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Magic Never Dies :: Coeur du Londres sorcier :: Quartier de la Gare :: King's Cross :: Voie 7½
 
Mitsuhane Akiyama
Attrapeur :: Quidditch pro
Mitsuhane Akiyama
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Photo d'identité : Et j'entends siffler le train Tumblr_os2fsx17J31r7dvkao7_r1_400
Bio : Espace pour insérer une courte bio de ton sorcier ou toute information qu'il te semblerait judicieux de préciser.
Avatar : Ishihara Satomi
Crédit(s) : Avatar : Baylee Andrews - SIgnature : moi-même

Sorcier de sang-mêlé (sorcier/moldu)
Animagus (faculté apprise)
Niveau : Intermédiaire
S.C.E.A.U : Investigateur libre
Son âge : 28 ans
Origines : Japonaises
Baguette : Bois de châtaignier et ventricule de dragon
Permis de transplanage :

Porte-monnaie (G) : 427
Gringotts : Coffre-fort

Et j'entends siffler le train Reading_ecchan1

Patronus : Grue japonaise
Epouvantard : Le cadavre de sa soeur

Emploi : Attrapeuse de l'équipe des Pies de Montrose
Job illégal : Aucun
Ecole : Mahoutokoro
Diplômes : O.U.R.S + D.R.A.G.O.N
Matière préférée : Vol sur balai
Matière détestée : Astronomie
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
Date d'inscription : 22/09/2018
Parchemins : 345
Statut HRPG : Absent
Activité RPG : Régulière
Nouveaux RPG : Acceptés
Alter ego(s) : Trystan Kane
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» Mer 7 Nov 2018 - 0:27    
 
Et j'entends siffler le train
Avec Rosalind Fawley


Plaines brumeuses, forêts lointaines et timides rivières se dévoilaient devant ses yeux curieux en une vaste tapisserie, voilée seulement par les reflets mouvements qui jouaient dessus la vitre du wagon. Parfois, elle apercevait dans le ciel gris les longs bras pâles de la vapeur du train poussés par le vent taquin, qui s’étiraient vers les cieux en tentant vainement d’imiter, épouvantards qui en taisaient le nom, les nuages qui les toisaient. La tête reposant contre le dossier de son siège, Mitsuhane ne se lassait pas de ce film muet dont elle était spectatrice ; de son wagon, elle découvrait la campagne anglaise, les petits villages aux maisons anciennes, les constructions modernes hideuses ou étonnamment harmonieuses. La nature côtoyait l’humain, le sorcier se fondait dans le moldu ; quelques fois il lui semblait apercevoir une ou deux créatures adroitement cachées dans le paysage, sans qu’elle ne sache vraiment s’il s’agissait d’une illusion ou de la réalité. Et le train lui-même avait son propre charme, comme seul l’ancien soigneusement restauré peut l’avoir. Avec ses banquettes rembourrées, ses courtes mais larges voitures, ses boiseries vernies et ses petites lampes rétro, il avait de quoi ravir ses sorciers de passagers tout en leur offrant un confort indéniable. Et il était vrai que la jeune femme estimait ne pas avoir à se plaindre ni d’un quelconque désagrément auditif, ni d’aucune autre incommodité.

