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Magic Never Dies :: Coeur du Londres sorcier :: Chemin de Traverse :: Ollivander's
 
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» Lun 20 Aoû 2018 - 19:00    
 

Casser sa tirelireavec flores
Sacrée Flores. En retard, comme d'hab'. Par contre si c'est toi qui as le malheur de la faire attendre cinq petites minutes, je peux te dire que tu n'as pas fini d'en entendre parler...

Je me recule au centre de la rue piétonne pour avoir la fenêtre de son appartement en ligne de mire.

-EH! FLORES! TU DESCENDS OU BIEN? IL PLEUT JE TE SIGNALE!


Ouais. Il pleut. Il paraît que c'est le printemps à Londres, mais personnellement, j'ai quelques doutes. Brouillard, pluie, brouillard, pluie, oh! miracle! une minuscule éclaircie, puis brouillard, pluie, brouillard. Voilà, en résumé, la météo d'ici. Heureusement que la ville a d'autres choses à offrir parce que si c'était pour le climat... j'aurais mis un maximum de distance entre moi et Big Ben. Et comme je suis sorti de chez moi sans prêter attention au ciel, j'ai oublié de m'équiper d'un parapluie.

Je remonte au maximum la fermeture éclair de mon blouson et j'enfonce mon menton dans le col. Je sens les gouttes de pluie s'infilter dans mes cheveux et qui commencent à dégouliner sur mon front. Si seulement il y avait une boutique, un café, je sais pas moi, un truc ouvert dans sa rue! Ou même un porche! Mais rien, que dalle, nada. D'ici qu'elle descende, je vais être complètement trempé. Si je tombe malade, je vais lui faire sa fête à la Flor.

Je suis tenté de rebrousser chemin et de courir retrouver mon appart. Miteux, certes, mais sec. Mais aujourd'hui je me suis fixé un objectif, cette perspective m'a tenu en haleine toute la journée, et il est pas question que je rentre chez moi bredouille. Aujourd'hui, je m'achète une baguette. Ma première baguette.

La première fois que j'ai croisé des Sorciers européens, j'avoue que je me suis bien marré en les voyant agiter leurs petits bouts de bois. À Uagadou, seuls les élèves en transfert en avaient, et ça arrivait que les profs en conseillent aux étudiants débutants qui avaient du mal à canaliser leur puissance. (Comme quand t'apprends à faire du vélo avec des petites roues, quoi.) C'était cruel, c'est vrai, mais ils étaient la risée de toute l'école.

Puis j'ai entendu parler d'Ollivanders et j'ai un peu révisé mon point de vue. J'aime les artefacts magiques en tous genres, et, au final, les baguettes en sont, ni plus ni moins. Et en discutant avec des Anglais - après les avoir gentiment mis en boîte - j'ai appris que les baguettes pouvaient avoir des effets intéressants sur la magie. Modeler, donner une couleur plus prononcée, styliser, renforcer les sorts... Ça a fait son bout de chemin dans ma tête et je me suis dit que, vu que j'étais en Angleterre pour un bout de temps, je pourrais moi aussi avoir ma propre baguette. J'ai un peu grimacé quand j'ai vu les prix, mais je me suis décidé quand même. Trop curieux, trop excité à l'idée de tester une "nouvelle" forme de magie.

Sentant un regain d'enthousiasme en rêvant à ma future acquisition, je beugle de nouveau en direction de la fenêtre de Flores. Et pour la faire venir plus vite, je prends un ton de fausset insupportable.

- ADDIIIIIIIIIIIIIE!
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» Lun 20 Aoû 2018 - 20:02    
 
Casser la tirelire

Addie & Sam
Ou plutôt comment casser les secrets des code, comme dirait les petits rigolos
Toujours pleine de vitalité, Adélia avait toujours su se lever promptement. Du moins, lorsque le réveil se décidait à sonner. Ce matin-là, alors qu'elle avait rendez-vous avec Sam pour faire un tour à Ollivander, celui-ci lui avait fait défaut. Ce qui expliquait sans nul doute pourquoi son ami criait sa fenêtre, tel un Roméo des temps modernes. Mais en beaucoup moins romantique. Il apprendrait peut-être avec le temps.

- EH ! FLORES ! TU DESCENDS OU BIEN ? IL PLEUT JE TE SIGNALE !

Sam était arrivé une année avant la brésilienne en Angleterre. Pourtant, il s'était bien moins fait à la fatalité qui alimentait le quotidien de ces faces blanches comme la lune : il ne faisait jamais beau ici. Adélia avait connu ici le pire hiver jamais vécu par sa peau sensible. De la neige. Et puis quoi encore ? C'était bien beau, mais très froid. Trop froid.

La jeune femme finit par sauter dans ses chaussures qu'elle laça rapidement et se redressa pour lancer un coup d'œil à son miroir. Déplorable. Sans sa baguette - qui reposait, brisée en deux - bien au fond de sa poche - il était bien difficile de dompter sa chevelure rebelle ou de mettre en valeur son visage. Mais elle se voyait mal faire quelque chose de plus et puis, elle n'était pas si horrible que cela. Enfin, elle tenta de s'en convaincre.

En revenant, hier soir, elle n'était pas belle à voir. Heureusement, les sorts dont elle avait été victime n'avait pas touché son visage. Ses vêtements cachaient ses meurtrissures avec brio. Elle prendrait garde de ne pas modifier la position de son écharpe, de peur de trop dévoiler la balafre qui s'étendait sur son cou jusque sous son menton.

Mais Sam ne se douterait de rien. Elle s'était fait la promesse de ne rien montrer de ce qui avait pu se passer, de ne pas céder et laisser les événements la rattraper. Alors elle demeurerait forte, sourirait, agirait comme toujours et reprendrait sa vie comme si de rien n'était. C'était la meilleure chose à faire, elle le savait.

Elle n'aurait plus jamais peur comme la veille où elle s'était sentie si faible.

Jamais.

- ADDIIIIIIIIIIIIIE!

- J'ARRIVE !

Elle ne laissa pas une seconde occasion à Sam de crier dans la rue - elle n'avait pas forcément envie d'avoir ses voisins sur le dos - et claqua la porte de son appartement. Elle descendit quelques marches avant de grogner, se souvenant soudainement que, sans baguette, elle devait verrouiller la serrure de manière manuelle. Il faudrait qu'elle pense à demander à son ami Ougandais comment il parvenait à n'utiliser que ses mains. Ce devait être bien commode.

Lorsqu'il lui avait proposé de l'accompagner dans sa recherche de la baguette, elle n'avait pas vraiment compris cette envie. Ces instruments magiques comptaient beaucoup trop cher et il voulait dépenser ses Gallions pour quelque chose dont il n'avait même pas besoin ? C'était incompréhensible. Mais elle avait sauté sur l'occasion de sortir un peu de chez elle et de passer du temps avec son ami.

Surtout que cela l'arrangeait bien aujourd'hui, puisqu'elle avait brisé sa baguette la veille. Un tour chez Ollivander ne serait pas de trop pour elle non plus.

Enfin, elle fut prête et descendit dans sa cage d'escalier étroite pour sortir de chez elle. Elle rejoignit son ami qui s'époumonait dans la rue. On faisait plus patient et discret que lui. Mais on oubliait vite ses défauts à la vue de sa belle gueule.

- Je suis sûre que t'as rameuté Londres entier avec tes cris. Tu sais, t'aurais juste pu monter, je t'aurais ouvert. Mais bon, ça te va bien l'effet chien mouillé, donc je ne dirais rien. Tu voudrais pas nous ouvrir un parapluie magique ? Moi par contre, j'ai pas passé du temps à me coiffer pour que tous mes efforts soient vains.

