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» Lun 5 Nov 2018 - 20:08    
 
1er Mai. 5ème jour à Londres
Le printemps semblait enfin bel et bien installé. Les matinées, qui me semblaient si fraîches à mon retour d'Afrique, se faisaient de plus en plus courtes, les rayons de soleils se montrant plus tôt, plus doux. J'avais profité du fait que Nanny m’eut réveillée à sept heures du matin en passant l’aspirateur – les moldus âgés, toute une histoire – pour faire de cette journée une journée dynamique. A huit heures je me pomponnais, à la demi je me chaussais et après avoir couru après Nanny pour lui décrocher un bisous – une vraie grognon « no kisses, keep your frenshy manners for yourself, you blondy brat », j'adorais ma Nanny – je me retrouvais à huit heure quarante à prendre une grande bouffée d'air frais et laisser le soleil s'amouracher de ma peau. J'étais la seule à la mine bronzée dans les rues. Je ne m'en rendais pas compte là-bas, mais mon séjour en Afrique m'avait donné une mine radieuse, un vrai teint de Top Model !

Ne pouvant décemment pas utiliser le voyage inter-cheminée chez Nanny et n'ayant pas officiellement mon permis de transplanage, j'avais encore du mal à retrouver mon chemin vers le Chaudron Baveur. Il fallait d'abord que je me tartine plusieurs changements métro – j'avais vraiment perdu l'habitude des transports moldus, dégoûtants,  pour enfin arriver dans Charing Cross Road. Le trajet me prenait en général une bonne trentaine de minutes, si seulement je ne ratais aucun départs. Je commençais vraiment à ressentir l'urgence de passer mon permis de transplanage. Je me réjouissait tout de même de voir combien le fait que les moldus ignorent tout de ce qui se passaient autour du lieu – ainsi que l'auberge elle même, était toujours aussi amusant. Il y a trois jours j'avais essayé de faire l'idiote et de menacer quelqu'un devant les lieu. Personne, pas un londonien pincé ne m'avait calculé. La magie était vraiment la plus brillante invention de la nature.

En m'engouffrant dans l'auberge je m'arrête un instant pour l'observer. Embaumés par une odeur de café, de bacon, de thé et de muffins, de nombreux sorciers prenaient leurs petit-déjeuner, le nez dans la Gazette du Sorcier pour certains, dans leur Earl-Grey pour d'autres, les cuillères s’affairant toutes seules, les plats volant par magie. Quelques serveurs et serveuses en apportaient et ramassaient d'autres, s'assuraient que la magie ne face pas de ravages et prenaient les commandes des clients. D'un pas sûr, la tête haute, je m'élançais entre les deux longues rangées de tables. L'immense cheminée face à moi flambait doucement. Il fallait croire que l'air était encore trop frais pour songer à lui donner des vacances. Sur la droite se trouvait un recoin sombre, le plafond de pierre se retrouvant bien plus bas, certains sorciers devant même se voûter pour passer. Pas un soucis pour moi, même avec mes talons ! D'un coup vif de baguette j'ouvrais la porte de la cour arrière, pas plus grande qu'un débarras. Là, je tapotais trois fois la deuxième brique vers le haut et vers la droite.

tic, tic, tic

Soudain, le mur du fond se mit à rugir, à craquer et à gronder. Les pierres le composant s’animèrent pour former rapidement une arche ouvrant sur le Chemin de Traverse, l'artère de la sorcellerie Londonienne. A moi la flânerie et le lèche vitrine.