Elle devait cependant s’avouer aimer les trajets en train. Ils offraient un havre de paix pour le corps comme pour l’esprit, permettant quelques heures de repos sans la moindre culpabilité. Dans le silence tamisé des lieux, seulement entrecoupé de quelques brides prononcées à mi-voix ou la respiration sifflante d’un voisin endormi, chacun était libre de se livrait à ses occupations dans le respect des autres. Lecture, ronronnements amoureux, bavardages amicaux ou sieste improvisée, le train était un cocon de douce tranquillité. Quant à elle, Mitsuhane se contentait pour l’heure de songer distraitement à sa destination, tandis que dormait entre ses mains un livre ouvert et que ses yeux se perdaient dans l’horizon défilant. Les pages noircies de petits caractères japonais attendaient patiemment qu’elle revienne à elles, mais elle s’était trop vite laissée aspirer par le tableau vivant derrière la vitre et ses propres pensées. Elle avait appelé sa famille quelques jours plus tôt et, au fur et à mesure de leur conversation, elle en était venue à ressentir une certaine nostalgie alors qu’elle les écoutait narrer leur dernier pique-nique en bord de mer. Il était vrai qu’enfant, il n’était pas rare que son oncle et sa tante les emmènent, Hoshiyo et elle, jusqu’à la plus proche des plages. Les deux enfants passaient alors de nombreuses heures à ramasser les coquillages qu’elles cherchaient, jouer avec les vagues et tenter d’appâter quelques créatures magiques inconnues et dont l’existence serait connue d’elles seules. Même une fois l’âge adulte atteint, lorsque les matchs épuisaient son corps et sa chère sœur s’épuisait les yeux sur ses cours, elles se prenaient une journée pour s’échapper ensemble jusqu’au rivage salvateur. Confident muet, il était seul témoin de leurs rires et leurs disputes, de leurs aveux douloureux ou leur révélations embarrassées, l’une à l’autre et l’autre à l’une.
Or depuis son arrivée en Angleterre, l’attrapeuse n’avait pas posé les yeux une seule fois sur un paysage semblable. Elle en venait presque à oublier le baiser salé des embruns sur sa peau, les caresses brutales du vent sur ses joues, la rude étreinte des milliers de grains de sable qui se pressaient contre ses pieds nus. Elle sentait non pas l’envie, mais le besoin de retrouver un environnement familier l’espace de quelques instants. Cet appel intérieur, impérieux, avait guidé ses pas jusqu’à la gare, lui enjoignant de traverser le pays jusqu’à un village côtier qui comblerait ses attentes.

Un brusque spasme du train la secoua, la projetant contre sa voisine et l’interrompant dans ses réflexions. Marmonnant un juron, elle se redressa sur son siège avant d’incliner légèrement la tête face à la sorcière qu’elle venait de bousculer bien malgré elle.

-Je suis navrée, excusez-moi. Je ne vous ai pas fait mal j’espère ?

Le choc n’avait pas été violent mais un bras mal placé et il pouvait vite devenir douloureux, même sous un faible impact. Une fois certaine que la jolie jeune femme assise à côté allait bien, Mitsuhane se préoccupa de la seconde victime : son propre livre qui avait glissé de ses mains ouvertes. Ses yeux agiles, habitués à repérer le vif d’or lors des matchs, n’eurent aucun mal à accrocher le blanc des pages. Se baissant, elle se hâta de récupérer son précieux ouvrage, heureuse de voir qu’il ne semblait de prime abord pas abîmé. Mais ce faisant, son regard accrocha un éclat argenté qui semblait avoir glissé entre son siège et celui de sa voisine, pour faire du sol son nouvel écrin. Le récupérant délicatement entre deux doigts, elle se redressa et souleva la chaine brisée devant ses yeux. Le bijou était simple, ne semblant pas d’une grande valeur marchande – encore que ses compétences en joaillerie étant limitées, son estimation pouvait tout à fait s’avérer erronée – mais peut-être en avait-il une sentimentale. S’adressant de nouveau à la même voyageuse, Mitsuhane espéra ne pas être la raison de la cassure de la fine chainette.

-Est-ce le vôtre ?


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» Dim 18 Nov 2018 - 22:06    
 




ET J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN
Mitsuhane Akiyama

Depuis ses retrouvailles avec Hélianthe, Rosalind avait mis un point d'honneur à visiter régulièrement sa grand-mère. La présence de la nonagénaire, leur complicité renouvelée dans sa vie lui était rapidement devenue indispensable. L'hiver finissait doucement, s'attardant sur les vallées anglaises, alors que le Home Express filait à toute fumée, en direction de l'Ecosse. L'écrivaine descendrait un peu plus tôt, dans une petite gare de campagne, avant de prendre une calèche jusqu'à la villa des Fawley.

Les voyages en train... Comme des parenthèses faites de temps suspendu. Corps mouvant dans l'espace et pourtant languides, se laissant aller au confort des banquettes. Un temps pour la méditation face aux images pittoresques du pays défilant à toute vitesse. Rosalind avait un moment regardé cette succession rapide de vallées et de collines qu'elle connaissaient bien, puis avait sorti un livre de son sac, replongeant dans la lecture interrompue la veille au soir. Un roman. Pas très bon, mais pas trop mauvais non plus. Une lecture qui la changeait toutefois agréablement des grimoires poussiéreux et aux écritures intriquées et complexes.