Adélia évita de mentionner sa baguette à elle. Elle n'avait aucune envie de s'étendre sur le triste destin qu'avait connu celle-ci. Elle se débrouillerait pour la passer discrètement à Ollivander tandis que Sam choisirait sa baguette, un processus très long et fastidieux, mais empreint d'une magie sans équivalent. Elle se souviendrait toujours du moment où elle avait été choisie par la sienne. Elle espérait ardemment que le vendeur de baguettes pourrait la réparer.

- Bon, on bouge ? On est pas venu là pour servir de lampadaires à ce que je sache.

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» Mar 21 Aoû 2018 - 0:27    
 

Casser sa tirelireavec flores
Ah ben voilà! Miss Brésil daigne enfin montrer le bout de son nez! Pas trop tôt.

- Je suis sûre que t'as rameuté Londres entier avec tes cris. Tu sais, t'aurais juste pu monter, je t'aurais ouvert. Mais bon, ça te va bien l'effet chien mouillé, donc je ne dirais rien.


Non, mais j'y crois pas. Ça va être de ma faute, en plus!

- Je suis pas demeuré, j'ai sonné figure toi. Plusieurs fois! Tu faisais quoi? Tu dormais?


J'ai dit ça à moitié pour plaisanter mais en jetant un nouveau coup d’œil au visage de ma pote, je me dis que je dois pas être loin de la vérité. D'ailleurs, j'ai même l'impression que y a un truc qui cloche à moitié. Mais non, je me fais des idées. Flores affiche le même sourire radieux que d'habitude. Enfin un peu de chaleur par ce temps tout triste!

- Tu voudrais pas nous ouvrir un parapluie magique ? Moi par contre, j'ai pas passé du temps à me coiffer pour que tous mes efforts soient vains.

"Genre tu t'es coiffée!" Je le pense très fortement mais je le dis pas. Les filles sont chatouilleuses quand on leur parle de leurs cheveux et j'ai pas envie de me faire engueuler et de perdre encore plus de temps. Un parapluie magique? Elle en a de bonnes! Si je savais comment jeter un tel sort, y a belle lurette que je me serais mis à l'abri! Le seul truc que j'avais pu faire c'était de vaguement imperméabiliser ma tête et ma veste. J'avais eu trop peu l'occasion de pratiquer ce sortilège et les résultats, sans surprise, étaient plutôt décevants. En grommelant, je m'approche de la brunette.

- Si j'avais un parapluie, je serais dessous, au sec! En attendant, la seule chose que je peux te proposer c'est ça.

Je frotte rapidement mes doigts contre le creux de ma paume avant de survoler de ma main la tignasse bouclée de la Sorcière.

- Impervius.

Et j'en remets une couche à moi aussi, ce qui a pour effet de me sécher... légèrement.

- Voilà, mais ça a pas super bien marché sur moi, comme tu peux le voir, alors t'attends pas à des miracles! Je prends pas les réclamations!

- Bon, on bouge ? On est pas venu là pour servir de lampadaires à ce que je sache.

C'est ce que je me dis depuis une demi-heure maintenant. Il est temps de foncer s'acheter une baguette! Je souris à Flores de toutes mes dents.

- Ouep. Tout à fait d'accord! Les lampadaires, c'est pour les chiens mouillés! On court?

Et sans attendre sa réponse, je saisis le bras de la Brésilienne et je l'entraîne à fond de train vers l'Allée de Traverse. En slalomant entre les passants - et en évitant de justesse une ou deux collisions - on arrive en un temps record devant la boutique Ollivanders. Je lâche le bras d'Addie, j'ouvre la porte de la boutique et je me retourne vers elle avec un sourire qui s'étale jusqu'à mes oreilles.

- C'est dément, non? Le grand Sam Wit va être choisi par un bout de bois! J'espère que t'es consciente de la chance que tu as d'assister à ça!
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» Mar 21 Aoû 2018 - 5:39    
 
Casser la tirelire

Addie & Sam
Ou plutôt comment casser les secrets des codes, comme dirait les petits rigolos
Sam a l'air ra-vi de la voir. Enfin, surtout content de pouvoir bouger, trop longtemps qu'il l'attends sous la pluie, le pauvre.

- Je suis pas demeuré, j'ai sonné figure toi. Plusieurs fois ! Tu faisais quoi ? Tu dormais ?

La veille, en rentrant chez elle, ses pensées n'étaient pas vraiment tournées vers son réveil. Elle avait simplement oublié de le régler pour rejoindre Sam à la bonne heure. C'était des choses qui arrivait, il n'allait pas non plus lui faire la gueule pour un petit retard. Ce n'était pas son genre à lui.

- Non, je baisais avec le voisin, on était trop occupé pour t'entendre, lança Adélia en roulant des yeux. J'ai juste eut une panne de réveil, ce con n'a pas sonné. Sérieusement, la technologie magique, du grand n'importe quoi ! Si ça continue, j'vais aller me fournir chez les Moldus !

Adélia laissa son ami passer sa main sur sa tête en lança un Impervius. Même si elle adorait cette idée de magie sans les mains, cela la mettait toujours mal à l'aise. Elle n'était vraiment pas habituée ! Mais le concept était tellement cool qu'elle avait des étoiles pleins les yeux lorsque son ami utilisait cette drôle de sorcellerie. Aujourd'hui, si son sourire était aussi large que d'habitude, ses yeux ne pétillaient pas comme auparavant.

- Voilà, mais ça a pas super bien marché sur moi, comme tu peux le voir, alors t'attends pas à des miracles ! Je prends pas les réclamations !

- Du grand Sam Wit quoi ! On ne réussit qu'à moitié ce qu'on entreprend !

Le grand sourire que lui adresse son ami la rassure. Si son petit monde à elle semble s'être éteint, ses proches n'ont pas changé, sont toujours les mêmes.

- Ouep. Tout à fait d'accord ! Les lampadaires, c'est pour les chiens mouillés ! On court ?

- On court !

Dès l'instant où Sam saisit son bras pour l'entraîner dans une course folle, elle le regrette. Son corps meurtri la lance de tous côté lorsqu'ils bousculent les passants et se fraient un chemin. Mais elle s'en moque, suit son ami sans poser de question. Elle préfère profiter de la vie que de s'arrêter et de vivre recluse. Alors, elle sourit de toute ces dents, sous les yeux des sorciers étonnés qui peuplent le Chemin de Traverse.

- C'est dément, non ? Le grand Sam Wit va être choisi par un bout de bois ! J'espère que t'es consciente de la chance que tu as d'assister à ça !

- Fais pas ton Evan, toi, t'as rien d'exceptionnel, mon coco. T'es juste un Africain qui veut faire comme le reste du monde quoi !

Avec un sourire Adélia le pousse dans la boutique. Quel petit idiot. Sûrement pour ça qu'il est un si bon ami.

Elle n'était encore jamais entrée chez Ollivander. Il faut dire que sa baguette, elle l'a acheté au Brésil il y a de nombreuses années. Plus de dix ! Que le temps passe vite… Ici, c'est assez différent, mais en même temps très semblable. Adélia retrouve une atmosphère identique, celle que tout jeune sorcier éprouve en pénétrant dans un lieu pareil. C'est dommage que Sam en est été privé si longtemps. Elle espère que la sensation est identique, même adulte. Ce serait trop dommage pour lui.
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» Mer 22 Aoû 2018 - 18:33    
 

Casser sa tirelireavec flores
- Fais pas ton Evan, toi, t'as rien d'exceptionnel, mon coco. T'es juste un Africain qui veut faire comme le reste du monde quoi!

