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» Dim 13 Mai 2018 - 11:31    
 





Les secours de minuit
Avec Rosalind Fawley

Il était tard mais Astrid n'arrivait pas à trouver le sommeil. Elle faisait des cauchemars, à répétition. Dans tous bien sûr, elle était à Durmstrang et subissait les harcèlements de ces garçons qui se croyaient bien trop forts, alors qu'ils étaient aussi bêtes que leurs pieds. La blonde ne pouvait pas rester là, coincée dans ce lit où elle risquait à tout moment de s'attirer les foudres de sa colocataire Lysandre qui lui reprocherait sans nul doute ses cris à chaque réveil. Ce serait compréhensible. Ce calvaire la suivait depuis les couloirs de l'école. Elle pensait qu'en quittant la Norvège, elle y laisserait ses cauchemars, mais ce ne fut pas le cas. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été hantée par le fantôme de Durmstrang, longtemps qu'elle n'avait pas été victime de ce genre de crises d'angoisse. Ici, tout semblait plus beau, plus gai. La blonde n'avait qu'à cacher ses tourments et le bonheur des autres pansait le reste. Lorsqu'ils lui demandaient tous pourquoi elle était partie du grand Nord, elle leur parlait surtout du froid. Du froid du climat, du froid des hommes. Mais ce froid n'était qu'un euphémisme pour les qualifier et passer sous silence toute leur cruauté. La psychomage tremblait à présent. Elle avait besoin d'air. Ressasser ses terreurs ainsi n'était pas une bonne idée. Elle avait besoin de s'évader, et vite. Mais savait-elle encore faire ça ? Se levant d'un bond, elle couru jusqu'à franchir le seuil de sa porte et atterrir dans la rue. Sa petite peau sensible seulement couverte d'une chemise de nuit légère fut attaquée par le froid de cette nuit de février. Mais les larmes aux coins de ses yeux ne gelaient pas comme elles l'avaient toujours fait en Scandinavie. Il ne ferait jamais aussi froid que là-bas. Prenant son courage à deux mains, elle se concentra de toutes ses forces sur ce qu'elle voulait faire. Elle n'avait pas refait ça depuis son arrivée ici, y arriverait-elle ?
Si un passant passait par-là à cette heure tardive, il aurait pu voir une jeune fille aux cheveux scintillants sous la lune, s'enfoncer dans l'ombre d'une ruelle. Si un passant passait par-là à cette heure tardive, il aurait pu voir un grand loup blanc sortir de l'ombre et filer à travers la nuit. Il aurait cru à une hallucination, ou aurait couru voir si la fille aux cheveux d'argent était encore en vie.
Mais ce n'était pas une hallucination. Et elle était envie. Plus vivante que jamais même. Comme ça lui faisait du bien de sentir l'air voler à travers ses poils, de sentir la douceur de la terre sous ses quatre pattes. Oui Astrid était un animagus. Un loup blanc. Elle n'avait jamais compris pourquoi d'ailleurs. Elle se sentait si faible comparée à la puissance et à la force des loups scandinaves ! Mais dans le fond, ça lui allait. C'était une seconde peau pour elle, une seconde vie. Ainsi, elle oubliait tout. Tous ses malheurs s'évacuaient au rythme de ses foulées. Et elle ne sentait plus le froid.
Astrid s'arrêta lorsqu'elle eu atteint une forêt. Depuis combien de temps courait-elle ainsi ? Elle ne savait plus. Les habitations n'étaient pas loin, mais ici, le silence régnait. C'était si calme. Trop calme. Les minutes passèrent lentement tandis qu'elle contemplait la lune de ses petits yeux glacés. Elle était hypnotisée par la magnificence de l'astre, à tel point qu'elle n'entendait pas le souffle roque qui s'approchait. Une branche craqua. Très près. Trop près. Cette fois là, la louve sursauta, mais il était trop tard. Au moment de se tourner et de faire face à l'origine du bruit, une douleur lancinante se fit sentir dans son épaule et elle aperçut avec terreur une immense masse se dresser devant elle : un loup-garou. Elle voulu fuir à reculons, mais la bête l'attaqua à nouveau au même endroit. Que faire ? La louve tenta d'attaquer à son tour, mais ce fut un échec lamentable. Son seul espoir était de fuir, elle savait courir vite. Alors qu'il la menaçait de la mordre cette fois, elle trouva le moyen de s'échapper, mais le loup parvint une dernière fois à lui lacérer le dos de ses griffes, faisant apparaître un paquet de gouttelettes écarlates sur le pelage immaculé d'Astrid.
Impuissante, boiteuse, souffrante, elle glapissait en tentant de rejoindre la ville. Et elle y parvint. Dans un ultime effort, elle réussit à redevenir humaine, mais cette dernière action termina de l'épuiser. Le sang dégoulinait le long de son bras, le long de son dos et de sa robe déchirée. La blonde eut juste le temps de faire un pas, d'apercevoir une silhouette rousse venir vers elle, avant de sombrer dans l'inconscient.

