Event #1

Date d'inscription : 04/10/2017

Vous vous retrouvez à barboter au milieu d'un lac. La température de l'eau est bizarrement tiède et ce n'est pas désagréable. Par curiosité, vous mettez la tête dans l'eau et ouvrez grand les yeux. Curieux comme les apparences sont trompeuses ! Vous jureriez que le monde sous-marin qui s'offre à vous s'apparente davantage à celui d'un océan. Vous parvenez à distinguer des coraux de toutes les couleurs dans cette eau translucide, et lorsque vous sortez la tête de l'eau le lac reprend sa forme originelle... de simple lac.

En surface, vous êtes limité.e pour nager plus loin : le lac est petit. Vous comprenez que pour vous aventurer, il vous faudra brasser en profondeur, là où les barrières n'existent plus. Seulement, vous n'êtes pas un poisson ! Comment allez-vous respirer dans cet environnement hostile ? Peut-être que vous devrez retenir votre respiration jusqu'à trouver une issue. Cela ne vous enchante guère, mais vous n'avez pas tellement le choix si vous voulez avancer. Au pire, vous reviendrez en arrière pour remonter à la surface. Pour ça, vous mémorisez précautionneusement votre position, puis vous inspirez un grand coup, et vous plongez.

Rien. Rien à part le néant aquatique. Et le pire c'est que vous commencez à être à cours d'oxygène ! Paniqué.e, vous rebroussez chemin pour retrouver votre point de départ. Vous avez besoin de respirer ! Catastrophe. Vous ne parvenez pas à remonter à la surface. Il n'y a PAS de surface. Voilà comment tout ça va se terminer... Bêtement. Vous êtes désespéré.e. Vous vous débattez inutilement à la recherche d'une issue qui n'existe pas. C'est la fin.

Vous puisez dans vos dernières ressources et vous évertuez à garder le bec fermé malgré vos difficultés. Vous ne tiendrez plus bien longtemps... Vous entendez alors un chant, une douce musique dans les tréfonds de l'océan. Vous pensez que vous délirez, que vous hallucinez, puis vous distinguez une silhouette humaine - ou peut-être pas - onduler gracieusement jusqu'à vous. C'est une femme aux cheveux d'or, magnifique, mais elle n'a pas de jambe. Une queue de poisson les remplace. Vous réalisez tout de suite que c'est une sirène, et qu'elle est bien plus belle que d'autres êtres de l'eau que vous connaissez, comme les selkies.

« Lâche prise ! Respire ! » vous lance-t-elle.

Comment comprenez-vous son langage ? Vous n'êtes pas sans savoir que les sirènes ont une langue bien particulière que vous ne devriez pas saisir. Et ce qu'elle vous demande ne vous dit rien qui vaille. Vous ne voulez pas. Dès l'instant où vous ouvrirez la bouche, vous permettrez à l'eau d'infiltrer vos poumons. Il en est hors de question ! Pourtant vous n'avez plus le choix. Votre corps ne trouve rien d'autre à faire qu'obéir à son ultime réflexe : chercher de l'air.

A ce moment là, vous trouvez étrange de ne pas être gêné.e par le liquide qui s'infiltre en vous. Vous êtes même soulagé.e. Vous respirez. C'est pourtant impossible ! Aucune potion n'a pu anticiper cette situation en vous faisant pousser des branchies. Le fait est pourtant bien là : vous pouvez respirer sous l'eau. Est-ce que tout cela est réel ?

La sirène sourit et vous prend par la main. Elle vous emmène en profondeur, jusqu'à une bâtisse en pierres gardée par une curieuse créature, et elle vous plante là. La créature a un corps de serpent et une tête de cheval. Vous comprenez que pour rentrer dans cet endroit, vous devez défier cet immense serpent de mer. Avant même de sortir votre baguette, celui-ci vous interpelle.

« Je suis invisible comme un rien, mais tu peux m'entendre. Si tu me prononces je disparaitrai. Qui suis-je ? »

Ben tiens ! Un serpent de mer qui parle ! Plus rien ne vous étonne à ce stade. Vous vous contentez de réfléchir à la question dans l'espoir qu'il vous cède le passage, mais vous hésitez entre deux réponses.

Le silence ou le secret ?

N'oubliez pas d'insérer les balises [*hide] autour de votre réponse !

* * *

∴ Je lui réponds "le silence".
∴ Je lui réponds "le secret".

» Lun 5 Mar 2018 - 11:11

Le labyrinthe

« L'enfance a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres ; rien n'est moins sensé que d'y vouloir substituer les nôtres. » ft les coincés du Labyrinthe

Bien qu'il s'attendait à ce que l'eau soit gelé, il n'en était rien : Elle était tiède et cela n'avait rien de désagréable vis à vis de l'extérieur. Ses vêtements déchirés ne lui permettait pas de se réchauffer complètement alors qu'ici, il n'avait plus à se soucier de rien : l'eau était exquise et ne ressemblait en rien à la mer d'Ecosse. En plongeant la tête dans l'eau, le garçon ouvre grand la bouche d'extase, mais cela inclus qu'il ressort la tête de l'eau, plus trempé que jamais. Toussant, s'étouffant presque, il reprend son calme pour retourner voir les profondeurs de ses propres yeux : du corail à perte de vue. Ah, ce rêve était de plus en plus excitant, lui qui n'aimait pas plus que ça la mère, apprenait à l'aimer dans un milieu hostile.