~~~

Il était finalement environ onze heure quand je m'arrêtais chez Madame Guipure. Je n'avais pas vraiment besoin de quoi que soit, mais qui avait dit qu'il fallait avoir besoin de quelque chose pour se faire plaisir? La Dame ainsi que ses employés s'affairaient autour de quelques clients à la volonté sur mesure, de gigantesques ciseaux volant, taillant, sectionnant des chutes de tissus colorés, satinés, raffinés, des rouleaux de couturier à la longueur infinis mesurant tout ce qui pouvait être mesuré, des clients aux porte manteaux. Au milieu de tout ce merveilleux chaos, je m'attardais sur quelques chapeaux. Capelines à plumes, haut de formes pointus et fedora chics habillaient les étagères et présentoirs. L'un d'eux, ample, de velours souple, allait très bien avec ma tenue du jour, composée d'un pantalon ajusté taille haute bleu canard, d'une chemisette col mao à froufrou, d'un chandail cottelé, d'une cape d'été beige discrètement brodée et de bottines ajourées à talons hauts – très Parisien. Pour autant très joli, il ne m'emballait pas assez pour me faire ouvrir mon porte monnaie. Je m'en détournais alors pour vivre, cette foi, le coup de foudre. Là, à quelque mètres de moi, porté à bout de bras d'un mannequin animé, tel un trophée somptueux, le plus beau sac sans fond que l'homme n'ai jamais inventé. Une minaudière à hanse, crème et enjolivée de perles, telle un précieux coquillage. Une divine merveille. Une beauté sans pareil. J'osais à peine approcher ma main pour la toucher. Il me la fallait. Du bout des doigts, l'amour fou se tissait. Il me la fallait. Je ne pouvais détacher mes yeux d'elle. Encore un peu plus. L'admirer encore un peu, son satin légèrement doré, ses perles nacrées aussi belles que des larmes, son fermoir d'argent blanc, fin et ajouré en coquillage, la hanse en chaîne et lien de soie. La perfection se trouvait au bout de mes doigts.
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» Mar 6 Nov 2018 - 10:33    
 






Une comme moi, c'est trop pour toi

Amélia Lockwood n'allait pas travailler aujourd'hui ; c'était le jour de Céleste et Adélia. Elle aurait pu se lever très tard, beaucoup plus tard, mais elle s'était dit qu'elle pouvait faire quelques courses. La jolie brune aimait essayer de nouveaux vêtements, même si son salaire ne lui permettait pas de folies. Elle aurait VRAIMENT du faire auror, médicomage ou ministre de la magie ... Mais bon, cela l'aurait autant ennuyé. Sauf que serveuse, c'était drôle, au moins, même si elle ne gagnait pas autant d'argent qu'elle aurait voulu. Et surtout, elle claquait tout son argent dans des habits de chez Madame Guipure, ou dans son maquillage et ses produits de beauté. Il y avait aussi son loyer, mais, pour Amy, c'était secondaire ...

Elle pénétra chez Madame Guipure ; elle adorait cet endroit. Il y avait tant de beaux vêtements ... Et pas uniquement des robes de sorcière pour aller à Poudlard, il y avait des sacs et des escarpins vertigineuses. Oui, c'était décidément un endroit pour elle ...

- Bonjours ! dit - elle, gaiement  à Dame Guipure et les autres teneuses de la boutique, qu'elle connaissait toutes par leurs prénoms. Bonjours, Léna, Emily, Sheila ...

Les quatre jeunes filles saluèrent leur cliente la plus régulière. La brune observa les nouveaux vêtements en boutique. Il y avait une jolie robe blanche, évasée, avec de la dentelle pour recouvrir les épaules et les bras. Sauf que ... C'était une robe de mariée. Et, même si la jolie serveuse voulait la porter, elle ne comptait pas se marier de si tôt. Elle tenait à sa jeunesse. Peut - être lorsqu'elle aurait dépassé les trente ans, et trouvé quelqu'un qui soit riche, beau et intelligent. Elle ne perdait pas le sens des priorités.