Par Héra Greengrass

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» Ven 18 Mai 2018 - 16:01    
 




LES SECOURS DE MINUIT
Astrid Olsen

Trouver un appartement avait été plus difficile que prévu. D'une part parce que la saison n'y était pas favorable, les déménagements étaient rares et le Londres sorcier était déjà fortement peuplé. D'autre part parce que Rosalind avait claqué la porte de la plupart des agences immobilières londoniennes. Les professionnels susceptibles de lui proposer des biens intéressants s'étaient, en grande majorité, comportés de manière odieuse avec elle. Leur sourire obséquieux se décomposait quand ils entendaient son nom. "Fawley". Certains semblaient soudain ne plus avoir d'appartement disponible à la vente. D'autres, après un début de conversation gêné et froid, se sentaient légitimes d'amorcer un interrogatoire sur sa participation à la Guerre. Une femme, aux cheveux filasses mais toute gonflée de son importance, avait même demandé à vérifier que son avant-bras ne portait pas la marque des Ténèbres.

Pour finir, elle avait rencontré au Chaudron Baveur, par un heureux hasard, un vieux Sorcier à la tête couronnée d'une blanche et moutonnante chevelure, qui lui avait confié vouloir vendre son appartement londonien pour couler ses derniers jours dans la campagne galloise. Rosalind avait sauté sur l'occasion, cajolante, et le bail avait été signé quelques jours plus tard.

Elle avait emménagé dans son nouveau domicile aux tapisseries désuettes et poussiéreuses, mais aux parquets polis par le temps et qui n'en étaient que plus beaux. Il lui faudrait quelques efforts pour l'aménager à son goût, mais cette perspective l'enthousiasmait.

Au soulagement d'avoir trouvé un point d'ancrage, bien à elle, en Angleterre, s'ajoutait l'angoisse de sentir que, désormais, il n'y avait plus de retour en arrière possible. Elle avait souhaité cette situation, mais éprouver les conséquences concrètes de sa décision lui demandait un petit effort d'adaptation. C'était probablement ces pensées tournées vers son avenir incertain qui avaient empêché Rosalind de trouver le sommeil cette nuit-là.

Véritable loir, elle n'avait jamais été sujette aux insomnies et elle était agacée, pour la première fois de sa vie (mais pas la dernière, hélas) de sentir le sommeil si inaccessible. Lasse de se retourner sans cesse dans ce lit encore inconnu, elle avait fini par enfiler une robe et un manteau et était sortie marcher dans les rues de Londres.

Elle pensait que l'air froid apaiserait l'activité frénétique de son esprit, mais force lui était de constater que ça n'était pas le cas. Perdue dans ses pensées, ses angoisses, ses schémas de vie ébauchés puis rejetés, elle avait marché longtemps, jusqu'aux bordures de la ville.

La rue dans laquelle elle s'engagea était déserte, comme la plupart de celles qu'elle avait traversées cette nuit-là. Il était tard. Ou tôt. Et enfin la fatigue commençait à se faire sentir, et comme il n'y avait aucun témoin à proximité, elle envisageait de transplaner jusqu'à son nouvel appartement pour prendre quelques heures du repos dont elle avait tant besoin.