J'ai pas le temps de répondre à sa pique, Flores me pousse dans la boutique et la porte se referme sur ce fichu temps londonien. La boutique est poussiéreuse et pas franchement éclairée, mais bon, ça me change pas tellement de Barjow et Beurk. Par contre, on entend pas une mouche voler, y a un silence de mort. Je vois toutes les étagères bourrées à craquer de boîtes rectangulaires; certaines sont empilées de manière foutraque, à même le sol. Ça m'emmerde de l'admettre, mais je suis un peu impressionné. Y a comme un truc dans ce magasin qui me rappelle les chapelles et les églises de mon enfance, un truc quasi-religieux, et j'ai horreur de ça.

Bon. Les souvenirs de quand j'étais gamin, c'est pas au programme de ma journée. Moi, je suis là pour m'acheter une baguette! J'avance vers le comptoir en faisant bien claquer la semelle de mes chaussures sur le plancher - trop de silence, ça me met mal à l'aise - et je tape vigoureusement sur la sonnette qui est posée sur le bureau. Et je tousse une ou deux fois, fort, histoire que le boutiquier comprenne bien qu'il a des clients.

Avec une moue satisfaite, je me tourne vers Flores. Finalement, mon sort a pas si mal marché que ça: ses cheveux ont l'air d'avoir échappé à la pluie. Je la regarde, prêt à lui sortir une vanne sur sa mine fatiguée, mais au dernier moment, je me retiens. Je sais pas pourquoi. Je sens que y a quelque chose chez elle qui n'est pas tout à fait comme d'habitude.

- Ça va Flor?

J'ai à peine le temps d'entendre sa réponse qu'un vieil homme émerge brusquement d'un des rayons. Il a pas fait de bruit et il a bien failli me faire sursauter. Sans rien dire, il vient se placer juste devant moi et plante son regard bleu dans le mien. Il ne nous salue pas, rien. Juste, il me regarde. Assez longtemps pour que ça finisse par devenir inconfortable.

- Euh, bonjour, je commence, je viens pour...

- Evidemment.

Ah. Bon, ben d'accord. Le vieux a répondu d'une voix douce, égale, et définitive. Mais il a pas bougé d'un pouce et continue de me fixer. Comme je suis pas sûr de l'attitude à adopter, je soutiens son regard et, pour une fois, je reste cois. Je sais pas ce qui le décide, mais au bout d'un long moment, il se détourne et se dirige droit vers une étagère. Pendant qu'il a le dos tourné, je glisse un regard à Addie et je tords ma bouche en une grimace, l'air de dire: "il a un grain le papy!".

- C'est une première, alors...

C'est pas vrai! C'est comme s'il glissait sur le parquet sans le toucher! Pour le coup, j'ai carrément sursauté et j'imagine que Flores n'a pas fini de se payer ma tronche. Le vieil homme est de nouveau en face de moi et soulève le couvercle d'une des boîtes en carton. Il saisit doucement la baguette qui se trouve à l'intérieur et me la présente. Il y a une petite lueur dans son œil que je n'arrive pas à interpréter. Une certaine forme d'excitation, peut-être.

Curieux, je prends l'objet et la regarde attentivement. Ça me fait drôle de tenir une baguette.

- Eh bien? Allez-y!


Euh... Je n'ai pas la moindre idée de ce que je suis sensé faire, mais soit. Je singe les Sorciers européens et j'agite maladroitement le bâton de bois.

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Certains disent que son nom est Ursula, d'autres qu'elle n'est qu'une ombre sans vie. Tu la croiseras au détour de l'allée des Embrumes et, si tu as de la chance, au lieu d'aboyer elle lira ton destin dans la paume de tes mains.

Sorcier de sang inconnu
Voyant (faculté innée)
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» Mer 22 Aoû 2018 - 18:33    
 
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» Jeu 23 Aoû 2018 - 22:17    
 
Casser la tirelire

Addie & Sam
Ou plutôt comment casser les secrets des codes, comme dirait les petits rigolos
Sam, ou le roi de la discrétion.

Il entre à peine dans un endroit aussi silencieux qu'un cimetière - et Evan sait bien qu'elle en connait un rayon sur le sujet - et ne peut pas s'empêcher d'emplir les lieux de sa présence. C'est peut-être pour ça qu'Adélia l'a adopté comme ami. Il est bien rare de s'ennuyer en sa compagnie.

- Ça va Flor?

Cette question fait presque sursauter la jeune femme qui se retourne immédiatement vers Sam. Mais elle se reprend vite. Pas le temps de vérifier dans le miroir si elle a sa tête habituelle. On se contente d'un levage de sourcil arrogant, d'un sourire en coin, puis on ébouriffe les cheveux de Sam.

- Aussi bien que ma tignasse ! Non, mais sérieux, Sam, t'as vu dans quel état elle est ? T'as ruiné tous mes efforts de ce matin. Plus aucune raison de te faire poiroter sous la pluie, quoi. Il était grand temps que tu t'achètes une baguette toi ! Peut-être tu deviendras plus efficace, qui sait ?

Mais Sam n'a pas vraiment l'air de l'écouter. C'est peut-être mieux ainsi, comme ça il ne creuse pas trop. Enfin, ce serait mieux s'il ne prenait pas cette tête de benêt intersidéral en contemplant Ollivander. Elle aurait un peu moins honte de trainer avec lui.

- Euh, bonjour, je viens pour...

- Evidemment.

Tiens, enfin quelqu'un qui fait taire son ami. Une bonne chose qu'elle ait trouvé Ollivander. C'est pas tous les jours que le mythomane la ferme. Elle répond en louchant à la grimace de Sam. Au moins, il n'est pas seul pour faire face à ce drôle de bonhomme. Mais tout de même, toute cet argent claquée pour un pauvre morceau de bois… Quand elle pense à tous ces verres qu'il aurait pu lui payer, elle enrage.

- C'est une première, alors...

Adélia a presque l'impression qu'ils causent de la première fois qu'ils ont utilisé leur autre baguette. Mais elle ne dit rien et sourit devant l'air perdu de Sam. Ollivander lui présente un morceau de bois - elle ne sait pas vraiment faire la différence entre chêne et pin, c'est du bois quoi - qu'il hésite à prendre. En même temps, il a pas bien l'habitude le petit.

- Eh bien ? Allez-y !

Quelqu'un qui donne des ordres à Sam, Adélia adhère totalement. Par contre, elle apprécie beaucoup moins le coup de vent qui suit.

Lorsque Sam se décide à essayer sa baguette, ils se retrouvent tous deux projeté en arrière. Adélia heurte une étagère avec un cri et grogne tandis que les boites dégringolent autour - mais aussi sur - elle. Quelques bleus de plus, ça ne fera pas grande différence. Mais bon, elle ne manquera pas pour autant de tempêter sur Sam, cet idiot incapable de faire correctement de la magie.

Ses pensées de vengeance s'éteignent vite lorsqu'elle découvre que son écharpe a glissé de son cou. La gorge nouée, incapable de relever les yeux vers Sam qui, soit la regarde avec un grand regard interrogateur, soit n'a rien vu, elle réajuste le tissu et se relève, toute fière et droite. Pas question de montrer quoi que ce soit.

- D'abord la pluie, ensuite cette rafale ? Bah dis donc, Sam, tu t'es décidé à faire vivre un enfer à mes cheveux aujourd'hui, ou quoi ?

