Ariane Delormoy

Date d'inscription : 14/08/2021

Ariane Delormoy / Danielle Galligan

« Elle habitait un de ces rêves d'or où les jeunes gens, montés sur des si, franchissent toutes les barrières. »

groupe libre

h.o.r.d.e

Beauxbâtons

26 ans ↓
04 février 1981
Française et Anglaise
Sans don
Adhérent

Consul magique de France

‘It is not in the stars to hold our destiny but in ourselves’

Profil psychologique Parcours scolaire Game Master

Les fondations

Je suis né.e d'un père Français - Gaspard Delormoy , de sang pur -, et d'une mère Anglaise - Acantha Rosier , de sang pur . A l'heure de cet interrogatoire je suis célibataire . Ma baguette est en bois d’orme , mesure 31 cm , est souple et contient une plume de corbeau. J'ai de précieuses qualités; créative, passionnée, flexible, je m’adapte à tout. Mais j'ai aussi quelques défauts; perfectionniste… non je plaisante je suis impatiente, râleuse, versatile. J'ai horreur de la monotonie, de la rigidité des bonnes mœurs et de l’aristocratie sorcière et pour rien au monde je ne retournerais vivre avec ma mère. Ce qui m'est le plus cher, c'est le sourire de mes proches, mon chat nommé Lucien ou Lulu pour les intimes, ma bibliothèque –remplie de romans et de livres du cuisine- .

d'origine étrangère Je réside en Grande-Bretagne depuis janvier 2007. Je suis ici parce que j’ai été affectée au poste de consul magique de France.

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Prémices de la vie d'Ariane Delormoy

Eté 1976. Des temps bien incertains pour la Grande Bretagne qui se recroqueville de terreur face aux assauts répétés de celui qui se fait appeler Lord Voldemort. Cela n’empêche pourtant pas Gaspard Delormoy, vingt ans et tout juste débarqué de France, de perpétrer la tradition familiale en effectuant un stage dans la banque de Gringotts. Le jeune homme est peu concerné par les troubles évènements, le sang pur de ses veines agissant comme un charme protecteur, aussi évolue-t-il dans la haute société magique anglaise tel un poisson dans l’eau. Acantha Rosier n’est pas plus inquiétée, après tout il se murmure qu’il se cacherait quelques Mangemorts dans la noble famille des Rosier, bien que cela ne se dise pas à voix haute… La jeune femme jouit des plaisirs de la vie mondaine avec la fraîcheur de ses dix-huit ans. Evidemment, lorsque les deux se rencontrent pendant une soirée, c’est le coup de foudre, le vrai, celui qui n’a rien de raisonné. Ils sont jeunes, beaux, puissants, le monde entier semblent être à leurs pieds. Les prétendants d’Acantha, avec lesquels elle aimait jouer au chat et à la souris sont désormais renvoyés d’une moue capricieuse, tandis que Gaspard se fait plus connaître pour sa présence aux réceptions que fréquente également la jeune Rosier que pour la qualité de son travail à Gringotts. Sans le savoir, il s’est rapproché du cercle des Mangemorts. Ceux-ci voient d’ailleurs en le jeune homme un allié potentiel et lui proposeront même de rejoindre leurs rangs, mais se heurteront à un refus de la part du Français. Non pas par conviction ou peur, mais tout simplement par désintérêt. Au bout de quelques semaines, la proximité de ceux qu’on nomme déjà les deux amants propage des rumeurs au sein de la famille Rosier et de leurs amis, la plupart d’entres elles ne pouvant d’ailleurs pas être détrompées. Qui plus est, les Mangemorts, qui n’ont pas très bien reçu la réponse de Gaspard et peinent à cerner le personnage, commencent à envisager la présence de Delormoy comme un danger à éliminer. Conscients de leur position de plus en plus fragile, les amoureux prennent leur courage à deux mains. Gaspard décide de demander Acantha en mariage et de l’épouser en France. Et tant pis si le stage à Gringotts est raccourci, quel dommage… De quoi faire taire le scandale naissant, puisque finalement, un sorcier qui porte un si beau nom, au sang pur et à la fortune non négligeable représente un parti tout à fait convenable pour une héritière Rosier. L’honneur de la jeune femme est donc conservé, et son mariage est même vanté et jalousé. Quand au Français, le retour dans sa patrie éteint les suspicions des sbires du Seigneur des Ténèbres.

