La demoiselle semble revêche au premier abord tout simplement parce qu'elle est indépendante et sûre d'elle. Elle sait ce qu'elle vaut mais n'est pas en recherche du conflit pour autant. Si on la provoque, elle sait mordre avec beaucoup de recul et de panache. Ne la sous-estimez surtout pas, elle a horreur de ça ! A Poudlard, elle se considérait plus intelligente que les partisans des pseudo-rivalités entre maisons, et peu de choses l'atteignaient vraiment. Elle a sa fierté, son caractère, mais elle est fidèle et loyale à ce qu'elle aime et entreprend.

Elle sait se montrer chaleureuse et protectrice envers ceux qu'elle aime mais, pour une raison obscure, elle est toujours un peu méfiante dans un premier temps. Si vous comptez parmi ses ennemis, elle vous ignorera méchamment et saura vous remettre les idées en place avec une répartie cinglante. Vous étiez à Gryffondor, Poufsouffle, Serpentard ou même de sa maison ? Cela importe peu. Elle ne juge pas selon ces critères là, mais selon vos actes et votre attitude.

Son exemplarité sur le bulletin ne l'a pas empêchée de cultiver un grain de folie tout particulier. Taquine et pince-sans-rire, sous ses grands airs un rien l'amuse et elle est plutôt bon public. Il suffit de gratter sous cette apparence de fille sérieuse un peu prétentieuse pour constater qu'elle a conservé une certaine pureté enfantine. Elle lèvera les yeux au ciel en écoutant la blague immature d'un de ses camarades, mais son sourire en coin la trahira toujours. D'ailleurs il n'est pas si difficile que ça de l'aborder tant qu'elle ne vous a pas catalogué comme un imbécile. Par imbécile, elle entend partisan de la bêtise et de la méchanceté. Du reste, elle ne manquera pas de se moquer gentiment de vous si vous faites le malin, alors parez-vous de votre second degré ! Et si vous lui proposez un plan un peu fou elle vous suivra avec une audace dissimulée sous une fausse pudeur, sans doute parce qu'elle a besoin qu'on l'extirpe de l'ennui ambiant et qu'on la pousse dans ses retranchements. Elle a beau sembler rigide par moment, elle ne demande qu'à être prise par la main pour découvrir le côté terrassant de la vie qui a tendance à lui faire un peu peur. Elle aime donc quand il y a du mouvement, même si ça l'angoisse secrètement, mais si on la bassine avec des commérages elle balayera tout d'un revers de la main.

On pourra lui reprocher son caractère solitaire. La brune préfère sa propre compagnie à celle des autres dans une certaine mesure. Ce n'est pas qu'elle les dénigre, mais leurs centres d'intérêt désuets peuvent la fatiguer. Il faut dire que c'est un peu paradoxal. Elle ne cataloguera jamais un ancien Vert et Argent comme méchant garçon ni un ex Rouge et Or comme irréprochable en se basant simplement sur leurs couleurs, mais elle aura toutefois des facilités à les ranger dans le même panier de crétins s'ils s'asticotent par nostalgie. Elle ne juge pas au premier abord, mais elle condamne rapidement. Ainsi, elle n'ira que très rarement vers les autres. C'est aussi une façon de se protéger, bien qu'elle n'en ait pas pleinement conscience. Cette asociabilité revendiquée apparaît comme une force, pourtant elle cache une faiblesse. Cette incapacité à se lier est un handicap qui l'empêche de s'épanouir pleinement encore aujourd'hui, mais elle prétend s'en contenter parce qu'elle vaudrait mieux que les piaillements ambiants. Heureusement, son état d'esprit a quelque peu évolué grâce à quelques rencontres encourageantes. Lou a su s'ouvrir un peu plus et se montrer plus tolérante vis-à-vis des autres, encore plus depuis sa parenthèse professionnelle au Japon, mais il reste encore du boulot avant la consécration.

Sachez qu'elle a horreur des préjugés et vous incendiera si vous pensez qu'elle se résume à un cerveau sous prétexte que son blason était à l'effigie d'un aigle. De même, si vous êtes trop sectaire et étriqué, elle se fera un plaisir de vous présenter le plus sympathique des Serpentard avec qui elle a gardé contact.

Elle suit sa route vaille que vaille et, malgré sa marginalité, son espièglerie insoupçonnée peut se révéler extrêmement attachante.

• Son père est Rodolphe Perkins - de sang-mêlé, lui-même fils d'Aglae Perkins, née Bulstrode, femme issue de la célèbre famille de sang-pur, traîtresse à son sang et reniée pour avoir épousé un né-moldu, Sebastus Perkins.

• Sa mère est Celeste Perkins, née Macmillan, de sang-pur.

• D'un an son aîné, Rodolphe a connu Celeste à Poudlard alors qu'il était à Serdaigle, et elle à Poufsouffle. Celeste est aujourd'hui magizoologiste, dans son monde extravagant de bestioles en tout genre, et Rodolphe est conseiller à Gringotts, plus terre à terre et toujours surchargé de paperasse. Curieusement, ils forment un couple solide et complémentaire par leurs caractères opposés depuis toujours.

En savoir plus sur ses parents et le reste de sa famille :

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fait notable • Millicent Bulstrode, Hannah Abbot et Ernie Macmillan sont trois de ses cousins éloignés.