Elle allait s'évanouir dans la nuit quand une silhouette fantômatique surgit au coin de la rue. Un loup? Non, elle avait mal vu: une jeune femme. En simple chemise de nuit par ce froid glacial. Blonde, titubante, et qui s'écroula au sol.

En voyant l'inconnue tomber, Rosalind se jeta en avant, par réflexe, afin de lui éviter une chute trop brutale. Mais elle ne fut pas assez rapide. En quelques enjambées fébriles, elle rejoignit le corps frêle étendu au sol.

- Tout va bien? Vous vous êtes fait mal?


Mais la jeune femme ne lui répondit pas, visiblement inconsciente. Rosalind se mordit l'intérieur de la joue. Elle n'était pas du tout la personne adéquate pour faire face à ce genre de situations. Une observation plus précise de l'inconnue lui fit voir l'abondant saignement qui imprégnait un côté de sa robe. Des lacérations déchiraient la naissance de sa nuque.

Fawley réfléchit à toute vitesse. Elle sortit sa baguette après s'être assurée que la rue était toujours déserte et d'une voix mal assurée, murmura: "Episkey". Le saignement diminua mais ne s'arrêta pas pour autant: les plaies étaient trop profondes.

- Miss! Vous m'entendez?


Une nouvelle fois, le silence fut sa seule réponse. Elle n'avait pas le choix: il lui fallait acheminer la jeune femme blessée jusqu'à Sainte-Mangouste. *Pourvu que ça ne soit pas une Moldue.* Et quand bien même, se dit-elle finalement, elle ne pouvait courir le risque de ne pas porter assistance à une Sorcière. Et les guérisseurs de Sainte-Mangouste se débrouilleraient avec ce problème. Ça ne serait plus le sien.

Saisisant fermement la main de la blessée, elle transplana. *Il manquerait plus que je la désartibule...*, eut-elle le temps de penser, plongée dans le tourbillon.

Spoiler:

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» Sam 26 Mai 2018 - 19:32    
 





Les secours de minuit
Avec Rosalind Fawley

Des flashs. Des flashs se répétant irrégulièrement dans l'esprit encore comateux d'Astrid. Voilà tout ce dont elle était capable de percevoir. Ça, mais aussi le fait qu'elle émergeait faiblement, rejoignant progressivement le monde où elle vivait. Elle avait encore du mal à ouvrir les yeux, comme si elle avait peur de ce qu'elle allait voir. Ses muscles commençaient enfin à lui répondre, réagissant faiblement à la demande qu'elle lançait à ses doigts. Elle constata que l'endroit sur lequel elle reposait était étonnamment confortable. Sûrement était-elle dans son lit. Mais quelque chose était troublant, au niveau de son propre bien-être. Comme si quelque chose ne fonctionnait pas bien, quelque chose d'inconscient. Comme une présence sur ses muscles qui la maintenait clouée, incapable de bouger. C'est tant bien que mal qu'elle réussit à tourner son genou. Grosse erreur ! Au lieu d'obtenir le mouvement attendu, c'est l'intégralité du corps qui réagit à la demande, déclenchant une douleur intense dans le dos de la blonde. Qu'avait-elle fait encore ? Intriguée, elle ouvrit les yeux et fut éblouie par des espèces de grands phares au-dessus de sa tête. Tout était blanc. Etait-elle morte ? Les spots l'aveuglaient, l'empêchant de voir quoi que ce soit. Bougeant encore malgré la difficulté, elle gémit sous la douleur qui s'élançait à nouveau, plus clairement cette fois-ci, dans son dos ainsi que son bras. Ses yeux plissés mirent un temps avant de s'accoutumer, et elle réalisa alors qu'elle n'était pas seule. Là, assise près d'elle sur un fauteuil, était installée une jeune femme, peut-être un peu plus âgée qu'elle. Néanmoins, ses belles boucles rousses étaient inconnues d'Astrid. Pourquoi était-elle là ? Et surtout, qui était-elle ?
La Norvégienne n'avait toujours pas saisi l'objet de sa présence dans le lieu qu'elle décelait à présent. D'ailleurs, quel était ce lieu ? Elle ne semblait finalement pas être morte. Dans la mort sûrement ne ressentirait-elle pas toutes ses vives douleurs qui la prenaient un peu partout sur son corps. D'une voix rauque qui ne lui ressemblait pas, elle demanda :

- Où sommes-nous ?