Enfance

Neuf mois plus tard, Acantha Delormoy accouche d’un petit garçon prénommé Jules. Un prénom français, mais aux racines antiques, résultat d’un consensus entre les deux époux. Pendant les premières années de leur mariage, le couple est on ne peut plus solide. Gaspard hérite de l’entreprise familiale, un domaine viticole produisant des vins réputés dans toute l’Europe sorcière, qu’il dirige avec habilité, épaulé par Acantha qui travaille avec lui. Dans ces conditions naît Ariane en 1981, quatre ans après son grand frère, pour le plus grand plaisir de sa mère, puisque celle-ci rêvait d’avoir une fille. Ce nouveau bébé est choyé par Acantha comme par Gaspard, naturellement aimant envers ses enfants, et même déjà par le petit Jules, ravi de la présence d’une petite sœur. Frère et sœur se chamailleront inlassablement, mais resteront toujours très proches et complices. Ariane passe donc naturellement une très belle enfance, dont elle conserve encore aujourd’hui des souvenirs émus, quoiqu’un peu vagues. Elle se revoit courir dans le grand jardin de la belle propriété des Delormoy, située en Bourgogne, petit fille vive et à la joie de vivre intarissable.

Eclosion

A l’âge de onze ans, la fillette reçoit avec la plus grande excitation le hibou de Beauxbâtons, porteur de la lettre tant attendue. Sa magie se manifeste régulièrement et sauvagement depuis quelques années maintenant, source d’une grande frustration à cause de son incapacité à la contrôler. D’autant plus que l’apparence de couple parfait de ses parents commence à se craqueler et à montrer ses premières fissures. Malgré le mariage d’amour, la paire se révèle bien mal assortie. Peut-être le résultat de l’empressement et la fièvre amoureuse de deux jeunes gens inexpérimentés ? Acantha commence à se lasser de jouer les vignerons, et ne rêve que de retrouver les mondanités qu’adolescente elle goûtait avec délice. Elle voudrait tenir de grandes réceptions réunissant toutes l’élite française, mais Gaspard ne veut pas sortir de sa sphère d’amis proches, certes majoritairement dignes sangs purs, mais ne constituant qu’une once de la société qu’Acantha a besoin de côtoyer pour s’épanouir. Son irritation se transforme peu à peu en aigreur et crises désagréables pour toute la famille. Et puis politiquement et idéologiquement parlant, ils ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde. Son père est en retrait et désintéressé de la vie politique, alors que sa mère soutient avec ardeur les valeurs de sa famille, elle accepte bien mal le laxisme de son mari vis-à-vis des moldus et nés-Moldus. Elle avait par le passé formellement interdit à Ariane de jouer avec des petits moldus environnants. Gaspard, peu enclin au conflit, ne s’était pas opposé à cette volonté, mais il avait tout de même glissé un mot discrètement à sa fille : « Fais ce que ta mère te dis, mais évite d’appeler les nés-moldus Sang-de-bourbe ou mudblood d’accord ? ». Conseil que la jeune sorcière a toujours suivi. Par ailleurs, en raison des tensions entre ses deux parents, Ariane sent bien que l’attention qu’Acantha portait en temps ordinaire sur son mari s’était rabattue sur elle. L’héritière Rosier semble vouloir faire de sa fille sa parfaite réplique, son œuvre.
