous ses pieds.
- Je ne sais pas ce qu'on peut faire. Je crois juste que je suis en train de devenir folle.
Elle avait dit cela calmement, sur le ton d'une constatation. Se souvenant qu'elle n'était pas seule, elle redressa la tête pour distinguer les personnes qui avaient voulu lui venir en aide.
- Lumos.
La lumière qui illumina le bout de sa baguette la fit cligner des yeux. Deux Sorcières se tenaient devant elle. Une brune et l'autre blonde. La seconde lui était inconnue, quant à la première... Surprise, elle demanda: - Héra Greengrass?
Bio : Certains disent que son nom est Ursula, d'autres qu'elle n'est qu'une ombre sans vie. Tu la croiseras au détour de l'allée des Embrumes et, si tu as de la chance, au lieu d'aboyer elle lira ton destin dans la paume de tes mains.
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» Dim 26 Aoû 2018 - 18:45
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» Dim 26 Aoû 2018 - 21:13
Des pissenlits à la racine
Avec Juliet Ollivander et Rosalind Fawley
Toute son attention accaparée par la sorcière agonisante, Héra percevait à peine ce qui persistait à l'entourer. Une silhouette s'approcha mais elle ne la remarqua que lorsqu'elle l'eut rejoint. D'une brève œillade, elle tenta de saisir de qui il s'agissait. S'offrirent à elle les traits de Juliet Ollivander, difficilement éclairée par les lueurs astrales. Sa présence en ce lieu à une telle heure étonna la journaliste mais elle n'eut pas le temps de la questionner. La nouvelle venue, déjà, interrogeait elle aussi la malade.
" - Que se passe-t-il ? Puis-je vous aider ?
L'inconnue semblait douloureusement se remettre puisqu'elle commença à se relever, mais ce ne fut que pour se raccrocher à Juliet. Elle parvint tout de même à leur parler, essayer tout du moins. La réponse qu'elles obtinrent fut si faiblarde que la brune ne parvint pas à la comprendre. Sans même avoir finit sa « phrase », la femme tituba à quelques mètres des deux demoiselles. Le premier réflexe d'Héra aurait été de la rejoindre, mais elle comprit bien vite que c'était une mauvaise idée. Mieux valait la laisser seule quelques instants. Elle surveilla donc la scène désagréable, statique, ne se déplaçant que lorsqu'elle la vit effacer toute preuve de ses maux.
Soucieuse, elle écouta attentivement ses mots enfin intelligibles. Ceux-ci l'effrayèrent bien plus qu'ils ne l'auraient dus. C'était comme s'ils étaient allé raisonner contre les tombes, lui revenant avec des relents macabres et une morbide menace. Frissonnant, elle ne sut comment réagir et se contenta de se taire. Le cimetière, soudainement, lui paraissait bien moins accueillant. Les stèles d'une blancheur passée en devenaient menaçantes et elle n'avait plus aucune envie de savoir où menait l'allée qui serpentait entre elles.
L'historienne qui se perdait dans de menaçantes pensées dû revenir au présent lorsqu'on incanta, les éclairant d'un vivace lumos. Elle put alors poser les yeux sur sa compagne pour observer l'apparence qui était la sienne. Dès qu'elle eut l'occasion de voir son visage, elle la reconnut. Rosalind Fawley. Elle n'avaient jamais été proches, c'était à peine si de toute leurs existences elles s'étaient échangées deux mots, mais ce n'était pas pour autant qu'elle ignorait qui elle était. Serpentard d'un an son aînée, descendante des Fawley et des Rosiers, sang-pur (évidemment), et incontestablement une amie proche de Pansy. Les deux fillettes avaient appartenues à cette même bande qui intimidait la Greengrass à Poudlard, celle qu'elle fuyait sans rien en craindre. Rosalind avait pour autant toujours été plus discrète que ses camarades. La douceur et délicatesse qui émanaient d'elle contrastaient avec le ton tranchant et les vils insultes plus assumées de ses amis.
Elle aussi devait être familière à la rouquine qui voulut s'assurer de son identité.
" - Héra Greengrass ?