Tournant une page, elle nota que sa voisine avait également installé un livre sur ses genoux. Des kanjis. Elle avait glissé un regard discret au visage digne de la Sorcière auprès de laquelle elle avait pris place en montant dans le train, à King Cross. Délaissant sa lecture, la jeune femme brune contemplait le paysage. Était-elle immigrée ? Ou était-elle née en Angleterre ? Des questions que balaya Rosalind avant de reprendre son chapitre.

Dans un virage, le train fit une légère embardée. Rosalind avait l'habitude de ses cahots, visiblement au contraire de sa voisine qui se trouva projetée contre elle, échappant du même coup son livre.

- Je suis navrée, excusez-moi, s'empressa de s'excuser la brune Sorcière, inclinant la tête. Je ne vous ai pas fait mal j’espère ?

Le choc n'avait pas été violent et Rosalind rassura sa voisine avec un sourire poli.

- Non, non. Tout va bien, il n'y a pas de mal.

Se redressant sur la banquette, elle considéra un instant la jeune femme qui ramassa son livre empli de caractères japonais avant de reporter son attention sur son propre roman.

- Est-ce le vôtre ?

Rosalind releva les yeux pour détailler ce que la japonaise tenait entre ses doigts. Une fine chaîne en or. Intuitivement, elle porta la main à son cou. Son médaillon n'y était plus. Inquiète, elle plissa les lèvres avant de murmurer :

- Oh... Oui, c'est mon collier... Enfin, la chaîne, il devrait y avoir un médaillon avec...


Elle se pencha vers le sol, afin de voir si le pendentif y avait chu également, la main toujours pressée contre sa gorge. Ce médaillon lui était précieux. L'idée de l'avoir perdu la paniqua soudain. Elle savait qu'elle aurait du changer cette chaîne qui était bien vieille. Si cette dernière s'était brisée dans le wagon, le pendentif ne devait pas être loin. Mais si les maillons avaient lâché sur le chemin de la gare, ou bien à King Cross même... Rosalind se mordit la lèvre, scrutant de plus belle la moquette pourpre du wagon.

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» Lun 26 Nov 2018 - 21:48    
 
Et j'entends siffler le train
avec Rosalind Fowley



L
a petite chaine dorée pendait, vide, entre ses doigts fins. La lumière du jour tenta vainement de s’y accrocher en un immatériel pendant, mais dédaigneux, le délicat bijou sembla s’en détourner. Triste et solitaire, elle attendait que vienne se glisser contre elle le médaillon qu’elle supportait d’ordinaire. Pourtant, n’était-elle pas belle, seule, dans cette simplicité légère ? Détournant le regard de la pauvre chainette malaimée, Mitsuhane referma les doigts dessus et elle vint se nicher au creux de sa paume. Un nouveau regard au sol, alors que sa voisine semblait paniquée à l’idée d’avoir perdu son précieux bijou, ne lui apporta rien de plus, d’autant qu’elle ne savait pas même à quoi ressemblait l’objet perdu. La seule chose qu’elle pouvait en déduire était que son accroche était probablement dorée : nul n’aurait assez mauvais goût pour glisser sur de l’or un maillon d’argent. Mais rien dans son champ de vision ne s’apparentait à un quelconque pendentif, de quelques couleurs, forme et taille qu’il fut.

-Attendez.

D’autorité, elle posa deux doigts sur la tête de la belle blonde, approchant son autre main pour venir cueillir comme un oisillon timide le petit médaillon coincé entre deux plis de son vêtement, dont les reflets semblaient être de muets appels au secours. Relâchant la pression sur sa voisine, la japonaise déposa doucement son butin sur son livre désormais fermé, assemblant précautionneusement le lien et son pendant, dont elle ne comprenait pas ce qu’il représentait. Malheureusement, l’attache s’était rompue et l’un des anneaux était tordu ; elle ne pourrait pas le remettre de sitôt. Elle prit une seconde pour l’admirer puis, consciente qu’elle ne comprendrait pas plus la signification des motifs le composant et qu’il lui faudrait le rendre, elle se tourna vers sa légitime propriétaire.