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» Ven 24 Aoû 2018 - 18:10    
 

Casser sa tirelireavec flores
Wouch! Je sais pas si c'est ce qui fallait faire mais c'est puissant ce machin! Comme Addie, je me retrouve le dos plaqué contre une des étagères, sous une pluie de boîtes qui nous dégringolent sur la tête. J'éclate de rire. Ça commence à me plaire cette histoire! Je me redresse et tourne mon visage hilare vers Flores. Mais elle ne semble pas partager mon amusement. Ben quoi, deux-trois boîtes sur le crâne, c'est pas non plus la mort!

Elle se dégage de l'étagère en grognant, et je me rends compte que son écharpe a glissé le long de son épaule, lui dévoilant la gorge. C'est à ce moment que je la vois, la balafre qui court de son cou jusqu'en dessous de son menton. Une sale blessure. Et elle a pas pu se faire ça toute seule. Ça a pas l'air profond à première vue, mais ça doit lui faire mal. Ben dis donc, on t'a pas ratée Flores... Alors c'était ça le problème. J'étais pas complètement à côté de la plaque. Je fronce les sourcils et lui lance un regard plein de questions. Mais elle ne me regarde pas. Vivement, elle remet en place son écharpe, et se redresse, le menton bien droit devant elle.

J'hésite une fraction de seconde. C'est vrai qu'on passe beaucoup de temps ensemble, mais je la connais pas si bien que ça Addie. Six mois c'est court. Du coup je me comporte comme j'aurais aimé qu'on le fasse avec moi. Je dis rien. J'aurais détesté qu'on me parle comme à une victime.

De toutes façons, j'ai pas le temps. Ce vieil hibou de vendeur est déjà sur moi et me reprend la baguette des mains.

- Non, non, non et non...

Et il repart aussi sec dans les rayons en marmonnant dans sa barbe.

- D'abord la pluie, ensuite cette rafale ? Bah dis donc, Sam, tu t'es décidé à faire vivre un enfer à mes cheveux aujourd'hui, ou quoi ?

Donc c'est ça ta stratégie Addie? Tu vas parler toute la journée de tes cheveux pour pas que je t'interroge sur ce qui se cache sous ton écharpe? Mais t'inquiète pas ma grande, si tu veux rien dire, c'est pas moi qui vais te tirer les vers du nez.

Je m'approche et lui remets en place les quelques boucles qui font la danse de Saint-Guy autour de sa tête. Ouais. On peut pas dire que ça change grand chose. Pour finir, je lui ébouriffe la crinière un bon coup.

- Voilà, comme ça c'est réglé. Autant aller dans le total look.
Et parce que je pressens que la moutarde lui monte au nez, j'ajoute gentiment, Allez, arrête de râler, t'es très mignonne comme ça Flor.

En plus c'est vrai. Même fatiguée, même avec ses cheveux en bataille, elle est jolie la Flores. Je lui fais un clin d’œil et je me détourne. Je scrute les rayons pour voir où est parti le Sorcier aux cheveux gris et filasses. Mais j'ai pas longtemps à attendre, le voilà déjà de retour avec une nouvelle boîte. Il a pas l'air affolé du désordre que je viens de mettre dans sa boutique, au contraire, il a plutôt l'air amusé. Cette fois, il prend ma main gauche dans la sienne et enfonce son pouce dans ma paume.

- Hum. Vous êtes bien gaucher?


- Oui. Enfin, pour les baguettes, je sais pas, j'ai jamais...


- Oui, oui, me coupe-t-il en agitant la tête comme si j'étais sur le point de dire une grosse bêtise. Et derechef, il me place une nouvelle baguette dans la main.

Cette fois, j'ai même pas le temps de l'agiter que...


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» Ven 24 Aoû 2018 - 20:50    
 





  • Samuel Wit



  • Garrick Ollivander


Casser la tirelire





  • Ollivander doit vraiment être un génie pour comprendre que la baguette qu'il a proposé n'est pas la bonne. Adélia est époustouflée… Elle le laisse grommeler dans sa barbe tout en tournant son regard vers son ami à l'air un peu perdu, à qui l'on a déjà retiré la baguette malfaisante.

    Il n'y a pas d'autres mots pour la qualifier. A cause d'elle, la jeune femme n'a aucune idée de ce que son ami a bien pu voir. Et elle ne peut s'empêcher d'en être effrayée. Elle n'a aucune envie d'être catégorisée en tant que victime ou qu'on la prenne en pitié.

    Mais Sam s'est déjà rapproché d'elle. Elle le regarde lever la main vers sa tête, méfiante, et se crispe en le sentant toucher ses cheveux. Et puis quoi encore ? Alors qu'elle était sur le point de se détendre en voyant qu'il ne tentait que de mettre de l'ordre dans ses cheveux, il défit ce qu'il avait lui-même fait pour redonner son allure sauvage à la tignasse d'Adélia. L'enflure.

    - Voilà, comme ça c'est réglé. Autant aller dans le total look. Allez, arrête de râler, t'es très mignonne comme ça Flor.

    - Fais attention, je risque de trop ressembler à un lion. Ce serait bête que j'ai soudain une petite faim et que j'ai envie de croquer ton cul blanc.

    Un regard noir et une bourrade dans son épaule appuient ses propos, mais elle laisse quand même flotter un sourire sur ses lèvres. Il ne faudrait pas non plus qu'il prenne trop la confiance, sans pour autant le vexer.

    Adélia laisse les deux bonhommes parler entre eux. Leur conversation doit sûrement être très intéressante… Elle s'accoude plutôt tranquillement au comptoir, se demandant si elle ne ferait pas mieux de s'y agripper en voyant Ollivander donner une nouvelle baguette à Sam. Mais elle se rassénère en se disant qu'il ne se produira pas deux fois la même chose. Sinon, ce ne serait vraiment pas drôle.

    Alors elle se prépare plutôt à profiter du spectacle. Elle aurait dû penser à emmener les popcorns… Tout choix de baguette se fait en grandes étincelles. Aucun intérêt de venir, dans d'autres cas.

    Cette fois-ci, elle n'est pas déçue. Lorsque Sam agite sa baguette, un éclat de rire prend Adélia. Elle n'aurait pas pensé pouvoir s'esclaffer ainsi, aujourd'hui. Pourtant, la tête que tire son ami alors que ses cheveux se transforment en serpents roses chewing-gum est épique et vaut tout l'or du monde. Enfin, elle, elle préfère tout de même les Gallions.

    Son sourire redouble lorsque Sam pousse un cri. Pas bien pacifique les serpents, faut croire. Il devrait faire gaffe de ne pas trop les habituer, les faire devenir végétariens serait une meilleure idée dans l'état actuel des choses. Sinon, elle risque bientôt de se retrouver sans son acolyte expat', ce qui serait vraiment dommage.

    Mais, même si sa baguette à elle avait été utilisable, elle n'aurait pas aidé son ami à s'en sortir. Beaucoup trop amusant.

    - J'aurais vraiment dû emmener mon appareil photo, ricane Adélia. Evan va être dégouté d'avoir manqué ce moment. Une méduse des temps modernes, très féminine, et qui a du mal à contrôler ses propres cheveux. C'est balot !




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» Sam 25 Aoû 2018 - 15:02    
 

Casser sa tirelireavec flores

Aïe! Punaise, mais c'est qu'ils vont mettre mes oreilles en sang ces fichus serpents! Et non contents de me croquer moi, les voilà qui se mettent à se défier les uns les autres!

- J'aurais vraiment dû emmener mon appareil photo. Evan va être dégouté d'avoir manqué ce moment. Une méduse des temps modernes, très féminine, et qui a du mal à contrôler ses propres cheveux. C'est balot !