- Je … Oui, c'est moi. "
Jamais elle n'avait songé au fait que d'autres élèves que ceux de sa promotion ou sa maison puissent se souvenir d'elle. Elle avait toujours été solitaire, peu extravertie. Son goût peu prononcé pour l'exhibitionnisme l'avait toujours poussée à se mettre en retrait et elle s'était imaginée avoir été plus ou moins invisible aux yeux des autres enfants. Cette étrange découverte la troubla tant qu'elle en négligea l'état de son interlocutrice.
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» Dim 26 Aoû 2018 - 23:48
DES PISSENLITS PAR LA RACINE
Héra Greengrass & Julliet Olivander
- Je... Oui, c'est moi.
Peu à peu, les pupilles de Rosalind s'étaient dilatées, afin de mieux s'adapter à l'obscurité. Elle observa le visage d'Héra avec intérêt. Cela faisait des années qu'elle ne l'avait pas vue. Elle ne connaissait pas vraiment l'ancienne élève de Serdaigle, mais elle était une Greengrass et c'était suffisant pour que Fawley ait mis un point d'honneur à savoir qui elle était. Une cousine de Pansy en l’occurrence, effacée et discrète, bonne élève. De toutes manières, le goût des potins que Rosalind cultivait lorsqu'elle était à Poudlard avait été une motivation suffisante pour qu'elle apprenne les noms et les maisons de ses camarades, même s'ils n'étaient pas dans sa promotion. Une habitude. Avoir passé des heures à étudier les arbres généalogiques des dynasties Sang-Pures sous le regard exigeant d'Arthéna avait laissé des traces...
Rosalind ne savait pas si elle se sentait rassurée de voir un visage connu dans ce cimetière, ou bien honteuse d'avoir été vue dans une telle position de faiblesse. Elle se leva, toujours un peu tremblante, et s'adressa à Greengrass.
- Je ne sais pas si tu... vous vous souvenez de moi. La jeune Sang-Pure en oubliait ses manières d'aristocrate; la crise l'avait méchamment sonnée. Rosalind Fawley. J'étais à Serpentard, une promotion au-dessus. Elle sourit faiblement à sa cadette. J'ai lu plusieurs de vos articles d'ailleurs. Je m'intéresse peu à l'histoire contemporaine, mais je les ai trouvés intéressants.
Rosalind ne fit pas mention du dernier article qu'avait publié Greengrass à la Gazette. Ce dernier papier lui avait laissé une impression plus que mitigée. La rouquine se sentit soudain ridicule. La voilà en train de parler articles et souvenirs d'école quand quelques instant auparavant, elle se pliait en deux, tapissant le sol du contenu de son estomac. Elle passa ses mains dans ses boucles rousses. Le mal de tête s'était atténué mais était toujours bien présent. Gênée, elle se tourna vers la Sorcière inconnue.
- Pardon de vous avoir inquiétées... C'est... Je pense que ça va aller maintenant.
Vacillante, Rosalind amorça quelques pas vers la sortie, mais manqua de perdre l'équilibre.
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» Dim 26 Aoû 2018 - 23:48
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» Lun 27 Aoû 2018 - 19:36
Des pissenlits par la racine
Avec Rosalind Fawley et Héra Greengrass
La jeune femme malade tenta de se relever tant bien que mal mais ses jambes ne purent la soutenir, aussi s’agrippa-t-elle au bras de Juliet. La blonde la laissa faire, elle avait bien besoin d’aide. L’inconnue voulut dans un murmure expliquer ce qui lui était arrivé mais elle s’écarta soudainement et brusquement et alla s’effondrer contre une pierre tombale à quelques mètres de là. Dans l’obscurité, la jeune Ollivander ne n’y voyait pas grand-chose mais le bruit qu’émit la pauvre femme lui fit comprendre qu’elle vomissait. Que s’était-il passé pour qu’elle soit aussi mal en point, dans un cimetière qui plus est ? Elle se laissa finalement complètement tomber pour s’assoir contre une tombe.