-Tenez. Et veuillez m’excuser pour mon impolitesse, je n’aurais pas dû me permettre de vous toucher de la sorte.

Son geste avait été, à ses yeux du moins, totalement déplacé ; il était incorrect de se permettre telle familiarité avec une inconnue. Son instinct l’avait cependant fait réagir plus vite qu’elle ne l’aurait souhaité et de crainte de laisser s’échapper ce petit chenapan de bijou, elle s’était empressée de le récupérer près du cou gracile de la belle blonde. Mitsuhane en était par ailleurs d’autant plus désolée qu’elle se sentait responsable de la brisure de la chaine, quand bien même ignorait-elle si cela était de son fait. Après tout, n’était-ce pas sa distraction qui l’avait secouée et projetée contre l’autre ? Aux souvenirs, elle aurait dû préférer une certaine attention de la route ; si un chaos la secouait, qu’en serait-il d’une tempête ? Si cette pensée métaphorique de la vie et des potentiels obstacles qui pouvaient jalonner celle-ci, elle rendit le bijou à la belle blonde. De son côté, Mitsuhane consacra son attention à son propre trésor : amoureusement, elle feuilleta son livre avec plus d’attention que précédemment, s’attardant sur quelques plis de pages qui, heureusement, n’étaient que sans importance. A présent, elle se souviendrait qu’un voyage dans un train anglais pouvait secouer, aussi magique soit-il.

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» Mer 5 Déc 2018 - 17:42    
 




ET J'ENTENDS SIFFLER LE TRAIN
Mitsuhane Akiyama
Pas d'éclat doré au sol... Rosalind se mordit la lèvre. La perte du médaillon qu'elle portait tous les jours, posé délicatement contre la peau de sa gorge, la déstabilisait. Cette sensation du métal devenue si habituelle pour elle que, sans ce contact ordinaire, elle se sentait plus fragile qu'elle ne l'aurait souhaité.

- Attendez., énonça calmement sa voisine.

Il y avait une autorité sereine convoyée par cette voix grave et douce. Rosalind se sentit étrangement apaisée par l'intonation subtilement étrangère de la Sorcière et, sans broncher, la laissa placer deux doigts délicats sur son crâne et ne bougea plus. La Japonaise, avec dextérité, saisit le pendentif, accroché aux plis de la robe de la rouquine, et, sans prêter plus d'attention à l'écrivaine, assembla les deux pièces du collier.

- Tenez. Et veuillez m’excuser pour mon impolitesse, je n’aurais pas dû me permettre de vous toucher de la sorte.

Avec un soupir de soulagement, Rosalind récupéra amoureusement son bijou, prenant garde à ce que le médaillon ne glisse pas de nouveau de sa chaîne.

- Merci !, s'exclama-t-elle avec une reconnaissance non feinte.

Elle ne releva pas les excuses de sa voisine. Elle-même avait été élevée dans le respect strict des convenances et dans une politesse distante. (Avec, néanmoins, quelques incartades à ces codes, notamment avec certains membres de la gent masculine...) Pourtant, le geste de la brune Sorcière ne lui avait causé aucune sensation de malaise ou d'inconfort. Elle était bien trop heureuse d'avoir retrouvé le pendentif et avait hâte que ce dernier retrouve sa place habituelle.

Rosalind sortit sa baguette et la pointa vers le maillon brisé.

- Reparo, chuchota-t-elle dans le silence qui régnait de nouveau dans le wagon.

En fermant l'attache du collier sur sa nuque, elle jeta un regard curieux vers sa voisine. Celle-ci s'était de nouveau plongée dans la lecture de son livre, ses mains passant affectueusement sur le papier couverts de caractère. Rosalind se reconnut dans ce geste et, aimablement, s'adressa à la Sorcière.

- Pardonnez mon indiscrétion, mais... Ce sont des kanjis, n'est-ce pas ? J'aurais aimé apprendre à les lire, à lire le japonais je veux dire, mais malheureusement... je n'ai pas encore eu le temps de me plonger dans ce type d'études.


