CV : • B.U.S.E
• A.S.P.I.C
• Bilingue Français / Anglais
• Petits jobs d'enquêteur au Québec
Ecole : Poudlard
Matière préférée : Histoire de la magie
Matière détestée : Etude des moldus
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
Date d'inscription : 17/12/2017
Parchemins : 256
Statut HRPG : Présent
Activité RPG : Ralentie
Nouveaux RPG : Limités
Alter ego(s) : Félix Harrington
Médailles :
Job x Education ...
Liens x rpg ...
Infos joueur ...
☰Inventaire
» Ven 28 Mai 2021 - 16:09
Pansy marchait dans les ruelles de Pré au Lard et une légère brise qui annonçait l'arrivée de l'automne, accompagnait son chemin en ce début de soirée. La sorcière, bien qu'heureuse de retrouver son compagnon de toujours, avait l'air ailleurs. Trop de pensées fusionnaient dans sa tête. Elle avait reçu la lettre de Drago, l'invitant à ce qu'ils se retrouvent autour d'un verre mais elle savait d'avance que ce verre n'annoncerait pas que des réjouissances. Ces temps-ci, son humeur n'était pas des plus belles et elle ne savait plus vraiment où elle allait, quel chemin emprunter. Parler avec son ami la soulagerait sûrement. Poussant la porte des Trois Balais, comme elle l'avait souvent fait dans sa jeunesse à Poudlard, la jeune femme entra dans le pub et chercha du regard la table la plus éloignée des autres qu'ils avaient réservés. Son entrée fut saluée par un grand silence, tous les regards s'étaient brusquement tournés vers la Miss Parkinson qui ne put s'empêcher de les toiser un à un. Les murmures s'élevèrent sur son passage tandis qu'elle rejoignait son blond, déjà installé au fond de l'établissement, dos à l'entrée.
- J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre, déclara-t-elle en guise de salut avant de s'asseoir face à lui, ignorant tous ceux qui se tenaient autour.
S'ils avaient choisi cette table c'était bien sûr afin d'éviter toutes oreilles intrusives. Mais avec un tel silence et une telle attention portée sur le duo retrouvé, cela n'aurait pas changé grand chose qu'ils s'installent au centre de la salle. Ce manque d'intimité l'agaçait profondément.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Vous n'avez pas encore assez vu nos têtes dans les journaux ? Les interrogea-t-elle sèchement.
Claquant ses ongles sur la table, elle reporta son attention sur son ami, ignorant à nouveau les clients qui affichaient maintenant des airs indignés.
- Alors t'étais passé où cette fois encore ?
Encore une fois, son ton était sec, bien que ce n'était pas ce qu'elle avait voulu. Mais après tout, ça ne lui ferait pas de mal : il lui devait des explications.
Des explications s'imposentavec @Pansy Parkinson Peu après son retour sur sa terre natale, Drago avait pris contact avec son alliée de toujours pour une revoyure bien méritée, non pas sans une petite appréhension cependant - fait rare. Il n'avait pas l'habitude de cacher quoi que ce soit à Parkinson et c'était pourtant ce qu'il avait fait ces derniers mois entre ses escapades mystérieuses et cafouillages divers. Ce jour-là et après tout ce temps à errer sans donner signe de vie, il l'attendait donc aux Trois Balais prêt à recevoir sa froideur faussement cinglante. Elle était en retard, d'ailleurs, mais la dernière chose qu'il aurait pu faire était de lui en tenir rigueur. Après tout, son attente à elle avait dû se mesurer tout autrement ces derniers temps, il pouvait donc bien patienter une petite dizaine de minutes autour d'un whisky pur feu.
- J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre, le surprit la brune soudain la brune en s'asseyant face à lui.
Malgré sa voix dure, il ne put s'empêcher d'esquisser un rictus satisfait. Il la reconnaissait bien, sa Pansy. Toujours les épaules droites, sans gêne et sans faux-semblant. Il eut envie de la prendre dans ses bras, de lui dire qu'il avait été con, que ça l'avait rongé de rien pouvoir lui dire, mais sa retenue paralysante légendaire l'en empêcha pour conserver une dignité qu'il n'avait pourtant pas besoin d'employer avec elle.
- Qu'est-ce qu'il y a ? cracha-t-elle sur les regards environnants rivés sur eux. Vous n'avez pas encore assez vu nos têtes dans les journaux ?
Le blond pouffa. Il la reconnaissait bien là ! Totalement focalisé sur elle, il n'avait même pas remarqué les badauds indiscrets. A vrai dire ça faisait bien longtemps qu'il ne les notait plus comme pour s'en préserver inconsciemment, ou par habitude, peut-être...