Juliet ne savait pas vraiment comment réagir et s’aperçut qu’Héra restait immobile. Et puis la malade avait besoin d’un peu de temps pour se ressaisir. Au bout de quelques instants, celle-ci incanta afin de nettoyer ses déjections et grommela faiblement mais suffisamment haut pour que ce soit audible :
-Je ne sais pas ce qu’on peut faire. Je crois que je suis en train de devenir folle.
Quel était le sens de telles paroles ? La sorcière frissonna, la fille les avait prononcées sur un ton égal, comme si tout cela était normal. La jeune Ollivander fut bientôt aveuglé par une forte lumière. Les tombes de pierre grise prirent une teinte blafarde. Malgré la lumière blanche, elle n’était pas sûre d’être rassurée. Certaines choses gagnaient à être cachées dans le noir. L’inconnue avait éclairé l’obscurité du cimetière avec sa baguette. Juliet fut plus à même de distinguer les traits fatigués et apeurés de la Greengrass et elle put détailler la malade. Sous une cascade de cheveux roux, son visage était blême et on y pouvait y lire qu’elle se sentait vaseuse. La jeune femme ne reconnut pas la demoiselle, même si ses traits lui étaient peut-être vaguement familiers.
-Héra Greengrass ? demanda la rouquine, brisant le silence.
Juliet fut surprise, elle s’était jusqu’alors mis en tête que les deux filles s’étaient rendues ensemble au cimetière. Cependant elles n’avaient apparemment pas l’air si proches que ça. La journaliste confirma son identité et l’autre se releva en tremblant mais pour de bon cette fois.
-Je ne sais pas si tu… vous vous souvenez de moi. Rosalind Fawley. J’étais à Serpentard, une promotion au dessus. J’ai lu plusieurs de vos articles d’ailleurs. Je m’intéresse peu à l’histoire contemporaine mais je les ai trouvés intéressants.
Juliet ne pouvait qu’acquiescer – les articles d’Héra étaient très bons – mais ce fut surtout le nom qui fit tilt dans son esprit. Rosalind Fawley. Cette femme n’était pas moins que l’une de ses camarades de Poudlard, une bonne copine d’ailleurs que la jeune Ollivander appréciait beaucoup à l’époque. Elle admirait la prestance et l’élégance qu’avait déjà la fillette à onze, douze ans. Rosa trainait beaucoup avec Pansy, Daphnée et Juliet et elles formaient un bon petit groupe. Que c’était étrange de revoir de la sang-pure des années plus tard dans une telle situation. La rousse se passa la main dans ses boucles, gênée.
-Pardon de vous avoir inquiétées… C’est… Je pense que ça va aller maintenant.
Ce faisant, la Fawley se dirigea vers la sortie du cimetière d’un pas hésitant. Mais elle perdit l’équilibre et faillit tomber une nouvelle fois. Juliet n’allait pas la laisser faire, hors de question qu’elle traine dans les rues de Londres dans son état alors qu’une autre crise pouvait survenir à tout moment. D’autant plus que les gens qu’on croisait à cette heure-là n’étaient pas toujours très bien attentionnés. La sorcière se s’empressa de lui empêcher de sortir. Elle lui saisit un instant la main de Rosalind pour la retenir et la relâcha rapidement, presque brûlée par ce contact physique qui n’était pas dans les habitudes de la jeune Ollivander.
-Je ne serais pas aussi certaine que vous. Qui nous dit que vous pourrez rentrer chez vous sans aucun problème ? Vous n’êtes pas encore rétablie, regardez vous. On ne sait jamais ce qui pourrait vous arriver seule dans votre état aussi tard dans la nuit.
jeune femme chercha de l’approbation dans le regard d’Héra.
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» Lun 3 Sep 2018 - 19:39
Des pissenlits à la racine
Avec Juliet Ollivander et Rosalind Fawley
L'étrange attroupement qui s'était formé dans le cimetière serait resté bien silencieux si l'écrivaine n'avait reprit. En effet, Juliet semblait ne pas vouloir les interrompre et Héra, troublée, ne savait qu'ajouter. Elle n'envisagea même pas de poursuivre la conversation, une énième fois perdue dans ses songes.
" - Je ne sais pas si tu… vous vous souvenez de moi. Rosalind Fawley. J’étais à Serpentard, une promotion au dessus.
