Bio : Omnisciente et secrète, la pensine voit tout. Elle sait tout. mais elle ne juge pas. C'est tes souvenirs qu'elle renferme et, par dessus tout, notre histoire.
1 ∴ Charlie H. Walsh > 100 points pour les Epicuriens 2 ∴ Juliet Ollivander > 100 points pour les Ténébreux X ∴ Lou Perkins > Parcours inachevé
Tous les participants remportent 20 gallions !
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REVELATIONS : Le labyrinthe n'était qu'une projection mentale du célèbre mage noir, Gustav G. Herzog, pour s'introduire dans l'esprit endormi de ses sujets dans le but de les contrôler, les influencer, ou les troubler. Ces derniers ont seulement eu la sensation de rêver, jusqu'à l'entrevue finale (voir plus bas) où G. leur révélait que ce songe n'était que le fruit de sa savante manipulation. Pour en savoir plus sur la méthode qu'il a employée, nous vous conseillons de jeter un oeil aux ouvrages protégés de la bibliothèque publique du Ministère de la Magie, rayon oniromancie...
- Il a fini par décliner sa véritable identité : Grindelwald, fils. Tous les sorciers qui sont arrivés au bout de l'événement ont pu le rencontrer d'une certaine manière. L'affaire va bien entendu s'ébruiter...
- Deux entrevues étaient planifiées : une pour les nés-moldus, une pour les autres. Seuls des sang-mêlés sont arrivés au terme de cette aventure. Vous trouverez ci-dessous leur confrontation avec le grand méchant qui émerge doucement...
- Pour le fun, il est toujours possible de faire une simulation de cet Event' par ici.
GRINDELWALD
Le labyrinthe avec les vainqueurs ▲ Pour le plus grand bien
- Remets-toi, mon petit, dit le vieil homme d'une voix paternaliste en époussetant ses habits. J'ose espérer que je ne suis pas le premier animagus qui croise ta route. Oh, et ne gaspille pas ton énergie en me lançant tes petits sortilèges, tu veux ? Ils n'ont aucun effet sur moi. Pas ici.
L'homme va se servir un verre d'un breuvage non identifié puis s'asseoit sur un fauteuil en cuir que vous n'aviez pas remarqué jusqu'à présent, comme s'il venait tout juste d'apparaître. Il vous dévisage un instant avant d'offrir à votre vue un sourire inquiétant, dévoilant toutes ses dents.
- Bravo ! dit-il après avoir dégusté sa première gorgée. Si tu es arrivé.e jusque là, c'est que tu es un.e petit.e futé.e ! Et, entre nous, j'aime bien les futé.es. C'est un peu mon point faible. Je me prends d'affection pour eux, mais n'en profite pas trop ! On dit de moi que je me fâche très vite, avertit-il en pointant son index sur vous, l'air plus menaçant.
L'homme caresse les bords de son verre du bout de son majeur, happé par sa manipulation, et bascule ses iris vers vous.
- Tu as compris que rien de tout cela n'était réel, n'est-ce pas ?
Alors qu'il continue de vous sonder, vous vous rendez compte que vous êtes incapable de prononcer un traître mot. Vos cordes vocales ne peuvent émettre aucun son. Comme s'il lisait dans vos pensées, Grindelwald répond à vos interrogations.
- Si je veux t'empêcher de parler, je n'ai qu'à le désirer. Comment je fais ? Réfléchis un peu, mon petit, j'ai laissé quelques indices sur ton chemin. Tu es en train de rêver. La seule différence c'est que c'est moi qui tire les ficelles.
Sans oublier son verre, il se lève pour venir s'adosser à un mur adjacent. Aussitôt, le fauteuil disparaît dans un nuage de fumée.
- La bonne nouvelle, c'est que tu es protégé.e. Personne ne peut te faire du mal tant que tu es dans ta tête, pas même moi. D'ailleurs tous les dangers que tu as pu rencontrer sur ta route étaient factices. Du vent. Juste là pour te torturer un peu et te faire cogiter. Dis-moi, ça a marché ?
Vous aimeriez lui répondre mais en êtes toujours incapable.
- Bon, je le reconnais, c'était aussi pour m'amuser, et surtout te tester. Rassure-toi tu as passé le test haut la main ! Tu peux être fier.e de toi !
Le bonhomme pose son verre sur une étagère pour pouvoir appuyer ses félicitations de généreux applaudissements. En un souffle, il retrouve son masque effroyablement stoïque.
- Tu te demandes certainement où ça nous mène, tout ça, et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Il se met à faire les cents pas, prêt à vous conter une histoire.
- Vois-tu, rien de tout cela n'aurait été possible si nos chemin ne s'étaient pas déjà croisés dans le monde réel, ou sans ce fabuleux petit objet.
Il vous montre dans la paume de sa main ce qui ressemble à s'y méprendre à un bijou ancien en bronze. Au milieu de celui-ci scintille une pierre d'un vert aveuglant.
- Il est plus joli quand le rêve est actif, sinon l'oeil se referme et la pierre disparaît. J'ai mis un certain temps à l'apprivoiser, mais une fois qu'on comprend son mécanisme complexe c'est un vrai régal à utiliser ! Une babiole tu me diras, mais je suis très attaché aux détails... Pardon, je m'emporte et je brûle un peu les étapes. Je disais, donc, que nous nous sommes déjà croisés. Enfin sous ma forme animale, c'est tout comme, explique-t-il en balayant sa main dans les airs avec nonchalance. C'était au chemin de Traverse ou à Pré-au-Lad je ne sais plus... Toujours est-il que sans ça, je n'aurais jamais pu m'introduire dans ton esprit, mais ne sois pas trop dur.e avec toi-même. Après tout, comment aurais-tu pu deviner que le sorcier le plus recherché de Grande-Bretagne se cachait derrière un banal chat noir ? Même le ministère l'ignore... Sauf si tu leur répètes.