Il y avait aussi de jolies bottines, et une ceinture qu'Amy trouvait très jolie. Une capeline bleue nuit, un costume masculin avec une rose magique, un sweat aux couleurs des Tornades de Tutshill, le blanc et le noir, des sous vêtements de dentelle, une veste à imprimés baroques, une chemise d'enterrement, des cuissardes, des mocassins et même des pantoufles en forme de Boursouflet. Puis elle se tourna vers le dernier article, et vit ... Le Saint - Graal. Littéralement. Il lui fallait ce sac. C'était une minaudière à hanse, crème et enjolivée de perles ; on aurait dit un coquillage. Si beau, si cher aussi ... Bah, elle y passerait toutes ses économies, mais est - ce que cela importait vraiment ? Ce bout de tissu beige l'obsédait vraiment. Il n'y avait qu'elle. Et le sac. Elle et le sac. Elle et le sac. Rien qu'eux ...

Sauf que non. Une autre fille touchait le sac, comme hypnotisée. Elle aussi le voulait pour sa garde robe, comprit la peste brune. C'était une jolie blonde au sourire angélique, aux yeux de glace et à l'air bien trop hypocrite au goût d'Amy. Tout comme elle, d'ailleurs. Elle s'en ferait peut - être une alliée ... En tout cas, elle devait d'abord récupérer ce sac, peu importe si toutes ses économies y passaient. Et peu - importe si elle se mettait à dos cette jolie concurrente.

La jolie demoiselle posa elle aussi ses doigts sur le tissu fin et doux. Il était vraiment parfait, ce sac. Et il était pour elle.
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» Mar 6 Nov 2018 - 11:28    
 
My preciouuuuus
« Il me la faut. »

Cette déclaration avait fusée de ma bouche, la sublimation qui m'habitait laissant mon français naturel reprendre le dessus. Je me retournais aussi tôt et levais la main pour arguer Madame Guipure avec le grand sourire de la cliente comblée.

« S'il-vous-plait ? Je montrais l'article du doigt, dont le mannequin avait changé de position, le temps que je détourne mon regard de la minaudière. Une des vendeuses me fit signe qu'elle arrivait dans un instant, Merci ! »

Je reportais alors mon attention sur le sac. C'est alors que je me rendis compte de la proximité d'une jeune femme. Elle semblait observe le sac – MON sac. Une sorte d'instinct de conservation s'emprise de moi, comme si la sorcière songeait à dévorer une partie de mon être. Ce sac me faisait décidément beaucoup trop d'effet. Tel Golum dans le Seigneur des Anneaux – dont j'avais enfin regardé le dernier il y a peu – ce sac était « [i]my precious |/i] ».

« Bonjour, dis-je, poliment, ne pouvant retenir une pointe d'irritation»

Un voile de défis passait devant mon vert regard, signifiant clairement et agressivement « touche à ce sac ma grande et je te bouffe ». Je la toisais d'un regard bref et imperceptible, ne voulant pas par être malpolie. Brunette soignée et allurée, ayant l'air d'approcher de la trentaine. Ce simple regard suffisait à conforter la certitude que j'étais là seule digne de porter cette magnifique, merveilleuse, divine minaudière. Vous ai-je déjà dis à quoi elle ressemblait ?
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» Mar 6 Nov 2018 - 12:26    
 






Une comme moi, c'est trop pour toi

- Bonjour.

Amy toisa la blonde, qui s'était rendue compte de sa présence. Elle avait appelé une vendeuse, il fallait donc qu'elle se dépêche et qu'elle la double. C'était ce en quoi elle était douée. C'était une blonde, donc, aux yeux glacés et à la peau pâle. Elle ne savait pas se maquiller, beaucoup moins bien que la brune au doux visage. Et puis, elle était moins belle, beaucoup plus banale ... Et elle n'avait pas de style. Sa rapide inspection finie, elle répondit, un semblant aimable, avec un sourire hypocrite collé sur le visage :

- Bonjour, enchantée ... Amelia Lockwood.