Reprenant une dernière fois son souffle, il plonge ensuite plus profondément, s'aidant de ses bras et de ses jambes pour se dégoupiller comme il le peut dans le liquide. Bientôt à cours de souffle, il se décide de remonter à la surface, mais une barrière semble l'arrêter. Si bien qu'il n'a pas d'autres choix que de rester sous la mère, les mains sur son cou, manquant de respiration. Les yeux exorbités de panique, le bouclé voyait ça comme un mauvais cauchemar : il allait se réveiller dans son lit en sueur. Pourtant, rien n'y faisait et la douleur semblait s'éterniser. Encore et encore, puisqu'il semblait que le gourmand avait des visions : une silhouette à queue de poisson semble se diriger vers lui. Paniquant, il essaie de se débattre mais reste abasourdi lorsqu'il comprend qu'elle prononce une phrase :

« Lâche prise ! Respire ! »

Charlie fait ce qu'on lui ordonne, lâchant prise : il accorde une nouvelle fois sa confiance à quelqu'un d'autre : après tout, il était aussi comme ça dans la vraie vie. Et il est perdu lorsqu'il se met à respirer avec des branchies. Un sourire se dessine sur le visage blanc du jeune homme, retenant un cri d'excitation et de surprise : ce monde était merveilleux. Puis, il sent la main de la jolie sirène qui s'infiltre dans la sienne et puis, elle l'emmène vers un lieu particulièrement étrange : une bâtisse en pierre se situe bientôt devant lui avec une étrange créature. Cette dernière semble être un mélange entre un serpent et un cheval. Particulièrement étrange, mais pas déplaisant. Il l'écoute.

Ah ! Et lui qui aimait les devinettes et les blagues : ce rêve était tout à fait lui. Il avait l'impression d'être le fils des Labdacides, alias Œdipe face au sphinx.

- Adrenalean 2016 pour Epicode

» Mar 6 Mar 2018 - 22:53

Le labyrintheLes profondeurs du lacL'idée de plonger dans le n'enchantait absolument pas Juliet, mais alors vraiment pas. Pourtant, une fois dans l'eau, elle eut la surprise de la trouver tiède, presque agréable. Comme toujours, il ne fallait jamais se fier aux apparences, et le suite le confirma. Lorsque la jeune femme plongea la tête sous l'eau, la faune et la flore qu'elle distingua était en tout point différentes à celles du fond d'un lac. Juliet était bien placée pour le savoir car lorsqu'elle était à Serpentard, elle avait vue sur le fond du lac de Poudlard. En effet, ce qu'elle avait devant les yeux ressemblait plus à un fond marin. La sorcière releva la tête et constata que le lac avait l'air bien plus grand d'en bas que d'en haut. Elle décida donc de s'y aventurer la tête sous l'eau, tant qu'elle le pourrait. Nager était un plaisir pour elle, c'est pourquoi son rythme se fit rapide, mais Juliet eut bientôt l'impression qu'elle n'attendrait jamais les limites de ce qui lui semblait être un océan. Alors qu'elle tenta de revenir à la surface une unième fois pour respirer, la sorcière n'y parvint pas. La surface avait disparu. Juliet était à bout de souffle et savait qu'elle n'allait pas tenir longtemps. Quelle mort stupide... c'était bien la peine d'avoir survécu au nundu. Pour la deuxième fois, la jeune Ollivander utilisa toute son énergie, mobilisa tout son instinct de survie. Il fallait qu'elle sorte du labyrinthe. Armée d'un espoir fou, elle nagea plus profondément. Si il n'y avait plus de surface en haut, peut-être trouverait-elle un moyen de sortir plus bas. Soudain, un chant doux et délicat parvint à ses oreilles. Juliet songea qu'elle devait vraiment être à bout d'oxygène pour entendre des hallucinations auditives. Mais une silhouette humanoïde surgit devant elle. Cela commençait à devenir une manie toutes ces choses qui apparaissaient comme par magie dans le labyrinthe... Les contours de la silhouettes devinrent plus nets. Elle appartenait à une femme aux cheveux brillant comme de l'or et au visage angélique. Mais à la place de ses jambes se trouvait une queue de poisson. Juliet reconnut les sirènes des contes de Moldus, bien différentes des Selkies répertoriées parmi les créatures fantastiques. La sirène lui dit d'une voix mélodieuse, presque chantante:

-Lâche prise! Respire!

Dans un état normal, la sorcière aurait contesté cet étrange ordre mais n'en avait plus la force. Sonnée, elle ouvra la bouche, laissant rentrer l'air dans ses poumons. Alors qu'elle s'attendait à périr noyée d'une seconde à l'autre, il ne se passa rien. Elle respirait. Tout cela était insensé, ce monde était-il seulement réel? Le labyrinthe semblait échapper aux lois qui régissaient le monde, que ce soit celui des Moldus comme celui des sorciers. La sirène saisit la main de la blondinette d'une poignée étonnamment forte, l'intimant à la suivre. Juliet n'avait pas vraiment d'autres choix, alors elle se laissa faire. La créature marine la conduisit devant une grande bâtisse de pierre surveillée par un immense serpent de mer au corps de reptile et à la tête de chèvre. Perplexe, la jeune femme se tourna vers la sirène mais celle-ci avait déjà disparu. Son sourire lui apparut comme démoniaque. Pour l'instant, le monstre semblait passif mais Juliet n'avait aucun doute, au moindre geste suspect il ne resterait pas de marbre.

-Je suis invisible comme un rien, mais tu peux m'entendre. Si tu me prononces, je disparaitrai. Qui suis-je?

Il fallut un moment à Juliet pour comprendre que c'était le serpent de mer qui avait parlé, d'une voix grave et rocailleuse. Mais elle n'eut pas besoin de plus de temps pour comprendre que c'était une énigme qu'il lui fallait résoudre pour pénétrer dans le bâtiment de pierre. Après un temps de réflexion, deux possibles réponses se révélèrent à la sorcière: le silence et le secret. Mais laquelle était la bonne? Elle qui aimait jouer avec les mots, elle était servie.
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