Ari vit donc son entrée à Beauxbâtons comme une bouffée d’air frais. Les cours lui plaisent et elle peut enfin se façonner une identité comme elle l’entend. Au début elle traîne beaucoup avec le clan Delormoy, son frère et ses nombreux cousins, qui forment un groupe soudé où règne bonne humeur et entre-aide, groupe qui ne tarde pas à prendre une place importante dans l’académie de magie. Mais au fil du temps, Ariane sort de sa zone de confort et noue des liens avec d’autres élèves, qu’ils soient français ou d’autres nationalités. Elle apprend même quelques notions d’espagnol. Sur le plan scolaire, la jeune sorcière est naturellement douée, mais elle ne s’investit vraiment que dans les matières qui l’intéressent le plus, c’est-à-dire la botanique, les sortilèges et l’histoire de la magie celtique. Elle affirme à côté son goût pour les livres, les arts, la mode et surtout… la gastronomie. On a rarement vu une aussi fine gourmette qu’Ari, elle n’est pas française pour rien !
L’épine
Pendant les vacances, Ariane se rend bien compte que la relation entre ses deux parents ne fait que se dégrader, au point qu’ils fassent dorénavant chambre à part. La situation est rapidement invivable, mais la jeune fille comprend qu’Acantha ne se résoudra jamais à demander le divorce. Il n’est pas digne d’une Rosier d’admettre que son mariage ait pu être un échec. L’avenir de la famille repose donc sur les épaules de Gaspard. La mère se venge en dirigeant toute sa frustration vers sa fille. Derrière la douceur de ses paroles sirupeuses, Ariane entend les reproches incessants. Qu’il s’agisse de son physique, son poids, ses amis qui ne sont pas assez bien pour elle, ses notes qui pourraient être plus hautes, tout est sujet à la critique chez la jeune fille qui se révèle imparfaite aux yeux de sa génitrice. En général, Ariane arrive bien à encaisser et à passer au dessus des remarques désobligeantes. Elle n’a besoin de l’approbation de personne. Mais quand il s’agit de sa mère, il en va autrement : nombreuses sont les soirées qu’elle finit en larmes dans sa chambre, partagée entre le désir de plaire à sa mère et la colère que cette femme, symbole d’un ordre cruel et dépassé, attise en elle.
L’histoire de Gaspard et Acantha prend fin exactement vingt-et-un ans après ses débuts, lors de l’été 1997. Ariane est tout juste diplômée du B.A.G.U.E.T.T.E auquel elle a reçu des résultats tout à fait honorables, récoltant une majorité de E. Mais l’euphorie ne dure qu’un temps. La goutte d’eau ? Une énième dispute dont Ari ne saurait même pas se rappeler l’origine. Les cris déchirent la demeure des Delormoy. Que ce soit la mère ou ses deux enfants, chacun donne de la voix, jusqu’à ce que le père de famille, fidèle à lui-même, déclare dans le plus grand calme : « je demande le divorce ». Ariane peut jurer qu’au moment où il a prononcé ces paroles, une lueur de triomphe s’est allumée dans le regard de sa mère. Après ce point final des plus dramatiques, les procédures sont exécutées rapidement, aucun des deux époux ne souhaite faire durer le processus. La question de l’argent est vite réglée, chacun sa part, et celle de la garde des enfants ne se pose pas, Jules et Ariane étant tous les deux assez âgés pour prendre leurs propres décisions. Acantha fait ses valises et quitte pour de bon le domaine familial, direction l’Angleterre. Elle en était partie pendant ce que l’on nomme désormais la Première Guerre des Sorciers, et voilà qu’elle la retrouve définitivement lors de la Seconde Guerre. Guerre dans la quelle elle ne tiendra aucun rôle. Acantha se contente de s’offrir une petite propriété et de renouer liens avec les Rosier encore en vie. De nombreuses fois elle tentera au cours des années à venir de joindre Ariane par de nombreux hiboux, mais jamais celle-ci ne lui répondra. Jules est enclin à visiter sa mère de temps en temps, mais la jeune sorcière ne désire ne plus avoir de contact avec sa génitrice.