Toujours cet horripilant sourire sur son si beau visage, elle serra la main de l'inconnue. Elle ne la connaissait pas, ce qui était étrange, car elle connaissait tout le monde ici. Même les célébrités, dont un joueur de Quidditch, attrapeur de l'équipe des Tornades de Tutshill qui n'habitait pas loin d'ici ( et elle en était fier ). Mais cette blonde aux yeux comme des glaçons, non. Elle ne devait donc pas venir d'ici ...

C'était pour ça qu'elle ne savait pas de quoi était capable Amelia Lockwood, surtout pour un magnifique sac, un bijou comme celui - ci. Plus elle le regardait, plus elle l'adorait ... Il était juste parfait. Et il était hors de question que quelqu'un d'autre l'obtienne ; elle n'y survivrait pas. Il fallait qu'elle la double.

La jeune femme possédait un avantage : elle connaissait les vendeuses. Elle se précipita vers Emily, qui était une amie à elle ... Miss Blonde Clichée n'avait qu'à bien se tenir. Emily, une rousse flamboyante au nez en trompette, était en train de replier une robe de sorcière couleur émeraude sur une pile de vêtements. Pour faire bonne impression, la jeune femme l'aida, enfin tenta, mais elle n'était pas douée à ça ... De toute façon, elle détestait travailler et Emily le savait. Cela devait être pour ça qu'elle la regardait, soupçonneuse.

- Emily ? Excuse moi, mais tu vois, le petit sac là-bas, commença - t'elle en désignant le mannequin mouvant au sac autour du bras, j'aimerais bien l'acheter, vois - tu.

Souriante, elle se retient de jeter un regard victorieux à Blondie. Après tout, si elle voulait s'en faire ... pas une amie mais une alliée, il fallait qu'elle soit un peu plus polie. Mais pas au point de lui laisser le sac.
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» Mar 6 Nov 2018 - 15:37    
 
Tel le Titanic
Spoiler:

Ma salutation simplement polie et courtoise fut interprétée autrement par la sorcière brune. Celle-ci commença à se présenter et me serrer la main. Je m’exécutais, toujours un sourire polie sur les lèvres. Elle comptait papoter entre copines ? Amélia Lockwood, nous ne sommes pas copines et je ne vais certainement pas te céder cet trésor pour quelques bonnes manières. Ses intentions étaient d'une lourdeur gênante. Quel ne fut pas mon soulagement quand elle s'éloigna vers le fond de la boutique. Je cru que la guerre était gagnée alors que je l'observais du coin de l’œil plier des robes avec une vendeuse. Elles échangeaient quelques mots.

Elles échangeaient quelques mots ?

Ni une, je compris qu'elle tentait probablement de gagner les faveurs d'une des vendeuses. Zut, zut, zut ! Je devais faire quelque chose. Je n'allais quand même pas l'arracher du mannequin ? Non, ce serait mal venu. Je n'allais pas non plus arguer plus longuement les vendeuses... Que faire ?

Alors que je me rongeais les sangs, une femme m'interpella.

« Madame ? »

Je me retournais en sursautant. Une grande dame, une des employée de la boutique me regardait avec un sourire insistant. Je clignais des yeux, quelques secondes qui parurent beaucoup trop longue. Ce sac était-il ensorcelé ?

« Excusez moi, madame, insista la vendeuse en essayant de passer devant moi.
- Oh oui, pardon, allez-y ! »

Je venais de réaliser où j'étais, sur quelle planète, à quel heure, quel jour. Ce sac, ce sac était forcément ensorcelé. De beauté. Qu'il était beau. Qu'il était entrain de passer des mains du mannequin à celles de la vendeuse. Qu'il paraissait léger. Qu'il était satiné. Qu'il était fin. Qu'il était ajouré.

Qu'il était entrain de passer des mains du mannequin à celles de la vendeuse ?!