- Alors t'étais passé où cette fois encore ? poursuivit-elle d'un ton légèrement accusateur.
Allait-il tout lui déballer maintenant, sans transition ? Non. De toute façon elle lui avait bien fait prendre conscience que l'espace qu'ils avaient choisi n'était pas si intimiste que ça, et des oreilles pouvaient facilement traîner.
- Je me suis pas amusé, tu peux me croire, admit-il un peu évasif.
Malgré sa mine stoïque, la lueur dans son regard trahissait sans doute la terreur qu'il avait éprouvée en assistant à la mise en place des stratagèmes de celui que son père adulait, mais que pouvait-il balancer de concret dans ces circonstances ? Le blond fit légèrement dévier ses globes oculaires sur le côté comme pour vérifier que personne n'écoutait, mais les chuchotements clandestins semblaient persister. Ou peut-être était-il parano ?
- Tu me connais, je me suis mis dans une situation un peu délicate, avoua-t-il en la fixant d'un air grave, comme s'il voulait lui transmettre l'aspect sérieux de sa détresse sans trop en dire.
Il contracta sa mâchoire et mit ses avant-bras sur la table en se rapprochant un peu.
- On peut dire que je suis dans une merde noire, Parkinson, lâcha-t-il un ton plus bas.
Puis il se permit un sourire un peu amer en se reculant.
- Je pense qu'on a mal choisi l'endroit de toute évidence. Je te raconterai tous les détails en temps voulu.
Le contraste entre sa nonchalance et l'urgence de son propos ne ferait qu'attiser la curiosité de son amie, et c'était un peu le but. Autant qu'il voulait la préserver, il avait le devoir de la mettre en garde sur ce qui allait prochainement se produire en Angleterre, d'autant plus que ça pouvait l'impliquer elle ou ses parents, de près ou de loin. Qu'en savait-il après tout ? Qu'avait-il pu se produire de son côté depuis son absence ? Pour l'heure, il voulait juste s'assurer que tout allait bien, qu'elle n'avait pas fait de rencontre indésirable, elle aussi, et qu'elle s'en sortait mieux que lui.
- Tu m'as manqué, dit-il après un silence solennel en la fixant intensément.
Percevrait-elle son désespoir derrière son expression vide ? Saurait-elle en déceler les tourments ? Drago avait l'impression de revenir neuf ans en arrière. Il se sentait piégé, sauf que cette fois il n'avait pas sa confidente de toujours pour apaiser ses maux. Il voulait briser cette distance invisible sans plus attendre. Il voulait la retrouver.
- Alors, qu'est-ce que j'ai raté ? Tout va bien ? demanda-t-il en insistant bien sur la dernière question, comme si sa réponse dépendait de critères qui le dépassaient.
Il avait un peu l'impression de parler en langage codé, comme si ses yeux anthracites constituaient l'unique vaisseau de ses véritables questionnements, mais pour l'instant il ne lui semblait pas avoir d'autre option.
Lou .
Pansy Parkinson
Reporter Modo'/Animatrice
A l'honneur : Miss Partiels mai 2021
Photo d'identité :
Bio : Espace pour insérer une courte bio de ton sorcier ou toute information qu'il te semblerait judicieux de préciser.
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☰Inventaire
» Mer 14 Juil 2021 - 16:19
- Je me suis pas amusé, tu peux me croire, lui répondit le blond sans trop entrer dans les détails.
La présence des autres clients aux alentours leur empêchait d'avoir la conversation qu'ils se devaient d'avoir depuis bien longtemps déjà. Ils allaient devoir parler implicitement ou reporter encore une fois cette conversation à plus tard.
- Tu me connais, je me suis mis dans une situation un peu délicate. On peut dire que je suis dans une merde noire, Parkinson, insista-t-il en baissant le ton.
Pansy ne désirait qu'une chose : connaître en détails les mésaventures de son blond. Mais elle ne connaissait que trop bien ce regard qu'il lui lançait. Ce regard qu'elle avait déjà trop vu dans le passé. Sans qu'il n'ait besoin de s'expliquer, elle savait que cette « merde noire » dont il parlait se raccordait de près ou de loin avec celle dans laquelle elle-même se trouvait en ce moment. Elle voulait le prendre dans ses bras et le serrer très fort contre elle pour effacer cette peur qui lui serrait continuellement le ventre mais ils ne pouvaient se permettre de tels gestes dans un endroit pareil. Alors, en guise de substitut, elle se contenta de répondre toute aussi évasivement que lui :
- Je pense que nos chemins ne se suivent pas de loin. Il faut dire que la vie ne nous a jamais réellement gâtée. L'important, c'est que nous soyons toujours côte à côte pour affronter tout ça ensemble.