Sûrement la femme ne l'entendit-elle pas, tellement sa voix était faible, ou bien était-ce elle même qui n'avait pas saisit sa réponse. Elle se creusait l'esprit, analysant chaque détail de la pièce. Puis elle se mit à détailler la rousse et un éclair jaillit dans son esprit : le froid, le sang, le loup-garou. Elle se souvenait de ce qu'il s'était passé et ainsi que d'avoir vu une forme présente lors de sa chute. C'était donc cette femme qui l'avait conduite ici et qui s'était occupée d'elle. Étaient-elles chez elle ? La blondinette tenta de se redresser sur le fauteuil mais ce fut un échec lamentable. Tout ce qu'elle parvint à faire, c'est se faire mal à nouveau, et après un énième gémissement de douleur, elle finit par se réinstaller comme elle était.

- Qui êtes-vous ? Demanda-t-elle après avoir à nouveau reporté son attention sur l'autre femme. Et que... Que s'est-il passé ?

Par Héra Greengrass

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» Sam 2 Juin 2018 - 15:26    
 




LES SECOURS DE MINUIT
Astrid Olsen

Elle errait dans la demeure vaste et sombre de ses grands-parents maternels. Elle ne se souvenait pas de ce couloir aux tapisseries élimées et entre lesquelles étaient accrochés des portraits de ses ancêtres Rosier. Quelque chose ne collait pas. Quand elle comprit quoi, elle fut saisi d'un frisson. Aucun des Sorciers représentés ne bougeait, figés comme tous ces tableaux exposés dans les musées moldus. Elle s'arrêta devant le portrait d'une Sorcière aux cheveux gris, et dont les ondulations descendaient bien au delà des épaules. Deux yeux bleus la fixaient, intenses et sévères. Soudain, l'image s'anima et murmura d'une voix d'outre-tombe: "Où sommes-nous ?". Le cœur de Rosalind marqua un arrêt. C'était son image à elle qu'elle contemplait. Et avant qu'elle ait pu élucider ce mystère, elle s'éveilla en sursautant.

Elle grimaça. Elle s'était endormie sur sa chaise  et sa nuque n'avait pas apprécié la position inconfortable dans laquelle elle se trouvait. Elle s'étira, maugréant silencieusement contre ces Médicomages qui n'avaient pas été fichus de venir la libérer après la paperasse assommante qu'ils avaient exigée d'elle. Quelle heure était-il? Le soleil ne semblait pas encore levé. 5h? 6h?

- Qui êtes-vous ? Et que... Que s'est-il passé ?

Elle tourna son regard vers le lit. Deux grands yeux clairs la fixaient. La jeune fille blonde s'était réveillée. Le teint très pâle, ses traits étaient tirés par la souffrance. *Rien d'étonnant vu ce qu'elle a dans le dos...* Elle avait, malgré elle, assisté aux soins d'urgences pratiqués par le personnel de l'hôpital et la blessure qui courait depuis l'épaule de la blessée était impressionnante. Les ambulanciers avaient paru rassérénés de constater que le sort de Rosalind avait en partie ralenti l'hémorragie.

- Je m'appelle Rosalind Fawley, répondit-elle, la bouche pâteuse. Vous êtes à Sainte-Mangouste. Je vous ai trouvé évanouie et blessée dans une rue du Londres moldu. Vous sembliez très mal en point et je nous ai transplané ici. C'est tout ce que je sais. Ça, et le fait que, à priori, vous ne courrez plus aucun risque.