Bien sûr qu'elle se souvenait. Aucun des élèves de leurs années n'avait pu l'ignorer. Elle était irrémédiablement liée à ses amis qui n'étaient pas de ceux qu'on oubliait. Même sans ça, le fait qu'elle ait été proche de Pansy aurait suffit. Les cousines qui échangeaient sur d’innombrables sujets avaient forcément déjà évoqué Rosalind.
- J’ai lu plusieurs de vos articles d’ailleurs. Je m’intéresse peu à l’histoire contemporaine mais je les ai trouvés intéressants.
La brunette se trouva gênée par ce compliment, ne lui répondant que par un vague merci et un sourire timide. L'une des choses qu'elle aimait dans le journalisme était justement cet anonymat qu'il était possible de préserver. On lisait son papier sans pour autant toujours le rapporter à son nom. C'était plus simple d'écrire en sachant qu'on ne s'intéressait qu'à ses mots en délaissant sa personne. D'ailleurs, c'était la principale raison pour laquelle elle souhaitait n'être jamais publiée en tant qu'auteure. Elle ne voulait pas être exposée, peu importait que ce soit en bien ou en mal.
- Pardon de vous avoir inquiétées… C’est… Je pense que ça va aller maintenant.
Tout, de ses mots, sa voix et sa démarche hasardeuse, contredisait ses dires. Avant même qu'Héra n'ait le temps de la retenir et l'empêcher de s'éloigner, elle s'en était allée et la stagiaire, plus vive, s'était hâtée de l'arrêter. Celle qui était restée en retrait se dépêcha à son tour d'aller les rejoindre pour soutenir la sang-mêlé.
-Je ne serais pas aussi certaine que vous. Qui nous dit que vous pourrez rentrer chez vous sans aucun problème ? Vous n’êtes pas encore rétablie, regardez vous. On ne sait jamais ce qui pourrait vous arriver seule dans votre état aussi tard dans la nuit.
Le regard que lui lançait Juliet était suffisamment parlant pour qu'elle comprenne qu'elle devait l'appuyer. Elle s'éclaircit donc la voix et continua.
- Oui, on ne vous laissera pas. Inutile de prendre des risques si on peut l'éviter.
Le fait de l'aider lui donnait une certaine assurance associée à une directivité qui n'était habituellement pas sienne. Si elle pouvait éviter qu'il arrive quoi que ce soit de fâcheux à la Fawley, elle s'y appliquerait. Son état l'inquiétait assez pour tout dire. La douleur (avait-elle eu mal?) semblait s'être soudainement déclarée. Elle ne se serait sinon pas trouvée dans un cimetière. Ce n'était donc pas une simple maladie qui la tourmentait.
- Peut-être devrions-nous vous accompagner à Ste-Mangouste ? Sauf si vous préférez aller chez vous pour le moment ? "
Elle n'allait pas non plus la brusquer et l'obliger à voir un médicomage. Ce n'était peut-être pas grand-chose, son état n'était – pour le moment – pas non plus alarmant. En observant son évolution elles pourraient toujours se raviser.
Par Héra Greengrass
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» Mer 5 Sep 2018 - 21:04
DES PISSENLITS PAR LA RACINE
Héra Greengrass & Julliet Olivander
Elle avait bien failli chuter, mais une main ferme la retînt et l'en empêcha. Rosalind voulut se retourner pour remercier l'inconnue, mais celle-ci retira vivement sa main, comme gênée. Fawley dévisagea la blonde Sorcière qui se trouvait près d'elle. C'était étrange, elle lui rappelait vaguement quelqu'un.
- Eh, bien, vous êtes plus solide que vous en avez l'air, dit-elle, presque inaudible, en détaillant la mince silhouette de la jeune femme.
Peut-être était-ce le contre-coup de la crise, ou bien le manque de sommeil qui se faisait sentir, mais elle disait vraiment n'importe quoi ce soir. Au mois, cette fois, elle ne s'était pas évanouie, ce dont elle se réjouit.