Je ne pu m'empêcher de lui lancer un regard d'enfant à qui on demande d'enlever sa robe de princesse. Amusée, la charmante dame m'informa :

« Une cliente vient de le réserver, je vais le retirer du présentoir. »

Pour toute réponse je hochais de la tête. C'était aussi irréel qu'un cauchemar. Ma belle minaudière s'éloignait irrémédiablement entre les main de la vendeuse, tel un amant voguant vers l'horizon, confiant son destin à l'océan. L'ardeur de la fatalité s’abattit sur mes épaules.

Boudeuse, je me retournais vers le fond de la boutique. Je devais vraiment ressembler à une enfant frustrée en ce moment. Une enfant dans des habits de Dame. Cela arrivait souvent. Autant, mon maintien et ma confiance en moi faisait oublier mon jeune âge, autant, lorsque je perdais la face, mon visage de poupée ne manquait pas de le rappeler.

C'était trop pas juste !
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» Mar 13 Nov 2018 - 17:06    
 






Une comme moi, c'est trop pour toi

- Madame ?

La blonde sursauta, fit volte - face et regarda Emily avec de grands yeux globuleux. Un sourire satisfait se dessina sur les jolies lèvres d'Amy ; elle avait gagné, et Blondinette avait perdu. Ce sac était à elle, et ce grâce à ses relations. Enfin, des relations ... Des vendeuses chez Madame Guipure ne devaient pas compter comme telles. Elle cligna des yeux, perdue, n'arrivant pas à comprendre ce qui ce passait. La serveuse aurait été dans le même état si ce magnifique sac lui avait passé sous le nez ...

- Excusez - moi, madame, une cliente vient de le réserver, je vais le retirer du présentoir.

Non ; elle aurait tenté quelque chose, puisqu'il était hors de question que ce ... cette pièce unique, satinée, crème et légèrement teintée d'or, se retrouve au bras d'une autre qu'elle. Elle n'y survivrai pas. Elle aurait arrêté la voleuse à la caisse, aurait simulé un malaise, ou n'importe quoi ... Elle serait allée jusqu'à la suivre pour le lui dérober chez elle. Ce sac était tout. Sa vie en dépendait. Mais peut - être que son "ennemie" inconnue n'attendait que le bon moment pour agir, pour lui subtiliser ... Non, elle devenait juste paranoïaque. Mais on était jamais trop prudent.

- Oh oui, pardon, allez - y !

L'inconnue - elle ne lui avait toujours pas décliné son identité, elle décida donc de l’appeler Merdive, ce qui, entre nous, était très laid - ouvrit la bouche, goba une mouche et réalisa ce qui se passait. Amelia vit le désespoir se teinter petit à petit dans ses yeux océan, et elle eu un peu de peine pour elle ... Et puis la concernée prit une moue boudeuse d'enfant gâté. Elle en était presque à croiser les bras, faire un caprice et crier dans le magasin "C'est trop injuuuuuuuuste". Presque.

Se tenant sur ses gardes, la jolie serveuse fit claquer ses talons hauts sur le sol de Madame Guipure jusqu'à la caisse, en suivant Emilie. Elle paya l'article, et eu très, très mal pour son porte feuille. Elle allait encore avoir du mal à payer son loyer ... Il fallait vraiment qu'elle change de métiers. Et qu'elle épouse un ou une milliardaire avant de l’assassiner gaiement dans son sommeil. La brune passa l'article à son bras. Il était tout simplement sublime.

Elle jeta un regard à sa rivale, qui boudait toujours dans son coin comme une gamine. En même temps, elle avait l'air jeune. Mais pas au point d'être une enfant, elle semblait tout de même avoir quitté Poudlard. Un peu moins de la vingtaine, probablement. Amy résista à l'envie de passer devant elle, la minaudière au bras, pour la narguer, mais elle se retient. Elle préférait faire dans la subtilité. Et puis, elle n'était pas aussi immature que Merdive. Enfin, peut - être.

Mais elle ne résista cependant pas à l'envie de parader avec, en restant dans le magasin, ce qui allait forcément attirer l'attention de l'autre gamine. Elle flânait entre les autres articles, qu'elle aurait aimé acquérir ... Sauf qu'elle était à sec. Mais ça, Merdive la boudeuse ne le savait pas.