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» Mar 3 Juil 2018 - 1:02    
 





Les secours de minuit
Avec Rosalind Fawley

Cette fois-ci, la femme aux cheveux roux assise à côté d'elle sembla l'avoir entendue et maintenant qu'elle prenait la parole, Astrid la voyait encore plus emplie de bienveillance :

- Je m'appelle Rosalind Fawley, déclara la rousse. Vous êtes à Sainte-Mangouste. Je vous ai trouvé évanouie et blessée dans une rue du Londres moldu. Vous sembliez très mal en point et je nous ai transplané ici. C'est tout ce que je sais. Ça, et le fait que, à priori, vous ne courrez plus aucun risque.

A la fin de ce récit, Astrid ne savait pas comment réagir. Sa bouche s'ouvrait et se refermait, incapable de formuler le moindre remerciement dont elle trouvait chaque mot trop faible pour ce que sa sauveuse méritait d'entendre. Car c'était bien ce qu'elle était, une sauveuse ! Qu'en aurait-il été de la petite Olsen, si Rosalind n'avait pas été dans les parages ? Que faisait-telle d'ailleurs dans les parages ? Jugeant que cela ne la regardait absolument pas, Astrid préféra garder cette interrogation sans réponse. Il lui fallu encore un instant avant qu'elle ne murmure d'une voix débordante de reconnaissance :

- Je ne sais comment vous rrremercier Miss Fawley... Rrrien ne vous obligeait à me porrter secourrrs, et pourrrtant, vous l'avez fait. Je vous suis infiniment rrreconnaissante.

Selon la blonde, des gens comme Rosalind devraient exister en plus grand nombre dans ce monde. Ou bien était-ce naturel d'aider les gens chez les anglais ? Dans tous les cas, dans le Nord, si cette même situation s'était produite, personne ne serait venu. Là-bas, c'était chacun pour sa peau et même si Astrid était contre cet état d'esprit, elle s'était vite vue obligée de l'accepter.
Mais passons cette mauvaise période de sa vie. Désormais, elle était là, en Angleterre, secourue de justesse, soignée et allongée dans un lit de... Sainte Mangouste ?! Mais comment ne l'avait-elle pas deviné plus tôt ! C'était son propre lieu de travail !

- Nous sommes donc à Sainte Mangouste, reprit-elle d'une voix faible. Je ne l'avais pas deviné à cause de cette... de cette... cette chose qui m'éblouit depuis que j'ai ouverrrt les yeux ! Ah ! Comment appelez-vous ça en anglais déjà ?

Sûrement était-ce le choc qui lui faisait ainsi perdre la mémoire mais ça lui mettait drôlement les nerfs de ne pas se souvenir d'un mot aussi basique que celui-ci... Pourtant, ce n'était pas compliqué ! La chose que produit chaque éclairage, que les baguettes ou les astres eux-même savent créer ! Sûrement était-ce le choc, en effet. Mais c'était tout de même pour ces raisons-là qu'elle n'avait pas été capable de reconnaître l'endroit même où elle travaillait. A moins que l'ambiance ne change en fonction des étages de l'hôpital... C'était effectivement une autre hypothèse envisageable.

Par Héra Greengrass

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» Mar 17 Juil 2018 - 20:28    
 




LES SECOURS DE MINUIT
Astrid Olsen

Étouffant un bâillement, Rosalind s'étira. Elle porta sa main à sa nuque dont les muscles semblaient s'être complètement rigidifiés. La jeune femme blonde la fixait, l'air perdue, probablement encore sous le choc ou bien sous les effets secondaires des potions qu'on lui avait fait ingurgitées. Pour finir, elle dit doucement:

- Je ne sais comment vous rrremercier Miss Fawley... Rrrien ne vous obligeait à me porrter secourrrs, et pourrrtant, vous l'avez fait. Je vous suis infiniment rrreconnaissante.


La reconnaissance qu'exprimait la voix ainsi que le regard de la blessée fit naître un sentiment de malaise en Rosalind, et elle détourna le regard, massant sa nuque de plus belle. Déjà, elle n'avait rien fait d'extraordinaire, et n'avait pas vraiment été mue par la bonté du cœur. Elle n'avait juste pas envie d'être responsable de l'éventuelle mort de cette fille trouvée en pleine rue; et pas envie qu'on la poursuive pour non-assistance de Sorcier en danger. Et puis bon, même si le déroulé de cette aventure lui avait fait perdre un temps et une énergie précieux, elle ne l'aurait pas laissée là, sur les pavés, à baigner dans son sang!