- Je ne serais pas aussi certaine que vous. Qui nous dit que vous pourrez rentrer chez vous sans aucun problème ? Vous n’êtes pas encore rétablie, regardez vous. On ne sait jamais ce qui pourrait vous arriver seule dans votre état aussi tard dans la nuit.
Rosalind eut une pensée pour la jeune femme qu'elle avait trouvée dans la rue, à terre et dont le cou et l'épaule avait été tailladés. Effectivement, il n'était peut-être pas très judicieux de rentrer seule à son appartement. Pourtant l'idée de devoir se reposer encore sur les deux Sorcières la dérangeait.
- Oui, on ne vous laissera pas. Inutile de prendre des risques si on peut l'éviter.
Héra avait parlé d'une voix ferme, ce qui surprit Fawley. Elle releva la tête.
- Peut-être devrions-nous vous accompagner à Ste-Mangouste? Sauf si vous préférez aller chez vous pour le moment?
- Pas Sainte-Mangouste.
Malgré sa faiblesse, Rosalind avait été catégorique. Récemment, l'idée de consulter un médicomage au sujet de ses migraines à répétition avait germé dans son esprit. Mais elle ne se sentait pas prête. Quelque part, elle se doutait que ses maux n'étaient pas purement physiques, et elle repoussait le moment où un diagnostic serait posé. - Vous savez... Ça finit toujours pas passer, reprit-elle d'une voix terne. Je ne veux pas vous faire perdre votre temps, mais si vous y tenez... j'habite au Chemin de Traverse. Par contre, je doute que le transplanage soit une bonne idée.
L'idée de disparaître dans un tourbillon lui levait déjà le cœur. Elle resserra sur elle les pans de son manteau, frissonnante, quand soudain, elle se raidit. Elle avait entendu quelque chose. Comme un grognement qui émanait des tombes.
Bio : Certains disent que son nom est Ursula, d'autres qu'elle n'est qu'une ombre sans vie. Tu la croiseras au détour de l'allée des Embrumes et, si tu as de la chance, au lieu d'aboyer elle lira ton destin dans la paume de tes mains.
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» Mer 5 Sep 2018 - 21:04
Le membre 'Rosalind Fawley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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» Lun 1 Oct 2018 - 0:16
Des pissenlits par la racine
Avec Rosalind Fawley et Héra Greengrass
Juliet avait réussi à empêcher une nouvelle chute de Rosalind et celle-ci se retourna, l’observant réellement pour la première fois. La jeune femme se sentait légèrement mal à l’aise sous ce regard qui la parcourait de haut en bas mais la belle rousse se contenta de lui murmurer :
-Eh bien vous êtes plus solide que vous en avez l’air.
La sorcière sourit faiblement, elle était assez intimidée par la Fawley qu’elle ne connaissait finalement presque pas et qui même en étant mal en point dans un cimetière dégageait une aura particulière, une sorte de prestance. Héra vola à la rescousse de sa stagiaire, bien consciente qu’il était inconcevable de laisser aller Rosalind dans les rues de Londres à cette heure là.
-Oui, on ne vous laissera pas. Inutile de prendre des risques si on peut l’éviter. Peut-être devrions-nous vous accompagner à Ste-Mangouste ? Sauf si vous préférez aller chez vous pour le moment ?
Héra avait parlé d’un ton ferme qui se voulait rassurant et savait exactement quoi dire, elle se débrouillait bien mieux que la jeune Ollivander. Mais à l’évocation du nom de l’hôpital londonien une lueur effrayée s’alluma dans les yeux de la rousse.
-Pas Sainte-Mangouste.
Ce refus se voulait catégorique et sans appel, il fit naître le soupçon dans l’esprit de Juliet. Ne pas vouloir aller à l’hôpital si l’on considérait ne pas être assez malade pour ça était une chose, mais la réponse de Rosalind avait été immédiate, comme un réflexe. Ceux qui étaient absolument contre toute consultation avaient généralement quelque chose à cacher, quelque chose de plus profond qui remuait en eux. La Fawley dut se dire également que quelques explications étaient nécessaires puisqu’elle se justifia :
-Vous savez… Ca finit toujours par passer. Je ne veux pas vous faire perdre votre temps mais si vous y tenez…j’habite au Chemin de Traverse. Par contre, je doute que le transplanage soit une bonne idée.