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» Jeu 15 Nov 2018 - 13:54    
 
On n'irait pas voler son pain à un nécessiteux
Au bout de quelques longues secondes de bouderies, je finis par me sentir merdeuse. Erell, tu as vingt ans, pas douze, nom d'une licorne ! Je respirais un grand coup, bombait le torse, arrangeait mes longs cheveux retenus en queue sur ma nuque, tirait sur mes manches pour les défroisser et ma contenance reprise, je balayait la boutique du regard, cherchant un article pour éponger ma déception. Alors, il tomba sur l'autre Amélia Lockwood, qui paradait hautainement dans les rayons. C'était du jolie ça. Très classe. Cette fille ne méritait décidément pas le trésor qui embellissait son épaule. Une telle merveille ne méritait pas d'être montré comme un trophée. Il méritait une maîtresse dont la classe n'était pas feinte, mais vraie, une dame distinguée n'a pas besoin de montrer ce qu'elle possède, de trophée. Une dame distinguée sait que sa personne est le trophé. Une dame distinguée n'est pas matérialiste. Le matérialisme c'est pour les petites gens qui veulent jouer aux grands.

Voila à quoi ressemblait cette femme à mes yeux. Tout aussi âgée qu'elle pouvait l'être, elle était une petite fille qui voulait jouer aux grandes. L'envie s'envolant et laissa place à de la pitié. L'indignation se terra en moins, mais croyait bien qu'elle était là – je n'arrivais pas à croire que l'univers ai laissé une pauvre cruche toucher à l'élégance incarné. A vrai dire, tout ce qu'elle portait donnait cette sensation de décalage. Elle paradait dans ses beaux vêtements – car Erell ne lui enlèverait pas le fait qu'elle avait du goût – comme si elle se raccrochait au peu de choses qui pouvait faire d'elle une personne d'exception. Malheureusement ma grande, l’exceptionnelle venait de l'intérieur, l'élégance était une façon d'être, ce n'étaient pas de – très jolis – talons hauts et une – sublimissime – minaudière qui allaient faire l'illusion.

« Vous avez bon goûts, déclarai-je en l'accostant, ne pouvant retenir un regard au sac. J'espère que vous en ferais bon usage. »

Elle a  même plutôt intérêt.

De mes paroles je tentais d'effacer la tension sur laquelle était battis notre rencontre. Je n'avais pas d'énergie à perdre à avoir de la rancœur pour une fille comme elle. Ce serait comme en vouloir à un enfant de jouer aux grandes. Inutile et ridicule. Non, Erell, tu vaux mieux que ça, tu le sais. Sois gentille.

« Je vous conseillerais cette étole, je lui présentais d'un coup de ma belle baguette une délicate étole en soie fine, au prix exorbitant soit-dit-en-passant.  Elle mettrais en valeur votre cou fin et s'assortirait à votre nouvelle minaudière. Au fait, je me nomme Treffin Erell. »

Je n'étais pas fausse, bien au contraire. J'étais amicale et souriante. A quoi bon envier une nécessiteuse? Une nécessiteuse de la classe.
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» Ven 16 Nov 2018 - 18:14    
 






Une comme moi, c'est trop pour toi

- Vous avez bon goûts, déclara la blonde en m'accostant. J'espère que vous en ferais bon usage. 

Elle était probablement frustrée de ne pas avoir pu obtenir ce si beau sac. Elle s'estimait plus en droit de le porter, peut - êtres ? Comme toutes les gamines imatures au culte bordé de nouilles. Elle était pathétique. Mais était - ce un compliment qu'elle venait de lui faire ? Ça y ressemble, en tout cas.