Après un temps à vous fixer de ses yeux terrifiants, il reprend la parole avec une légèreté désarmante.
- Tu peux leur dire que le fils insoupçonné de Gellert Grindelwald compte bien terminer le boulot que son paternel a commencé, tu peux... Ca assouvira la curiosité de tes semblables et ça nourrira les rumeurs. Je l'avoue, j'aime bien entretenir les mythes ! Cela dit tu as une autre option, reprit-il en retrouvant son sérieux. Je ne t'ai pas choisi.e pour rien, tu sais ! Sois-en flatté.e. Vois-tu, j'ai de grands projets pour ce pays, et au-delà. Je t'arrête tout de suite : on évitera de parler de mon père. Je ne l'ai que très peu connu et, si tu veux mon avis, toutes ces sornettes de psychomagie de bas étage me fatiguent très vite. Je ne nie pas que c'était un grand homme, et qu'il avait un plan honorable, mais le hic c'est qu'il a lamentablement échoué. Et ne parlons même pas du petit Jedusor ! J'ai horreur qu'on me compare à lui. Sérieusement, il n'avait même pas de nez...
Il éclate de rire après l'évocation du défunt Lord puis retrouve sa mine glaçante, oscillant entre la conquête et la moquerie.
- Sans blague, avoir du nez c'est très important quand on veut refaire le monde. Sans ça, même un gosse de 17 ans peut vous détruire. Non, non, ce n'est vraiment pas l'exemple à suivre. Et puis je suis quand même plus raffiné que ça ! Mes fidèles ne me suivent pas uniquement par crainte : ils adhèrent pleinement à mes idées, et ils en sont grassement récompensés, crois-moi. Ah, Voldy Voldy... Tu n'imagines pas dans quel état je les ai récupérés, les anciens adeptes de cet imposteur. Son père était un moldu ! Non mais, quelle hypocrisie ! Tu ne trouves pas ? Mon père avait déjà un peu plus de panache en son temps ! C'est incomparable !
Il continue de vous fixer sans un mot et vous ordonne de vous asseoir. Sans contrôler vos gestes, vous vous laissez basculer en arrière et atterrissez sur le fauteuil en cuir qui avait disparu quelques minutes plus tôt. Il s'approche de vous et se met accroupi, vous laissant volontairement dans la posture du dominant, créant une proximité troublante entre vos deux figures.
- C'est là que tu dois faire ton choix ultime, dit-il dans la confidence, feignant une empathie qui ne le caractérise pas. Je t'ai observé.e, et on m'a rapporté des faits intéressants sur toi. Tu as de nombreuses qualités que cette société n'exploite pas à leur juste valeur. Je pense que c'est du gâchis, tu vois ? Tu as enfin l'opportunité de tout changer, d'avoir un rôle déterminant dans l'avenir de ce monde souillé, et pour ça tu dois choisir ton camp.
Il se relève pour récupérer son verre toujours posé sur l'étagère.
- Si tu me suis, tu verras ce pays renaître de ses cendres. Un monde meilleur, je l'espère, où nous ne devrons plus faire profil bas face aux moldus. Parce qu'avouons-le, jusqu'à maintenant, nous sommes très loin d'une cohabitation équitable... Nous nous cachons, c'est un fait, et le ministère ferme les yeux. Tu ne peux pas nier que lorsque l'un de nous est démasqué dans le monde moldu, il finit à tous les coups sur le banc des accusés. Peut-être que tu l'ignorais ? Devine quoi : là encore, le ministère ferme les yeux. Pire ! Il étouffe l'affaire. Tu trouves ça juste, toi ? Non, bien-sûr que non... On t'a juste lavé le cerveau. Tu as cru ce qu'on te disait, je ne t'en veux pas. Tu sais, j'ai beaucoup voyagé et j'ai vu des choses que tu n'oserais même pas imaginer dans tes rêves les plus fous. C'est pour ça que tu dois me faire confiance malgré les sacrifices que cela implique. Tout ça commence avec les droits des nés-moldus, c'est ce qui relie nos deux mondes, c'est ce qui sème le trouble. C'est comme ça que ça a commencé, mais ça finira autrement. Avec ou sans ta coopération, il n'y aura plus qu'un seul monde : le nôtre.
Le vieil homme vous surplombe désormais et semble vouloir conclure.
- Alors, qu'est-ce que tu vas faire, mon petit ?
Difficile à dire... Peu importe votre opinion sur le sujet, vous êtes toujours dans l'incapacité de parler. Ca en devient rageant.
- Réfléchis bien. Ce n'est pas une offre à prendre à la légère. Pour me joindre, il te suffira de laisser un mot quelque part dans l'allée des Embrumes, mais tu as aussi la possibilité de te faire plus discret. Et ne crois pas pouvoir me piéger avec les sbires du ministère ! Jamais ils ne mettront la main sur moi, et mes fidèles savent se faire discrets. Même chose si tu penses pouvoir me duper. Les miens sont partout, dans toutes les institutions d'Angleterre et d'ailleurs. Ils sont mes oreilles et me rapportent tout. Je ne cherche pas à t'effrayer, seulement à te prévenir pour ton plus grand bien. Quelle que soit ta décision, nous nous reverrons bientôt...
En un sourire glaçant, il ressort la pierre verte qu'il vous montrait plus tôt et enclenche son mécanisme.
- ...je t'en fais la promesse, dit-il plein de mystère avant que le décor tout entier ne s'évapore sous vos yeux.