La petite Perkins a grandi dans une famille aimante dans le comté de Surrey, au sud du Grand Londres, tout ce qu'il y a de plus normal. Cela n'a pas empêché ses parents, deux bourreaux de travail passionnés dans leurs domaines de prédilection, de s'absenter fréquemment. Ainsi, ils n'ont pas toujours été très attentifs aux besoins de leur fille unique. Voilà d'où vient le caractère débrouillard et indépendant de celle-ci. Pour autant, elle ne le leur a jamais reproché puisque grâce à cela, elle a toujours bénéficié d'une grande liberté. Du reste, elle n'en a jamais abusé. Cette jeune fille consciencieuse a mis à profit cette solitude pour s'instruire et se forger, rendant fier son cher papounet adepte de l'excellence, et chiffonnant sa môman plus excentrique. Ceci expliquerait son petit handicap social... Celeste aurait voulu que sa fille tisse plus de liens à Poudlard et à sa sortie. Elle y rentre en 1998 alors que la guerre est terminée et le château remis sur pieds, sous la direction de McGonagall qu'elle admire comme un mentor. C'est d'ailleurs elle qui la forme pour devenir un animagus. A la fin de sa scolarité et d'un apprentissage rondement mené, Lou parvient à se métamorphoser en louve mais elle doit encore s'exercer pour exploiter au mieux sa capacité. Quant à la guerre, elle a bien évidemment eu un impact sur sa vie grâce aux récits de ses aînés, et parce qu'un enfant n'est pas aveugle. Jusqu'en quatrième année, Lou reste en retrait avec dédain, puis l'ennui commence à la gagner. Par la suite, quelques rencontres inespérées la font sortir de sa coquille et la rendent plus docile.

On peut notamment remercier Gabriel Truman, un drôle de Poufsouffle (un an plus âgé, préfet de sa maison, capitaine et batteur de son équipe de Quidditch) qui voit au-delà de ses défauts et ne manque jamais de lui donner le sourire à chacune de leur rencontre. C'est lui qui l'encourage à s'épanouir et assouplir peu à peu sa carapace. Lorsque celui-ci disparait de la circulation à la fin de ses études, Lou, en septième année, est décontenancée. Ce garçon avait une importance capitale dans sa vie. C'était, pour ainsi dire, son meilleur ami, si ce n'est le seul, et sa béquille. Avec le recul elle regrette de ne le lui avoir jamais dit.

Sa scolarité se passe sans encombre. La brune a de grosses facilités en Métamorphose et Sortilèges, mais elle est passionnée de Potions et de Botanique qui lui demandent paradoxalement plus de travail. C'est d'ailleurs ces deux dernières matières qui inspireront sa carrière. Elle obtient ses BUSE et ses ASPIC avec des notes tout à fait honorables, et se lance en tant que médicomage à Sainte-Mangouste en se spécialisant dans le service des empoisonnements par plantes et potions.

A 19 ans, Lou part découvrir de nouvelles techniques de médecine au Japon dans le cadre d'un programme d'échange prévu par l'hôpital. Elle, qui voulait voyager depuis un moment sans trop oser, y voit une opportunité à ne surtout pas manquer, et un moyen de se mettre un coup de pied aux fesses pour laisser une chance à son prochain. Un an plus tard elle revient sur sa terre natale, toujours à Sainte-Mangouste dans sa branche de prédilection, enrichie de merveilleuses expériences qui l'ont quelque peu déridée, et pleine de savoirs qui lui seront forcément utiles. Vu son jeune âge, elle a malgré tout encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir une guérisseuse hors-pair, alors elle s'inspire des maîtres réputés de l'établissement en travaillant d'arrache-pied pour ne pas faillir à sa réputation.

Son retour coïncide toutefois avec l'ascension de G. en Grande-Bretagne et, la grande justicière qu'elle est n'aime pas du tout ça. Elle se demande comment les gens du peuple peuvent croire à son discours de propagande et, naturellement, rejoindra le S.C.E.A.U en tant que combattante bénévole. Lou est courageuse et n'a pas peur de s'impliquer, même si ça lui fait faire des heures supplémentaires à côté de son boulot de médicomage.

Dès sa 2ème année à Poudlard, Lou rejoint l'équipe de Quidditch de sa maison en tant qu'attrapeuse. Depuis toute petite, elle se sent à son aise sur un balai, plus que sur terre. Il n'y a qu'avec cet engin qu'elle se sent véritablement libre, loin des tracas et conflits usants du quotidien. Sportive, elle aime se dépasser et ne compte pas les heures à voler. Si elle n'est pas spécialement compétitive dans la vie de tous les jours tant elle fait confiance à ses talents, le Quidditch révèle un certain esprit d'équipe qui la motive à mettre une raclée aux camps adverses. Ceci dit, ce n'est pas un hasard si elle a choisi le poste le plus solitaire de l'équipe. Elle aime son tête à tête avec le vif d'or et n'aurait changé sa place pour rien au monde.

En 4ème année, elle est nommée capitaine. Ce nouveau statut la pousse à se lier à d'autres personnes et à s'ouvrir d'autant plus. Elle se découvre un instinct de leader et redresse son équipe vers le haut.

Aujourd'hui encore, il arrive qu'elle hante le stade public du Londres Sorcier pour courir après son vif d'or.