Même si c'était probablement d'une hypocrisie qui empêstait dans la pièce, si l'hypocrisie pouvait se sentir, cela faisait toujours plaisir. Et puis, elle n'avait aucunement le droit de lui conseiller d'en faire bonne usage. Elle faisait ce qu'elle voulait de l'ouvrage, et de toute façon, il était préférable que ce soit Amélia qui le porte que Blondie. Quoi, Blondie avait plus de classe qu'elle ? Non, c'était juste une petite snob débile et inutile, comme il y en avait plein dans ce monde.

« Je vous conseillerais cette étole, lui présenta - t'elle le tissu d'un coup de sa baguette une délicate étole en soie fine, au prix exorbitant soit-dit-en-passant.  Elle mettrais en valeur votre cou fin et s'assortirait à votre nouvelle minaudière. Au fait, je me nomme Treffin Erell. »

Erell Treffin, alors. Elle n'était donc pas vraiment d'une grande famille de sangs purs, du moins, pas anglais alors. Pourtant, elle avait la tête à l'emploi. Sauf que ... Amy n'avait pas du tout les moyens de s'acheter ce foulard.

Il était cependant très beau, elle l'avouait. Et elle aurait pu le porter avec la minaudière, c'était vrai. Sauf que le prix inscrit sur le petit papier contenait beaucoup trop de chiffres parmi les galions, et elle n'allait même pas pouvoir finir le mois ... Déjà qu'elle avait déménagé récemment, il lui fallait du temps pour se relever ... Soudainement, ce sac ne lui semblait plus d'une extrême nécessité ... Peut être pouvait elle le revendre à un prix deux fois supérieur à la Treffin ? Non, elle avait tout de même une honneur ... Elle n'allait pas laisser cette magnifique minaudière à une gamine insupportable. C'était si hors de question qu'elle se demandait déjà comment et pourquoi elle venait seulement d'y penser.

D'un beau sourire tout aussi hypocrite, elle dit :

- Non, je pense que je ne vais pas le prendre ... Il n'irait pas bien, je crois ... Et bien enchantée, Erell. Tu peux m'appeler Amy.


Si, il irait. Beaucoup. Sauf qu'elle ne pouvait pas se le permettre. Et peut-être qu'Erell Treffin, cette blonde sans esprit, cette adolescente imature, cette petite princesse trop gâtée, le savait. C'était bas, très bas. Elle était capable de l'acheter, elle, c'était presque sûr.

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» Sam 17 Nov 2018 - 19:20    
 
Oeil pour Oeil
Le ton hypocrite et pédant de la jeune femme m'indiquait qu'elle n'était sûrement pas assez mature pour ne pas me considérer comme une rivale ou une piqueuse de style. Plus je tentais de communiquer amicalement plus Amélia – Amy donc, encore une familiarité trop précoce pour être élégante – me rappelait mes camarades de Beauxbâton. La prétention de la jeune femme était si intense qu'elle était presque palpable. J'étais la plus proche de mes année d'adolescence et pourtant j'avais la sensation que c'était elle la gamine.

J'esquissais un sourire involontairement narquois. Il y avait quelque chose chez cette femme qui m'attirait. Tout aussi antipathique qu'elle m'était et plate que me semblait sa personnalité, une envie vicieuse sinuait en moi. Je me sentais l'âme d'un serpent et j'avais faim d'un coup. Et l'idiote souris face à moi me semblait un met parfait. Seulement, il n'est pas drôle de trouver une proie et de la dévorer goulûment sur le champ. Il était plus gratifiant de s'amuser un peu avant. S'amuser à lui montrer qui de nous deux était la reine. Lui faire comprendre qu'elle ne valait rien à côté de moi.

Oui, plus je l'observais, plus je brûlais d'envie de lui montrer combien j'étais mieux qu'elle. Tiens, je me surprenais à reconnaître en moi celle que j'étais à la fin de ma scolarité. Ce jeu là, je le pratiquais quotidienne à l'époque. J'étais douée, très douée. Parmi les centaines de sorcières de l'établissement, je m'amusais à me frayer un chemin vers le sommet, vers la place qui était la mienne. Je brillais !