Elle espérait qu'avec ses paroles, il décèle un « je suis toute avec toi, Drago », quoi qu'il ait fait, quoi qu'il fasse. Car enfin de compte, ils étaient nés sur le même bateau, et ils s'y retrouvaient encore aujourd'hui.
- Tu peux compter sur moi, chuchota-t-elle en posant tendrement sa main sur son avant bras.
- Je pense qu'on a mal choisi l'endroit de toute évidence, constata-t-il amèrement en se reculant. Je te raconterai tous les détails en temps voulu.
La brunette acquiesça d'un hochement de tête. Il lui tardait d'entendre tout ce que le blond avait à lui dire, bien qu'elle ne pouvait s'empêcher de craindre ce qui sortirait de sa bouche le moment venu. Et puis, si ce qu'il comptait lui annoncer était bien en lien avec ce qui la tourmentait ces derniers temps, elle aurait des tas de questions à lui poser.
- Tu m'as manqué, déclara le blond pour briser le silence qui s'était instauré.
- Tu m'as manqué aussi, répondit-elle avec un petit sourire.
Elle avait enfin cessé de faire attention aux personnes désagréables qui les entouraient. Elle se contentait de fixer son ami, d'essayer de lire au plus profond de ses pupilles ce qu'il cachait au fond de lui. Il avait bien grandit le jeune garçon qu'elle fréquentait autrefois dans cet établissement. Ces grands sourires remplis de joie qu'ils se lançaient à chaque rencontre s'étaient estompés. Pourtant, neuf ans plus tard, la sorcière reconnaissait ce même regard emplit de tristesse qu'elle avait tant tenté de réconforter. Et encore une fois aujourd'hui, son cœur se serrait à la vue de son ami qui semblait s'effondrer à nouveau. Saurait-elle, une nouvelle fois, être à la hauteur pour le soutenir ?
- Alors, qu'est-ce que j'ai raté ? Tout va bien ? Demanda-t-il alors.
Pansy marqua un temps avant de répondre. Que pouvait-elle lui dire. Elle ne pouvait se permettre de se plaindre après les annonces du blond, quoi qu'il en soit. Mais il était vrai que tout n'était pas rose de son côté non plus.
- Pas grand chose, répondit-elle d'un air morne. Du moins, pas grand chose de joyeux. Je n'ai pas vu grand monde depuis que tu es parti, je n'ai pas vraiment la tête à ça. Ce doit être à cause du mauvais temps qui s'annonce...
Elle espérait qu'il comprendrait sa métaphore. Bien qu'elle n'y faisait plus attention, la sorcière n'oubliait pas que le lieu dans lequel ils se trouvaient était rempli d'oreilles intrusives. Elle préférait qu'ils s'imaginent que sa déprime était dû à l'arrivée de l'hiver plutôt qu'ils se mettent à fouiner pour inventer d'autre hypothèses.
- J'ai rencontré un homme, un soir. On s'était donné rendez-vous. Peut-être le connais-tu...
Son regard s'était fait plus insistant sur sa dernière phrase. Elle ne souhait guère en dire plus ici alors elle se contenta d'ajouter :
- J'ai oublié son nom. J'essaierai de m'en rappeler pour notre prochaine rencontre. D'ailleurs, je propose qu'elle se fasse chez l'un de nous deux.
Des explications s'imposentavec @Pansy Parkinson - Je pense que nos chemins ne se suivent pas de loin. Il faut dire que la vie ne nous a jamais réellement gâtée. L'important, c'est que nous soyons toujours côte à côte pour affronter tout ça ensemble. Tu peux compter sur moi.
Il n'avait pas anticipé à quel point ces mots, ces sous-entendus et ces regards lui seraient si salutaires. Pansy avait son caractère et pouvait être si imprévisible qu'il avait secrètement craint ses foudres quant à son absence. Du reste sa disparition forcée n'avait pas fait qu'attiser la sympathie de ses proches, bien au contraire, et il était rafraîchissant d'avoir enfin en face de lui plus de soutien que de reproches, comme si, finalement, il y avait plus important que l'ego, et que des choses plus graves se terraient derrière ces mystérieuses mésaventures. Pansy comprenait sans qu'il n'ait besoin d'expliquer et, l'espace d'un instant, Drago ne se sentit plus seul, mais ce sentiment apaisé s'évapora sitôt le sujet recadré.