- N'importe qui aurait fait pareil. Pas besoin de me remercier, marmonna-t-elle, vaguement irritée.

Elle nota l'accent nordique, ou bien de l'est, de la jeune femme, mais se sentait trop lasse pour la questionner à ce sujet. Et puis toutes deux avaient d'autres chats à fouetter que de faire connaissance. Rosalind voulait rentrer, se glisser entre ses couvertures et essayer de prendre quelques heures de sommeil. Elle saisit son manteau, posé sur une chaise voisine et s'apprêta à prendre congé quand l'étrangère parla de nouveau:

- Nous sommes donc à Sainte Mangouste. Je ne l'avais pas deviné à cause de cette... de cette... cette chose qui m'éblouit depuis que j'ai ouverrrt les yeux ! Ah ! Comment appelez-vous ça en anglais déjà?


- Euh... La lumière? C'est la lumière qui vous éblouit? Vous pouvez sans doute demander aux aides-soignants de diminuer la luminosité...

Elle se demanda soudain quel âge avait cette femme étendue sur le lit d'hôpital: ses traits poupons lui donnait l'air d'une adolescente, mais son regard et sa façon de parler laissait supposer qu'elle était plus vieille.

- Est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut venir vous chercher? Ou qu'il faudrait prévenir? Les ambulanciers ont d'abord pensé que j'étais une de vos proches... Et ils n'ont rien trouvé comme indication sur la personne à contacter vu que...


Vu qu'elle avait trouvé la blondinette à moitié nue. En plein hiver. Mais comment, par Merlin, s'était-elle retrouvée dans cette situation!

Rosalind se racla la gorge avant d'achever sa phrase:

- Vu que vous ne portiez qu'une chemise. Bref, vous voulez que je leur dise d'envoyer un hibou?

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» Mar 4 Sep 2018 - 2:10    
 





Les secours de minuit
Avec Rosalind Fawley

- Euh... La lumière? C'est la lumière qui vous éblouit? Vous pouvez sans doute demander aux aides-soignants de diminuer la luminosité...
Exact ! La lumière. Voilà qu'elle perdait ses mots. Ce devait sûrement être dû au choc. Heureusement que Rosalind était là.

- Oh oui, je lurr demandrrrai vous avez rrraison.

La rousse avait saisi son manteau et Astrid comprenait bien que la sorcière en avait déjà beaucoup fait pour elle. En plus de lui avoir porté secours, elle était restée ici durant son état comateux. Il était normal qu'elle rentre chez elle, elle devait sûrement être exténuée. Cette pensée fit une fois de plus culpabiliser la blonde.

- Est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut venir vous chercher? Demanda soudain Fawley. Ou qu'il faudrait prévenir? Les ambulanciers ont d'abord pensé que j'étais une de vos proches... Et ils n'ont rien trouvé comme indication sur la personne à contacter vu que... 

Sa sauveuse marqua une pause et Astrid s'inquiéta un instant sur ce qu'elle allait annoncer ensuite.
Vu que vous ne portiez qu'une chemise. Bref, vous voulez que je leur dise d'envoyer un hibou?
La blonde sentit ses joues rosir. C'est vrai qu'elle était sortie en pleine nuit et en chemise de nuit puisqu'elle n'était pas parvenue à trouver le sommeil. Il fallait vraiment qu'elle déniche quelque part une potion pour le sommeil... Ou quelque chose qui la prive enfin de tous ses cauchemars. Pourtant, elle n'avait pas spécialement envie d'embêter Rosalind avec ses histoires, et trouva une maigre excuse pour justifier sa tenue :

- Je fais du somnambulisme... Ce qui explique ma... tenue légèrrre.

