✎ Novembre 2005
Cher Père,
J'ai bien reçu votre lettre et entendre que votre état s'aggrave de jour en jour me fend le cœur. Vous êtes la seule personne qu'il me reste, vous savez à quel point je ne supporte pas mes cousins et mes oncles. Lorsqu'on est enfant, on pense que nos parents vivrons éternellement à nos côtés et qu'on sera toujours heureux avec eux. J'ai appris la cinglante vérité quand je n'avais que dix ans. Et vous avez aussi appris que les personnes meurent. Vous souvenez-vous la fois où vous avez trouvé un rasoir sous mon oreiller ? Oui, je voulais rejoindre maman ce jour là, parce que la vie sans elle me paraissait impossible mais vous m'en avez empêcher. Et je vous remercie infiniment pour cet acte père, je sais que vous m'aimez au fond de vous, même si vous n'avez jamais été très aimant. Alors c'est à mon tour maintenant de vous demander de ne pas rejoindre maman. Père je vous prie, vivez encore un peu. Votre âge commence certes à être assez avancé, je suis sûr que vous avez la force de lutter. Luttez pour vos terres et votre manoir, parce que vous ne savez que trop bien que je ne pourrais m'en occuper correctement.
Je vous ai tant de fois déçus mais ce petit garçon que j'étais à l'époque à grandis. De l'eau à coulé sous les ponts et cinq années sont passées. Je pense pouvoir revenir en Angleterre, je m'y sent fin prêt. J'ai obtenu un poste fixe de médicomage à Sainte Mangouste, dans le département des virus magiques. Même si vous ne me croyez pas, je suis assez talentueux dans mon travail. J'ai acheté une maisonnette dans le comté du Wiltshire, non loin du manoir. Je ne veux plus vivre là-bas à cause des mauvais souvenirs, mais je serais assez près pour m'occuper de vous en cas de besoin. Essayez de vous porter au mieux que vous pouvez, le temps que j'arrive chez vous.
Je vous embrasse tendrement, Théodore.
✎ 9 février 2006
Maman,
Cela fait aujourd'hui seize ans que tu nous as quittés. Tu me manques énormément. J'aimerais que tu me voie tel que je suis aujourd'hui pour me dire à quel point tu es fière de moi. J'ai grandis, j'ai muris, j'ai traversé une guerre. A propos de cette guerre, j'aimerais te dire que père m'avait obligé à prendre le coté des ennemis, je ne voulais pas y être, je n'ai jamais partagé leurs idées. J'ai supporté les critiques et les injures et cela ne m'affecte plus à présent.
Si je pouvais te revoir seulement une seconde de plus dans ma vie je te prendrais dans mes bras, tu serais surement plus petite que moi, pour sentir ton odeur une nouvelle fois. C'est un des souvenirs les plus nets que j'ai de toi mais il s'estompe peu à peu de mon esprit. Je me souviens aussi de ton rire charmant. Je comprends pourquoi père à épousé une femme aussi fantastique que toi.
J'ai rencontré une fille quand j'étais en Ecosse, elle m'a brisé le cœur. Olivia Debnam avait des allures de déesse mais en réalité elle était démoniaque, elle fut une des raisons de mon retour en Angleterre. Et ici bas j'ai retrouvé un de mes anciennes amies de Poudlard, Pansy Parkinson. Tu devais surement connaître les Parkinson à l'époque, une grande famille de sang-purs comme nous après tout. Pansy est une fille merveilleuse mais compliquée. Je le suis tout autant alors nous deux réunis nous ne sommes que jeux de séduction et trahisons constantes. Mais c'est une fille en or et je ne compte pas la laisser filer entre mes doigts.
Je ne sais plus trop quoi te dire maman alors je pense que je finirais ici ma lettre annuelle. Je ne cesserais jamais ce petit rite de t'écrire chaque année pour la date de ta mort. J'espère que da là où tu es tu peux voir l'homme que je suis devenu. Tu restera toujours gravée en moi maman, même si tu es morte, une part de toi reste vivante dans mon esprit.
Je t'aimerais toujours, ton fils Théodore.
✎ Date du jour
Penser à la Nott.