Forcément, il y en a une qui se bidonne! Addie ne rate jamais une occasion de se payer ma poire, et là, je viens de lui en fournir une belle. Enfin, pas moi! C'est à cause de cette satanée baguette! Mais cette fois, je crois que je commence à piger le truc. Au premier essai, j'ai pas eu le temps de bien l'éprouver, mais là, j'ai senti le flux de magie bouillonner en moi. Les doigts serrés sur la baguette qui vibre dans ma main, comme si elle voulait s'échapper, je me concentre pour contrôler le courant d'énergie qui émane d'elle. On va bien voir qui c'est le patron.

- C'est ça, ouais, la prochaine fois que je manque de me faire bouffer par des reptiles, je fais en sorte d'inviter tous mes potes,
réponds-je à Flores, la mâchoire crispée. Evan doit dormir en ce moment, ça m'étonnerait qu'il soit pas sorti hier soir.

Hier, on était mercredi. Pas le soir de la semaine où les bars étaient le plus fréquentés. Mais de un, Evan n'en avait rien à carrer, et de deux, le mercredi, les premiers cocktails du Bar Aquatique étaient offerts aux filles.

Alors que je parle à Flores, je sens que mes efforts pour imposer ma volonté à la baguette récalcitrante commencent à porter leurs fruits. Lentement, mais sûrement, les serpents qui recouvrent mon crâne perdent peu à peu de leur hargne. Mais j'ai pas le temps d'aller jusqu'au bout de ma conquête mentale: le boutiquier m'arrache la baguette des mains.

- Eh! Attendez! J'étais sur le point de la mater celle-là!


Oups. J'ai gaffé je crois, parce que le vieil homme se retourne brusquement pour m'incendier du regard.

- "Mater" une baguette d'Ollivander?! Il a l'air complètement horrifié. Est-ce que vous avez perdu la tête? Ce n'est pas le Sorcier qui choisit...

- Ouais, ouais, je sais, c'est la baguette qui choisit le Sorcier...

J'ai pas répondu de manière très aimable. Il commence à me courir le vieux. Je me demande même si je ferais pas mieux de prendre mes cliques, mes claques, et puis Addie, et de me barrer d'ici vite fait.

Voilà qu'il me regarde d'un œil noir. Et quand il me répond en détachant chacun de ses mots, son ton est sans appel.

- Vous feriez mieux de vous taire et de me laisser faire mon travail.


Je grogne un vague assentiment et viens me placer aux côtés de Flores. Si la prochaine n'est pas la bonne, c'est décidé, je me casse.

Toute trace d'agacement a disparu du visage du vieux Sorcier quand il revient pour me présenter une troisième baguette. Avec un soupir et une totale absence de conviction, je m'en saisis mollement.

- Tu paries sur quoi Flor? Un tsunami ou bien une corne entre mes deux yeux cette fois?


Je fais un vague mouvement du poignet avec la baguette, et mon rictus moqueur disparaît aussitôt. C'est elle, je le sais. C'est ma baguette. Le bois est chaud dans ma main et toute la peau de mon corps est parcourue d'un agréable frisson. En fait, tout mon épiderme semble s'illuminer. Une véritable lampe-torche! Un phare au cœur de Londres! Un sourire béat s'étale sur mon visage alors que je me tourne vers Flores. Je m'en tape d'avoir l'air d'une luciole géante! J'ai trouvé MA baguette!
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» Dim 26 Aoû 2018 - 11:12    
 





  • Samuel Wit



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Casser la tirelire




  • C'est drôle de voir comment Sam s'y prend pour tenter de prendre le contrôle sur la baguette. Il parait presque constipé, avec son visage crispé et son attention toute donnée au morceau de bois qu'il sert entre ses doigts. En plus de cette belle image qu'elle a de lui sur le trône des toilettes, il a les cheveux toujours aussi ridicules. Pauvre Sam, elle n'est pas prête d'oublier ces moments ! Et il en entendra parler…

    - C'est ça, ouais, la prochaine fois que je manque de me faire bouffer par des reptiles, je fais en sorte d'inviter tous mes potes. Evan doit dormir en ce moment, ça m'étonnerait qu'il soit pas sorti hier soir.

    - T'inquiète, un jour, Sammy, t'apprendras à emballer autant que lui pour pouvoir te réveiller à trois heures de l'après-midi en toute impunité, se moque Adélia.

    Mais son ami est bien trop occupé à pester contre Ollivander qui lui retire la baguette des mains. Dommage, les serpents commençaient à se calmer. Il aurait peut-être réussit à les transformer pics. Sam le hérisson. Quelle joyeuse idée !

    - Eh ! Attendez ! J'étais sur le point de la mater celle-là !

    - "Mater" une baguette d'Ollivander ?! Est-ce que vous avez perdu la tête? Ce n'est pas le Sorcier qui choisit…

    - Ouais, ouais, je sais, c'est la baguette qui choisit le Sorcier…

    - Vous feriez mieux de vous taire et de me laisser faire mon travail.

    Elle ne peut empêcher un gloussements de s'échapper de ses lèvres. Elle sait que dès leur sortie de la boutique, Sam va pester sur la vieille tortue qui lui a vendu une baguette. Mais en attendant, c'est beaucoup trop drôle de le voir se dépatouiller entre les objets magiques et le caractère… spécial d'Ollivander. Il faudrait qu'elle pense à inviter le vieux bonhomme à l'anniversaire de Sam. Au moins, ils ne manqueront pas d'animation. Et voir comment celui-ci parvient à faire taire le petit Africain… C'est beaucoup trop intéressant pour que l'on passe à côté.

    Pour la troisième fois de la matinée, Ollivander tend une baguette à son ami. Adélia se délecte d'avance du résultat. Ils ne sont sûrement pas sortis de la boutique, et c'est bien ça qui lui fait plaisir. Son achat de baguette à elle a duré de longues heures. Elle ne sait pas trop si c'est elle qui était capricieuse ou les morceau de bois magiques qui ne voulaient pas d'elle. Les deux possibilités sont forts probables !

    - Tu paries sur quoi Flor ? Un tsunami ou bien une corne entre mes deux yeux cette fois ?

    - Je pense plutôt que la corne, tu l'auras entre les deux jambes. C'est ma colocataire qui sera déçue ! Elle qui se faisait une joie de te voir le 27 avril ! ricane Adélia.

    En vérité, Céleste est bien trop réservée pour cela. N'empêche qu'aucune fille ne peut nier le fait que Sam est beau. Même sa gentille et timide colocataire. Et puis, la brésilienne sait comment lui tirer les vers du nez.




D.M.
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» Dim 26 Aoû 2018 - 20:42    
 

Casser sa tirelireavec flores

- Miss @Céleste Grym a dit qu'elle était d'accord pour qu'on fasse la fête chez vous? Mais c'est génial, ça! Et elle t'a dit qu'elle serait contente de me voir?

Je passe sur l'allusion à mon entre-jambe. Pas envie de lancer Flores sur ce sujet; question blagues grivoises, elle peut en remontrer à n'importe quel mec, et moi le premier. En tous cas, ça en fait des bonnes nouvelles ce matin, et si ma peau a retrouvé son aspect naturel, mon sourire reste bien accroché à mes oreilles.

Je me tourne vers le vieil homme et je lui montre la baguette avec un air triomphal.

- On s'est trouvé, je crois. C'est la bonne.


- Non, vous croyez?

Un petit sarcasme. Je ne relève pas, après tout, c'est de bonne guerre, j'étais quand même à deux doigts de douter de son travail. Je tourne délicatement la baguette entre mes doigts. Elle est relativement simple, toute lisse, et souple. Comme s'il avait lu dans mes pensées, le boutiquier me dit, avec un petit air satisfait:

- Bois de cornouiller. Toujours aussi amusant. Et crin de licorne, un classique. Une combinaison intéressante en tous cas...
Il me considère un petit moment avant de reprendre. Ce n'est pas dans les habitudes de la maison, mais je propose de vous faire un prix... 8 gallions.