« Dites-moi, Miss Lockwood, avez vous déjeuner ? Je comptais aller manger quelque chose et boire un verre au Bar Aquatique. Souhaiteriez-vous vous joindre à moi ? »

Mon regard ne trahissais en rien mes intentions mesquines. Après tout, lui faire comprendre qu'elle devait descendre de son piédestal imaginaire n'empêchait en rien le fait qu'on devienne copines. Elle avait suffisamment de ce style pour qu'elle serve au moins à me mettre en valeur dans la rue ou sur une terrasse. De plus, elle semblait connaître les vendeuses. Peut-être avait-elle d'autre contact dont je puisse profiter.
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» Dim 18 Nov 2018 - 10:38    
 






Une comme moi, c'est trop pour toi

Cette entière discussion suintait l'hypocrisie, Amy s'en rendait bien compte. Toutes deux s'estimaient supérieurs à l'autre. Sauf que la brune avait ses raisons ... Elle était belle, drôle et intelligente. Probablement plus qu'Erell ne le serait jamais. Certes, c'était une peste hautaine et égoïste, elle le savait, mais qui était cette blonde sortie de nulle part ? Personne. Erell Treffin n'était qu'une gamine immature, à peine sortie de l'adolescence, qui avait tout eu trop jeune et s'habillait pour faire grande. Amy se demandait pourquoi elle ne l'avait jamais croisé à Poudlard ... Avec une peste pareille, elle aurait pu accomplir de grandes choses. Mais Merdive avait probablement fait ses études dans un autre pays.

Parfait. Elle n'avait donc jamais rencontré Amelia Lockwood avant ce jour ... Elle ne savait donc rien de ce qu'elle pouvait faire si on l'embêtait. La petite terreur de Poudlard ... Elle avait déjà kidnappé l'animal de compagnie de sa pire ennemie en troisième année ( Céleste avait bien tourné par la suite ), et brûlé l'uniforme d'une autre. Elle avait aussi battu en duel les deux gens qu'elle détestait le plus dans cette ville, soit Adélia Flores - Débiline pour les intimes - et Samuel Wit. Deux immondes têtes à claque. Erell voulait elle rejoindre leurs rangs ?

« Dites-moi, Miss Lockwood, avez vous déjeuner ? Je comptais aller manger quelque chose et boire un verre au Bar Aquatique. Souhaiteriez-vous vous joindre à moi ? »

Surprise, la jolie peste faillit lâcher cette minaudière à laquelle elle tenait tant. Cela aurait été très bête.

A vrai dire, Amy avait déjà effectivement déjeuné. Mais une invitation pareille, cela ne se refusait pas. Peut être qu'elles se ferait une alliée. Pas une amie, bien sûr. Elle avait déjà des amies bien plus intéressantes, et cette Erell la dégoûtait trop pour faire partie de son cercle d'amis. Et puis, tant que c'était cette gamine qui payait, un repas gratuit, c'était toujours un repas en plus. Parce qu'elle était à sec, de toute façon. Mais bon, cette minaudière méritait que l'on se donne un peu de mal pour elle, n'est - ce pas ?

- Avec plaisir. Ce serait l'occasion de faire connaissance.

Oui, faire connaissance ... Amy aimait juste savoir à qui elle avait à faire. Connais tes ennemis était un dicton qu'elle aimait appliquer. Elle en avait une liste comme ça ... Garde tes ennemis près de toi en faisait partie.

- Je commence. D'où venez vous ? Je ne vous ai jamais vu dans le coin.

Et pourtant, elle pouvait se targuer de connaître tout le monde, ou presque, sur le Chemin de Traverse. Son léger accent, elle n'arrivait pas à trouver d'où il pourrait provenir. En tout cas, elle était presque certaine qu'elle venait d'un autre pays.

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