Quel était donc « ça » ? Ca qui apparemment s’était produit par le passé et qui n’était plus une surprise pour la belle rousse. Juliet ne comptait pas s’en arrêter là.
-Excusez-moi, mais puis-je vous demander ce qui vous est arrivé ? J’ose espérer que ça ne se reproduira pas de sitôt. Cela pourrait arriver dans des situations disons… plus délicates.
La jeune Ollivander se préoccupait réellement du cas de Rosalind. Qui pouvait donc bien s’habituer à la routine de telles crises ?
Un grognement résonna dans le silence du cimetière. Juliet se retourna, sur le qui-vive. Elle que le lieu lugubre n’effrayait pas vraiment devait se rendre à l’évidence, un rien suffisait à le rendre inquiétant. La jeune femme mue par un réflexe pavlovien sortit sa baguette. On ne savait rien, ce son pouvait très bien venir d’un animal errant comme de quelque chose de bien pire.
-Lumos, incanta Juliet.
L’obscurité du cimetière fut soudainement éclairée par l’éclatante lumière, aveuglant presque la sorcière.
Par Héra Greengrass
Héra Greengrass
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Bio : Espace pour insérer une courte bio de ton sorcier ou toute information qu'il te semblerait judicieux de préciser.
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» Mar 2 Oct 2018 - 0:19
Des pissenlits à la racine
Avec Juliet Ollivander et Rosalind Fawley
" - Pas Sainte-Mangouste.
Sa réaction avait été étonnement vive. Au-delà de la rebuter, cette idée avait l'air de l'effrayer. Elle craignait de se rendre à l'hôpital. Redoutait-elle d'être auscultée ou diagnostiquée ? Elle pouvait avoir vécu quelques expériences traumatisantes avec des médicomages peu méticuleux – ça arrivait – mais sinon préférer nier les conditions réelles de son état. Ce qui ne s'apparentait qu'à un mal passager pourrait se révéler être bien plus.
- Vous savez… Ça finit toujours par passer. Je ne veux pas vous faire perdre votre temps mais si vous y tenez…j’habite au Chemin de Traverse. Par contre, je doute que le transplanage soit une bonne idée.
Héra, sans parler, écoutait. Toujours. Ce mot semblait raisonner dans l'obscurité mortuaire. Il allait frapper chaque stèle pour ne leur en revenir qu'avec plus de force, plus de sens. Un écho silencieux. Toujours. Habitude, fréquence, répétitivité. Encore et encore. Toujours.
Ce n'était donc pas un étourdissement de passade mais bien des maux routiniers qui la tourmentaient. On ne pouvait néanmoins s'imaginer qu'elle connaisse leur provenance. Ses regards incertains et les doutes qui la hantaient ne trompaient pas. Sa nonchalance factice non plus. Elle n'avait pas peur d'être examinée, elle avait peur de savoir. Peut-être même avait-elle peur qu'on sache.
- Excusez-moi, mais puis-je vous demander ce qui vous est arrivé ? J’ose espérer que ça ne se reproduira pas de sitôt. Cela pourrait arriver dans des situations disons… plus délicates.
La journaliste observa sa stagiaire, perdue. N'avaient-elles pas entendu les mêmes phrases ? Il lui semblait évident que cela se reproduirait. Dans quelques heures, jours, ou mois à venir, elle n'en avait aucune idée. Bien trop vite, probablement. La sorcière ne le contrôlait pas, cela devait survenir n'importe quand, et pas qu'en pleine nuit dans un lieu des plus macabres.
Ne voulant faire part de ses hypothèses à aucune de ses compagnes, elle se contenta de se taire en considérant la rouquine, soucieuse. Jamais Juliet n'obtiendrait de réponse. En concédant que la malade soit capable d'en formuler une, elle la garderait pour elle sans la partager avec personne. Enfin, pas à deux inconnues du moins. Son secret ne serait pas révélé ainsi même si la brune s'interrogeait sur le sujet qui nécessité tant de dissimulations.