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» Mer 26 Déc 2018 - 1:17    
 
Et j’entends siffler le train
avec Rosalind Fawley



E
lle avait senti plus que vu sa voisine sortir sa baguette, perçu son murmure destiné à rendre au bijou son apparence initiale. Elle n’y avait cependant pas prêté une réelle attention, la laissant prendre soin de son bien dans une tranquillité retrouvée et estimant des plus logiques que la sorcière prenne soin de réparer le pendentif dont la disparition avait tant semblé la préoccuper. Elle-même n’avait pas vraiment d’objet très précieux, au sens sentimental du terme du moins, si ce n’était l’éventail de fiançailles de sa mère ; Hoshiyo avait quant à elle récupéré le obi maternel, leur père refusant de leur laisser l’alliance, qu’il gardait avec lui. Quant aux bijoux, Mitsuhane en portait peu, pour la simple raison que les enlever avant chaque match ou entrainement était pénible et fastidieux. Mais quand bien même le pendant eut-il été des plus banaux et sans la moindre valeur affective ou monétaire, le réparer relevait simplement du bon sens.

Tentant de reprendre le fil de sa lecture après cette longue interruption, initiée par ses pensées qui s’étaient évadées de leur cage spirituelle, la jeune femme retrouva non sans mal sa page avant de décider de recommencer tout son chapitre pour être certaine de n’avoir rien omis. Etrangement, il lui était difficile de se concentrer très longtemps, depuis quelques temps. Chaque fois qu’elle commençait sa lecture ou un travail purement intellectuel, elle sentait sa concentration tirailler pour s’évader, tel un petit oiseau immatériel cherchant une échappatoire. Elle avait encore un peu de mal à se faire à la vie solitaire dans ce pays inconnu. Plus qu’elle ne l’aurait pensé, même. Aussi souvent, elle se surprenait à rêvasser sans voir passer le temps, elle qui avait pourtant toujours pris soin de s’accrocher à la réalité, peinant ensuite à se raccrocher aux prises glissantes de sa réalité si éloignée de ce qu’elle avait toujours connu.

La voix de sa voisine la tira de nouveau de son livre dans lequel elle cherchait à se replonger, avant même qu’elle n’ait vraiment réussi à récupérer le fil de l’histoire. Décidément, il serait dit qu’elle ne pourrait pas terminer ce chapitre. Tournant donc la tête vers elle, Mitsuhane opina légèrement à sa question, ne voyant pas vraiment où souhaiter en venir la voyageuse. Nombreux étaient ceux qui affirmaient aimer ou admirer le Japon, mais la majorité d’entre eux perdait toute motivation et tout intérêt pour cette culture dès lors qu’elle se trouvait confrontée à des kanjis. Son interlocutrice en faisait probablement partie.

-Oui, c’en sont. Si vous souhaitez apprendre à les lire, il vous faudra du temps et de la motivation, notre langue est bien différente de la vôtre, dans son écriture comme dans sa logique.

Elle-même avait appris en cours les caractères romains, étant capable d’écrire sa langue autant par des kanjis qu’au travers des lettres occidentales. L’anglais n’en avait pas moins été compliqué à apprendre, car le raisonnement intellectuel à mettre en place était bien différent de celui qu’elle connaissait depuis son enfance. Elle l’avait fait, pourtant. Passant de nombreuses heures, seule à son bureau ou assise dans un coin de la bibliothèque, déchiffrant patiemment des ouvrages de plus en plus complexes, écoutant résolument films, documentaires et reportages divers. Aujourd’hui, elle pouvait se targuer d’avoir un anglais presque parfait et de parler couramment la langue, quand bien même prenait-elle toujours le temps de formuler intérieurement ses phrases et que son parlé puisse sembler plus ampoulé qu’elle ne l’aurait voulu.

-Je ne pourrais que trop vous conseiller de prendre des cours particuliers, ou de soutien du moins, pour vous aider et vous motiver dans cette tâche si elle vous intéresse vraiment. Puis-je vous demander… pourquoi cette langue, entre toutes ?

Elle était dubitative de la vraie motivation de la rousse autant que curieuse de savoir ce qui l’avait intéressé. N’était-ce qu’une envie soudaine, que l’énergie demandée pour accomplir cette tâche avait eu tôt fait d’éteindre aussi sûrement qu’un verre d’eau sur une faible braise rougeoyante, ou quelque chose de plus profond, plus intime presque, qui demeurait encore accroché en elle sans qu’elle ne puisse vraiment s’en défaire ?

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