- [...] Je n'ai pas vu grand monde depuis que tu es parti, je n'ai pas vraiment la tête à ça. Ce doit être à cause du mauvais temps qui s'annonce...
Le "mauvais temps qui s'annonce". Drago avait comme un goût amer au fond de sa gorge. Soit Pansy était perspicace, soit elle avait, elle aussi, été témoin d'indices flagrants.
- J'ai rencontré un homme, un soir. On s'était donné rendez-vous. Peut-être le connais-tu...
Drago faisait son possible pour rester droit comme un piquet, sans trop sourciller, mais il lui devenait de plus en plus pénible de rester vissé à cette chaise, comme muselé et incapable de lever le voile sur le chaos de leurs vies. De quel homme parlait-elle ? Avait-elle été en danger d'une quelconque manière ? Avait-on également fait pression sur son nom ? Leurs histoires étaient comme deux pièces manquantes d'un puzzle qu'ils devaient absolument assembler pour y voir plus clair. Il voulait parler librement et c'était impossible.
- J'ai oublié son nom. J'essaierai de m'en rappeler pour notre prochaine rencontre. D'ailleurs, je propose qu'elle se fasse chez l'un de nous deux.
Pansy semblait être incommodée par la foule, tout comme lui. Alors il hocha la tête en contractant sa mâchoire d'exaspération. Il ne voulait pas attendre une minute de plus. Il en avait marre de rester serein, de se cacher, de ruminer en silence en attendant qu'on le cueille. Quand serait cette prochaine rencontre ? Que pouvait-il se passer d'ici là ? Au fond de lui l'alchimiste bouillonnait. Alors il se leva et regarda en direction du comptoir où la tenancière s'affairait calmement.
- On peut faire autrement, marmonna-t-il en un rictus satisfait.
La ruse caractéristique des Serpentard ne l'avait visiblement pas encore quitté. Il dégaina quelques gallions de la poche de son long manteau noir et s'approcha de madame Rosmerta savonnant une chope de biéraubeurre.
- J'ai une faveur à vous demander, affirma-t-il l'air grave. Je dois contacter au plus vite le bureau de désinformation du Ministère. J'aimerais utiliser votre réseau de cheminée. C'est urgent, acheva-t-il en déposant ses gallions sur le bar.
Tout le monde savait que Drago et sa mère étaient plus ou moins impliqués dans les affaires du Ministère et que, pour gagner leur rédemption suite à leur implication dans la guerre, ils devaient régulièrement coopérer et rendre des comptes aux hautes sphères magiques pour traquer les mangemorts en cavale. De plus, nul n'ignorait la récente absence prolongée de Drago Malefoy, et son retour inattendu pouvait justifier une sorte de "mission" à livrer à l'institut magique. Une telle requête ne paraîtrait donc pas si incongrue.
- Vous connaissez le chemin, jeune homme, affirma la tenancière en continuant d'astiquer sa chope. La dame était visiblement habituée à accorder ce type de service à certains clients...
Il fit un léger signe de tête à Pansy pour lui intimer de le suivre jusqu'à la porte derrière le comptoir. Une fois à l'intérieur de cette grande pièce boisée où une cheminée imposante trônait à l'autre bout, il incanta un sortilège de sourdine pour être certain qu'aucune oreille indiscrète ne vienne troubler le caractère privé de leur conversation. Pourquoi n'avait-il pas pensé à cette parade avant ? Peut-être parce que ça restait tout de même un peu suspect. Quoi qu'il en soit, ils étaient enfin seuls et libres de tomber le masque, de quoi rendre l'alchimiste légèrement confus. Son instinct lui soufflait de la prendre dans ses bras mais sa pudeur maladive persistait. A la place, son inquiétude impatiente se fit plus démonstrative.
- C'est qui cet homme que tu as vu Pansy ? Qu'est-ce qu'il te voulait ?
Avait-elle été si inconsciente pour s'y rendre toute seule ?! Peut-être qu'il s'emballait un peu... Sans doute qu'il était parano. Ou peut-être pas. Tant qu'il n'aurait pas la réponse il s'attendrait au pire, et il savait à quoi le pire pouvait ressembler. Il l'avait tenue éloignée de ses malaises pour la protéger sans réaliser qu'elle pouvait subir ses propres épreuves. Et si Pansy était réellement en danger, le cauchemar deviendrait un enfer.
Lou .
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