8 gallions? Attendez, j'ai bien compris? Et c'est avant ou après la ristourne? Je savais que c'était cher, mais là... Comme c'est lui qui a proposé de me faire une réduction, je ne laisse pas passer l'occasion de marchander un peu plus et je m'engouffre dans la brèche.

- 6 gallions.

Il plisse les yeux derrière son comptoir et lâche d'un ton sec.

- 7 gallions et je ne descendrai pas plus bas. Si vous en prenez soin, cette baguette vous servira fidèlement toute votre vie, n'est-ce-pas?
Il se tourne vers Addie, comme pour la prendre à témoin, et il lui jette un drôle de regard. Comprenez-bien que si je fais un geste commercial, c'est uniquement parce que j'ai rarement l'occasion de faire affaire avec des Sorciers en provenance d'Afrique...

Que... Quoi? Je le regarde avec suspicion. Mes origines ne sont pas spécialement marquées sur ma figure. Je sais pas comment il a obtenu cette information et ça me dérange profondément. Un Légilimens?

- Eh, bien Mister...?

- Wit. Et c'est d'accord.

Je dégaine ma bourse et je dépose la somme devant lui. Ça me fait un petit pincement de voir la quasi totalité de mes économies étalées comme ça, sur le comptoir, mais je fais glisser mon pouce sur la baguette que je n'ai toujours pas lâchée.

- Merci Mr. Wit. Pas besoin d'emballer votre nouvelle baguette, à ce que je vois.

- Non, ça ira. Merci et bonne journée!

Et maintenant que c'est réglé, j'ai qu'une envie, me tirer de cette boutique. Je sais pas si c'est un Legilimens, mais s'il y a une chance qu'il puisse lire dans mes pensées, pas question que je reste à proximité. L'idée qu'on puisse me farfouiller dans le crâne... Rien que d'y penser, ça me glace. Je me dirige vers la sortie en faisant un geste d'adieu au boutiquier.

- Tu viens Addie?

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Dernière édition par Samuel Wit le Lun 27 Aoû 2018 - 15:52, édité 1 fois
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» Dim 26 Aoû 2018 - 23:30    
 





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  • - Miss Céleste Grym a dit qu'elle était d'accord pour qu'on fasse la fête chez vous? Mais c'est génial, ça! Et elle t'a dit qu'elle serait contente de me voir?

    - Te fais pas trop d'espoir, elle est beaucoup trop gentille et jolie pour toi, rit Adélia en lui tapant sur l'épaule.

    Ce qui n'empêche pas son ami de sourire jusqu'aux oreilles, bien trop content de la nouvelle. Les garçons… Dès qu'on sous-entend qu'une fille est intéressée, que ce soit vrai ou non, on les perd. Mais bon, avec les deux hommes - enfin, des fois elle doute de leur virilité - qui lui servent d'amis, elle a l'habitude.

    - On s'est trouvé, je crois. C'est la bonne, affirme Sam.

    - Non, vous croyez?

    Elle l'aurait bien bénit ce vieux bonhomme. Pauvre Sam. Au Brésil, la fabricante de baguette était une jeune et jolie femme, très prise dans son travail, toujours souriante. Assurément, cela aurait bien plu à son ami. Le cout du trajet, c'était différent. Tout de suite, cela revenait un peu plus cher et on apprécie moins, du coup.

    - Bois de cornouiller. Toujours aussi amusant. Et crin de licorne, un classique. Une combinaison intéressante en tous cas… Ce n'est pas dans les habitudes de la maison, mais je propose de vous faire un prix… 60 gallions.

    Adélia manque de s'étouffer, mais parvient tout de même à glousser, moqueuse. C'est quand même dommage de s'acheter une baguette une fois adulte. Elle, comme la plupart des sorciers du monde, se l'ai vu offerte par ses parents lorsqu'elle était jeune. A ce moment-là, on hésite beaucoup moins à en obtenir une et on espère bien tomber sur des bois et coeur de baguette bien rare et chers pour en mettre plein la vue aux copains. Là, le pauvre Sam ne peut que grimacer devant le prix et encaisser le coup.

    Elle les laisse négocier, la tête dans les nuages. Elle remarque à peine le regard lourd de reproche que lui lance le vieux. Qu'est-ce qu'il lui veut celui-là ? Elle va venir lui demander cette foutue réparation, même si elle va devoir payer aussi. Qu'il attende juste, histoire de faire ça discrètement. Il parait bien ordinaire tout de même cet Ollivander à courir après l'argent, comme tout le monde au final. C'est bien beau de se donner des airs de grand sage vendeur de baguettes, mais c'est qu'un rideau de fumée qu'on disperse vite et bien.

    - Tu viens Addie ?

    L'appel de Sam la sort de ses pensées. Elle n'a pas vu le temps passer et il est l'heure de partir. Pour la discrétion, on repassera. Elle va devoir se débrouiller avec les moyens du bord pour filer sa baguette cassée au vieux sorcier.

    - Hum, tu peux m'attendre dehors ? J'ai juste un truc à régler.

    Adélia se détourne de lui sans trop regarder ce qu'il fait. Si elle insiste pour qu'il sorte, il risque de se douter de quelque chose. Et puis, ce n'est pas si grave. Une baguette cassée ça arrive. Ce n'est pas non plus quelque chose de si improbable. Sam ne peut rien dire, il ne connait pas grand chose à ce sujet-là. Alors, elle a à peu près le champs libre. Il vaut mieux qu'il fasse ce qu'il souhaite.

    - J'ai brisé ma baguette.

    Le morceau de bois cassé est posé sur le comptoir, devant le vendeur qui l'étudie avec soin. Adélia écoute à peine ce qu'il dit. Elle n'aime pas trop réfléchir à ce que cela implique, préfère penser à autre chose. Est-ce que ce sera difficile de se débrouiller sans magie pendant le temps de réparation ? Ce cas de figure ne s'était jamais présenté, elle n'en sait rien.

    Elle acquiesce mécaniquement lorsqu'il lui annonce qu'elle n'a qu'à revenir dans six jours pour voir où il en est. Il n'est pas certain de pouvoir réparer sa baguette, peut-être devra-t-elle en racheter une à la place. Elle n'est même pas sûre d'avoir assez d'argent pour ça. C'est presque la mort dans l'âme qu'elle salue le vendeur pour sortir de la boutique.




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» Lun 27 Aoû 2018 - 16:35    
 

Casser sa tirelireavec flores

- Hum, tu peux m'attendre dehors ? J'ai juste un truc à régler.

Un truc à régler? Je hausse les sourcils. Aux dernières nouvelles, Addie a déjà une baguette donc je vois pas ce qu'elle a à faire dans la boutique. Mais bon, c'est pas mes affaires.

- Ouais. Traîne pas trop non plus!

Ma nouvelle baguette en main, je sors enfin du magasin et je prends un grand bol d'air. La pluie s'est arrêtée et les flaques reflètent un ciel désormais dégagé. J'ai qu'une hâte: tester ma nouvelle acquisition. Je me redresse, pointe ma baguette dans les airs et prononce d'une voix forte:

- Avis!

Je sens la magie courir le long de mon bras jusque dans la baguette. Je sais pas si c'est une vue de l'esprit, mais j'ai l'impression qu'elle est ravie d'être mise au travail. Une flopée d'oiseaux de toutes les couleurs jaillissent de la baguette, dans un concert assourdissant de piaillements. Y en a bien une trentaine qui s'envolent au dessus des toits, je les regarde jusqu'à ce que le dernier s'évanouisse dans les airs. Je rigole doucement et glisse délicatement la baguette dans ma poche.