Elle n'eut pas le temps de s'y attarder puisqu'un profond grognement retentit à travers le calme du cimetière. L'historienne n'aurait su définir d'où il provenait. Derrière elles, ou devant peut-être. Le son s'élevait et rôdait. La menace se mouvait pour se jouer de leur effroi.
Juliet fut la première à réagir, illuminant violemment les environs. Au vu de ce qui les entourait elles semblaient être seules. Rien ne pouvait pour autant le leur garantir.
- Venez, proposa Héra en fixant la sortie, il est plus que temps de rentrer. "
Elle se dirigea alors vers le duo pour les aider à avancer. Ce qui n'avait été qu'une balade nocturne à visée curative se transformait en elle-ne-savait-trop-quoi, mais ça ne lui plaisait pas.
Par Héra Greengrass
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» Jeu 4 Oct 2018 - 12:53
DES PISSENLITS PAR LA RACINE
Héra Greengrass & Julliet Olivander
Le raclement guttural semblait se mouvoir dans l'obscurité environnante, au-delà du halo de lumière qu'avait créé la Sorcière blonde. Était-ce un animal? Rosalind ne parvenait pas à identifier précisément la teneur du son qui les avait mises sur le qui-vive.
Elle fit quelques pas en arrière, reculant vers le portail du cimetière, et s'assura que sa baguette se trouvait toujours bien dans la poche de son manteau. La rouquine ne se sentait pas vraiment dans les meilleures dispositions pour faire face à une éventuelle menace. Peut-être était-ce le bon moment pour prendre congés des âmes qui reposaient dans ce cimetière.
Greengrass semblait de cet avis et amorça un mouvement vers la sortie.
- Venez, il est plus que temps de rentrer.
- Sage proposition,, acquiesça Fawley avec un regard reconnaissant pour la jeune journaliste.
Le portail se referma en grinçant derrière les trois Sorcières qui s'éloignaient à pas vifs du cimetière. Elles n'en avaient pas parlé, mais il était clair que le bruit sourd et bestial qui avait résonné plus tôt avait pressé leur départ.
"Excusez-moi, mais puis-je vous demander ce qui vous est arrivé ? J’ose espérer que ça ne se reproduira pas de sitôt. Cela pourrait arriver dans des situations disons… plus délicates." Ces paroles tournaient dans la tête de Rosalind. Elle n'avait pas répondu aux inquiétudes de la Sorcière blonde. Et même si elle n'avait pas été interrompue, elle ne l'aurait pas fait. Parce qu'elle en était incapable. Elle allait marcher doucement jusqu'à chez elle et retrouver le confort rassurant de son appartement. Oublier les hallucinations qu'elle avait eues dans le cimetière. Tout comme elle l'avait fait après son rendez-vous avec Nott. Et comme la crise violente qui l'avait saisie en Italie. Le déni. La fuite. L'exil qu'on prolonge pour ne pas avoir à faire face à ses démons. Cela avait fini par devenir une fâcheuse habitude. Elle eut une pensée incongrue pour Gwendoline. Pas la Fantasque, non, mais l'héroïne dont elle avait écrit les aventures quand elle était petite fille. Une saga inachevée contenue dans une multitude de carnets bourrée de textes épars. Gwendoline, la belle, la forte, la courageuse... Gwendoline qui aurait su quoi faire, qui n'aurait pas fui, que ce soient devant de douloureux fantômes du passé, ou ceux de passage, rencontrés au détour d'une tombe.
Les pas des trois femmes résonnaient dans les rues obscures de Londres et bientôt leurs capes et manteaux se confondirent avec la nuit. Quelle qu'ait été la créature les ayant effrayées, elle ne les suivit pas. Le cimetière retrouva son silence désolé et pesant. Les branches des arbres s'agitaient doucement au dessus des tombes où les morts reposaient, assurés, eux, de ne plus jamais être en proie aux affres de l'insomnie.
Spoiler:
Dernier post et dernier tirage pour valider l'Impero! J'ai pris votre LA pour sortir du cimetière, Ju', si ça ne te va pas, n'hésite pas à me le dire
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» Jeu 4 Oct 2018 - 12:53
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