Elle marqua une pause, réfléchissant à quelle personne la rousse pourrait prévenir, mais elle se désola de s'apercevoir qu'elle n'avait toujours pas trouvé grand monde sur qui compter. Elle n'avait vu la plus part de ses rencontres qu'une seule fois, il ne restait donc que Lysandre, sa colocataire, et elle était certaine que cela ne lui ferait vraiment pas plaisir d'être réveillée à cette heure pour passer la voir. Malheureusement, elle n'avait personne d'autre, et vieux valait-il pas qu'elle rentre seule chez elle habillée ainsi.

- Lysandrrre Arrrmand, déclara alors la Norvégienne. Il faudrrrait prrrévenir Lysandrrre Arrrmand. C'est ma colocatairrr.

Mentalement, Astrid priait pour que celle-ci ne lui en veuille pas trop. Elle était déjà désolée que ses crises d'angoisses troublent ses nuits, maintenant cet accident n'allait pas mettre la brune de bonne humeur. Mais qu'y pouvait-elle ? Dans tous les cas, elle avait désormais pris sa décision. Dès qu'elle serait en état, elle se rendrait chez l'alchimiste le plus proche pour qu'il lui concocte des potions de sommeil sans rêve. Peut-être ainsi parviendrait-elle à enfin échapper à son passé.

- Je vous rrremercie encorr Miss Fawley, reprit une dernière fois la blonde. Je suis vrrraiment navrrrée de vous avoir dérangée. J'espèrrr que vous parrviendrrez tout de même à trrrouver le sommeil à cette heurr-ci.

Et elle réappuya sa tête contre son oreiller. Elle aussi espérait retrouver le sommeil. Finalement, ce ne serait peut-être pas chose compliquée. La blonde se sentait complètement vidée de toute énergie et se croirait capable de dormir pendant des mois.

Par Héra Greengrass

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» Mer 5 Sep 2018 - 20:21    
 




LES SECOURS DE MINUIT
Astrid Olsen

- Je fais du somnambulisme... Ce qui explique ma... tenue légèrrre.

- Oh, répondit simplement Rosalind, tout à coup embarrassée.

Elle se dit qu'au moins, malgré ses insomnies, elle avait de la chance de ne pas être somnambule. Ça aurait été le bouquet. Et à voir la mésaventure qu'avait subi la jeune femme blonde, ça pouvait se révéler très dangereux...

- Lysandrrre Arrrmand, répondit la jeune femme quand Rosalind s'enquit d'une personne à contacter. Il faudrrrait prrrévenir Lysandrrre Arrrmand. C'est ma colocatairrr.


Armand. Un nom français, mais qui ne lui disait rien. Fawley acquiesça.

- Bien. Lysandre Armand. Je l'indiquerai à la réception.

- Je vous rrremercie encorr Miss Fawley. Je suis vrrraiment navrrrée de vous avoir dérangée. J'espèrrr que vous parrviendrrez tout de même à trrrouver le sommeil à cette heurr-ci.

La main sur la poignée de la chambre, Rosalind regarda la jeune Sorcière s'adosser confortablement sur son oreiller. Elle semblait épuisée et bientôt, ses yeux se fermèrent. "Une fée", se dit-elle, "Elle a l'air d'une fée". Si blonde et si pâle qu'elle en paraissait évanescente. La pureté que dégageait cette image la saisit et lui fit presque mal, parce que la gentillesse évidente que dégageait la Sorcière lui était étrangère. L'idée d'un personnage qui ressemblerait à l'inconnue lui effleura l'esprit, même si elle doutait être en mesure de lui donner vie un jour.

- Ce n'est rien, je vous l'ai dit, soupira-t-elle. Je m'en vais maintenant.

Mais déjà, la jeune femme ne l'entendait plus. Sa respiration profonde et régulière témoignant du sommeil dans lequel elle avait plongé. Doucement, Fawley sortit de la chambre, descendit à la réception et glissa deux-trois mots à l'infirmière qui s'y trouvait. Elle quitta Sainte-Mangouste, et inspira l'air froid de la rue. Si elle avait eu l'intention de trouver le sommeil, c'était désormais peine perdue, elle le savait. Résignée, elle fit quelques pas et, pour la deuxième fois de cette nuit mouvementée, elle transplana.

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