- C'est du beau travail ma grande. On risque de bien s'entendre toi et moi.

Content, je me retourne pour regarder Addie à travers la vitrine d'Ollivanders. Le vieux lui dit des trucs, et elle a l'air peinée. Je tords la bouche et je repense à la plaie qu'elle a sur le cou et que j'ai aperçue tout à l'heure. Je m'adosse contre le mur de la boutique, tapant le sol de la pointe de ma chaussure. En face, il y a l'échoppe d'un apothicaire. Pensif, je regarde un petit moment les fioles et les ingrédients qui sont disposés sur l'étal. Finalement, je me décide. Je vérifie rapidement où en est Addie, je traverse la rue et j'entre chez l'apothicaire.

Quand Flores sort de chez Ollivanders, je viens juste de finir ma course. Je l'interpelle de l'autre côté de la rue.

- C'est bon? T'as pu régler ce que tu voulais?

Je sors la petite boîte ronde que je viens d'acheter et je m'approche de la Brésilienne.

- Tiens. C'est un onguent. Ils avaient pas tous les ingrédients que j'ai demandé, mais la fille m'a assuré que les plantes qu'ils avaient étaient aussi efficaces. Ça devrait accélérer la cicatrisation.

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» Lun 27 Aoû 2018 - 19:50    
 





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  • - C'est bon? T'as pu régler ce que tu voulais?

    La voix de Sam fait presque sursauter la jeune femme. Toute à ses pensées centrées sur sa baguette, elle avait complètement oublié son ami. Et pourtant, celui-ci n'était jamais loin, elle aurait dû y faire plus attention.

    Elle recompose son sourire. Elle ne va tout de même pas laisser un morceau de bois décider de son humeur.

    - Yes, c'est bon ! Par contre, on va pas boire un coup. Maintenant que t'as usé toutes tes économies, tu vas plus pouvoir me payer un verre.

    Et elle non plus, puisqu'elle se doit de garder son maigre salaire pour la réparation de sa baguette. Mais elle le passe sous silence.

    Elle hausse les sourcils en le voyant sortir une petite boîte ronde. Qu'est-ce qu'il a encore trouvé ? Sûrement une nouvelle connerie et elle va bien sûr se prendre tout dans la gueule. Pour changer. Il faut toujours se méfier avec les amis qu'elle se coltine. Même les plus gentils deviennent retords à son contact. Il faut croire qu'elle n'est pas une si bonne fréquentation que ça.

    - Bah alors, Sammy ? ricane Adélia. Tu pouvais pas attendre un moment plus romantique pour me demander en…

    - Tiens. C'est un onguent. Ils avaient pas tous les ingrédients que j'ai demandé, mais la fille m'a assuré que les plantes qu'ils avaient étaient aussi efficaces. Ça devrait accélérer la cicatrisation.

    Son sourire se fane dès qu'il lui coupe la parole. Quelques mots qui suffisent à lui déchirer le coeur. Il a vu. Elle le sait. Peut-être bien qu'il a compris ce qui avait pu se passer, il est plutôt vif ce gosse. Elle contemple avec horreur le visage aimable de Sam, qui veut rendre service, et rien de plus. Elle essaie de se persuader depuis hier soir que ce n'est rien qu'elle doit cesser d'y penser. Mais c'est pas facile. Surtout lorsque le sort s'acharne à lui rappeler les événements de la veille à chaque moment.  

    - Qu'est-ce qui te fait croire que j'en ai besoin ? demande-t-elle, soudain très froide.

    Adélia sait parfaitement que Sam veut bien faire, qu'il n'a aucune mauvaise intention. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de baisser les yeux et de se détourner de lui. Elle tape dans une pierre qui a le malheur de trainer près de son pied, furieuse contre elle-même. Elle ne veut pas de ce regard là, alors mieux vaut ne pas le croiser, tout simplement.




D.M.
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» Mar 28 Aoû 2018 - 23:25    
 

Casser sa tirelireavec flores

- Qu'est-ce qui te fait croire que j'en ai besoin?

Y a un avant-goût de blizzard sur le Chemin de Traverse quand Addie nous envoient balader, moi et ma petite boîte d'onguent. Elle s'est décomposée et me tourne le dos. Je m'attendais un peu à ce type de réaction, mais malgré ça, j'ai décidé de tenter le coup. Je sais pas quoi, mais quelque chose est arrivé, et c'est assez sérieux pour que Flores veuille pas en parler. J'ai pas envie de me mêler de ses affaires, mais c'est ma pote quand même. Une des seules amies que j'ai ici.

- Flor, ça va, arrête. Si tu veux rien me dire, ça te regarde. Mais je vais pas faire semblant de pas avoir vu non plus...

Je crois que je comprends bien ce qu'elle ressent. Quand j'étais môme, que mon père m'avait flanqué une correction et que j'allais à l'école avec des bleus, je faisais tout pour les cacher. Et je devenais sacrément teigneux si quelqu'un les voyait et m'en faisait la remarque. Ça finissait souvent en bagarre et j'ajoutais d'autres hématomes à ma collection. Et plus tard, j'ai appris qu'il valait mieux toujours cacher la moindre trace de ses faiblesses. À Uagadou, si un sortilège avait mal tourné, ou que tu t'étais blessé au cours d'un duel ou d'une épreuve donnée par un Maître, personne allait te plaindre. Tu allais te faire soigner et tu reprenais ce que tu avais à faire. Les étudiants qui commençaient à chouiner sur leur sort n'avaient droit à aucune considération. C'était rude parfois, mais au fond, ça m'allait très bien, la pitié, j'ai toujours eu ça en horreur et c'est pas du tout ce que j'éprouve quand je regarde Flor tirer dans une des pierre qui traîne dans la rue.

Je m'avance et me place en face d'elle, essayant de capter son regard.

- Pour la pommade, c'est comme tu veux. Si t'as ce qui faut à la maison, je la garderai pour moi. Faut juste que je te demande une chose, et après, si tu veux, on abordera plus jamais la question... Tu veux qu'on aille péter les jambes de quelqu'un? Les jambes ou autre chose.


J'ai jamais été aussi sérieux et mes mots ont claqués durs dans l'air. Elle a qu'un mot à dire Flor. Quand on a reçu un coup, y a qu'une chose à faire: cogner plus fort.
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» Mer 29 Aoû 2018 - 9:57    
 





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  • Adélia a toujours détesté se mettre ainsi à nu. Elle cache toujours tout au fond de son coeur et ne laisse jamais rien en sortir. Parce qu'elle est comme ça, préfère ne montrer qu'un sourire aux gens. Montrer sa vulnérabilité n'est en aucun cas une bonne idée, les gens ont tôt fait de s'en servir à nos dépends, ou alors de l'inclure trop rapidement en vous.

    Et Adélia n'a pas envie qu'un pauvre événement n'influe sur la manière dont les gens la voie.

    - Flor, ça va, arrête. Si tu veux rien me dire, ça te regarde. Mais je vais pas faire semblant de pas avoir vu non plus…

    Bien sûr que si, il pouvait. Mais il préfère ne pas lâcher l'affaire. Si elle voulait une boîte d'onguent, elle l'aurait pris d'elle-même. Elle n'a nul besoin de la pitié ou de la charité de quelqu'un d'autre pour qu'on le lui offre. A désormais vingt-quatre ans, elle se doit bien d'être assez adulte pour s'occuper d'elle-même, bien que Céleste râle toujours sur son sens des responsabilités… relativement bancal.

    Pourtant, elle finit par s'emparer de se foutue boîte pour la fourrer dans une de ses poches. Cela les arrange tous les deux. Sam ne s'inquiètera pas qu'elle ne prenne pas soin de ses plaies et elle n'aura pas à payer un onguent. Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    - Pour la pommade, c'est comme tu veux. Si t'as ce qui faut à la maison, je la garderai pour moi. Faut juste que je te demande une chose, et après, si tu veux, on abordera plus jamais la question… Tu veux qu'on aille péter les jambes de quelqu'un? Les jambes ou autre chose.

    En entendant les mots de Sam, Adélia se sent mal. Ou bien, elle ne sait pas trop. Elle enfouit son visage dans ses mains alors que son ami tente de croiser son regard. Elle n'en a aucune envie. Pourtant, son coeur se réchauffe. Parce qu'envers et contre tout, il lui propose son aide, se place comme son défenseur, son ami, un pilier sur lequel s'appuyer. Mais elle n'en a pas envie, là, elle voudrait juste enterrer ces souvenirs et le meilleur moyen est d'arrêter de l'évoquer.

    - Je… Je sais pas qui c'est, ça sert à rien… c'est…

    Adélia balbutie, hésite, mais, surtout, a une terrible envie de pleurer. Plus ils en parlent, plus ils l'évoquent, plus le souvenir se fait clair dans sa mémoire. Tout ce qu'elle veut éviter, de se rappeler son incapacité à se défendre, la peur qu'elle a éprouvé, cette peur qui lui fait honte aujourd'hui, mais qui continue de la suivre, de lui coller à la peau.

    S'il y avait un moment où elle pouvait pèter les jambes de ses agresseurs, c'était la veille, au moment où elle se trouvait au milieu de la meute, où elle savait qui était impliqué et qu'elle pouvait les défier. Mais elle avait loupé cette occasion, s'était mal débrouillée, n'avait pas su se défendre correctement. Maintenant, ils avaient filé hors des brumes, hors d'attente, impossible de les reconnaitre.




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» Jeu 30 Aoû 2018 - 14:53    
 

Casser sa tirelireavec flores

Et merde. Merde, merde, merde. Sam Wit le Brave avec ses gros sabots. Encore une fois, j'aurais dû fermer ma bouche. Je vois pas le visage de Flor, elle l'a caché dans ses mains; elle qui avait l'air si farouche tout à l'heure, elle semble sur le point de pleurer.

- Je… Je sais pas qui c'est, ça sert à rien… c'est…

Si jamais je tiens un jour celui ou celle qui lui a fait ça, je lui refais le portrait. Pour retrouver le coupable, en vrai, j'ai pas besoin de savoir qui c'est. Juste l'heure et le lieu. Et si ça c'est passé dans le quartier, ou mieux, du côté des Embrumes, il me faudra pas vingt-quatre heures pour mettre la main sur le coupable. Y a une vie souterraine dans le Quartier Sorcier de Londres, et les informations y circulent vite. Et je connais deux-trois types qui pourraient m'aiguiller.

Mais je vais pas questionner Addie. Elle a l'air trop bouleversée, j'insisterai pas. Elle a l'air toute fragile là, et ça me déstabilise, je l'ai jamais vue comme ça. Je la prendrai bien dans mes bras mais je suis toujours aussi nul dans ce genre de situations. Avec douceur, je lui touche le coude.

- D'accord. Pardon, j'aurais pas dû.

Et... Je ne sais plus quoi dire. Je me sens terriblement empoté. Maladroitement, je lui caresse le bras. Quelques passants nous jettent un regard étonné une fois arrivés à notre hauteur, mais ils continuent leur chemin. Je me creuse la tête, cherchant comment ramener ce sourire que j'aime tant sur le visage de mon amie. Au loin, j'entends un clocher sonner les douze coups de midi.

- Tu veux qu'on aille manger? Où tu veux. Et je t'invite.

Si Flor ne répond pas à l'appel de la nourriture, là, je serai vraiment à court d'idées. Et si elle accepte... J'ai une pensée désolée pour les quelques gallions qui restent dans ma bourse et je fais un rapide calcul de ce qu'il me reste à Gringotts. Parce que je sais très bien que si Addie accepte ma proposition, elle ne va pas se gêner. Mais alors Flor serait de retour à son état normal et pour le moment, c'est tout ce qui compte.
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» Jeu 30 Aoû 2018 - 23:32    
 



  • Samuel Wit


  • Garrick Ollivander

Casser la tirelire


  • Elle ne voit pas la tête que tire Sam, et c'est tant mieux. Il la dévisage sûrement avec pitié, sans trop savoir quoi faire. Mais elle n'a pas envie qu'il fasse quelque chose, elle préfère qu'il se taise, passe à un autre sujet. Ce serait beaucoup mieux, pour l'un comme pour l'autre.

    - D'accord. Pardon, j'aurais pas dû.

    Adélia ne peut pas s'empêcher de frissonner en sentant Sam lui caresser le bras. Si elle ne résistait jamais à la tentation de lui faire des câlins, de lui sauter sur le dos ou de l'entrainer dans des danses déjantées, elle ne s'était pas habituée à ce qu'il prenne l'initiative d'un contact physique. Rien que cela, c'était déjà beaucoup, elle le sait pertinemment. Il ne sait pas comment la réconforter, mais il tente, du mieux qu'il le peut. Parce qu'il est son ami, et elle se rend compte que cela la touche profondément.

    - Tu veux qu'on aille manger? Où tu veux. Et je t'invite.

    Sa gorge se serre. Sam, aussi fauché qu'elle, se propose quand même de l'inviter. Elle n'est même pas sûre de mériter pareille attention. Elle laisse un soupir s'échapper de ses lèvres. Elle ne devrait pas lui faire porter ainsi son propre fardeau. Il faut qu'elle se reprenne, et vite. Déjà, elle sent les regards se tourner vers leur duo.

    Adélia finit enfin par se redresser. Elle s'est promit de ne pas se laisser abattre et ce n'est pas aujourd'hui, devant Sam, qu'elle va céder. Ses mains s'envolent et dévoilent son visage. Elle n'a pas pleuré, bien heureusement. Jamais elle n'aurait supporté cette humiliation.

    Son sourire se recompose aussi vite qu'il a pu se faner. Si ses yeux n'ont rien perdu de sa détresse, elle fait tout pour que Sam l'oublie. Elle n'a pas envie qu'il garde cette image d'elle. Elle ne peut se permettre de se laisser conditionner par cette image. Elle est autre chose, quelqu'un avec qui il est agréable de passer du temps.

    On ne broie pas du noir avec Adélia Flores.

    - T'es sûr d'avoir assez de Gallions ? demande Adélia en haussant les sourcils.

    Elle lui lance une œillade amusée et pleine de défi, espérant que cela suffirait à combler le malaise qui s'est faufilé entre eux. Elle n'a aucune envie qu'il ne s'installe. Elle préfère passer à autre chose, en espérant que son compagnon de route est du même avis.

    Et puis, surtout, Adélia n'est pas du genre à refuser une aussi gracieuse invitation que celle de Sam. Même s'il doit faire un trou dans sa bourse. Après tout, il est adulte, capable de faire ses propres choix. A lui de voir ce qu'il choisit de dépenser. D'un autre côté, elle a l'horrible impression d'être prise en pitié, qu'on cherche à acheter son sourire.

    La promesse d'un bon repas efface toutefois ses appréhensions. Décidée, elle passe son bras sous celui de Sam, souriante, comme si de rien n'était, puis, ils se mettent enfin en route.



D.M.
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