Remise en question

Ari entame ainsi sa dernière année d’étude à Beauxbâtons avec beaucoup plus de sérénité. Elle ne sait pas exactement ce qu’elle voudra faire après, même si elle rêve de vivre de ses passions. Enfin avant tout ça, le plus important c’est de passer la C.A.P.E !
Au cours de septième année, la jeune sorcière prend note plusieurs éléments assez dérangeants. L’une de ses amies, une sang-pur, comme elle, suit rarement ses envies, car celle-ci craint de ne pas « tenir son rang ». Un autre ami, un né-moldu cette fois-ci, lui a avoué qu’au début il n’osait pas trop l’aborder, encore à cause d’une question de sang. Sa copine de l’époque, elle, refuse de s’afficher en public avec Ariane. Pour se justifier, elle lui a glissé ces mots : « tu comprends, deux filles ensemble ça fait trop parler ». Face à tout cela, la jeune fille est désarçonnée. Elle est enfin débarrassée de l’influence néfaste de sa mère, et pourtant elle prend conscience que celle-ci ne représentait que la partie émergée de l’iceberg. La société toute entière est gangrenée par des codes arriérés, complètement absurdes dans le monde moderne. Ariane aspire à lui donner un coup de pieds aux fesses à cette société ! C’est décidé, elle vouera tout son être au progrès. Et pour commencer, elle va faire en sorte d’obtenir les meilleurs résultats possibles à la C.A.P.E, afin que son parcours suive ses ambitions. Hors de question de se reposer une fois de plus sur ses facilités, dorénavant la sorcière travaillera d’arrache-pied. Etudiante sans prise de tête à l’origine, elle devient l’un des meilleurs éléments de sa promotion. Ses efforts portent leurs fruits, puisque le bilan est excellent. Ari obtient sa C.A.P.E avec pas moins de six mentions optimal. La voilà promise à un avenir brillant.

Etoile montante

Diplôme en main, la jeune Delormoy décroche dès sa sortie un poste au ministère des Affaires Magiques. Elle est employée du Bureau des Affaires Gastromagiques , ou ministère de la culture comme dirait les moldus – voyez comme elle a bien appris son cours d’étude des moldus – un poste qui lui convient tout à fait… La jeune femme, habituée aux paysages de la campagne bourguignonne, puis à la vue imprenable depuis le château de Beauxbâtons, monte vivre à Paris. Elle n’est pas sans appréhension, son indépendance est aussi grisante qu’effrayante. Mais très vite, Ariane tombe amoureuse de Paris, lieu incontestable de la culture. Ses délicates papilles sont ravies par les nombreux restaurants, tandis que les musées, monuments et grands magasins la laisse bouche bée. Il lui semble que cette ville a été créée pour elle, aussi y fait-elle sans attendre son petit nid douillet. Quand à son travail, elle y est très épanouie, elle est totalement dans son élément. La sorcière ne fait pas que promouvoir la culture déjà existante, elle contribue également à enrichir la vie culturelle par de nombreux évènements et manifestations à travers lesquels elle ose casser les codes et réunir différentes strates de la société sorcière. Dans un premier temps légèrement freinée par ses supérieurs, Ariane s’affirme comme une employée modèle, si bien qu’au bout de cinq ans de loyaux services, elle obtient une promotion inattendue. La jeune femme, du haut de ses seuls 23 ans, est nommée co-directrice du Bureau. Son collègue, Nicolas Delacour, est sur la même longueur d’onde. Il est lui aussi jeune, d’uniquement dix ans son aîné. C’est un pari que fait le ministère en les choisissant, mais ils prouvent incontestablement leur valeur. Ariane, sans plus aucune entrave à ses projets, s’en donne à cœur joie. Les vieilles familles conservatrices grimacent quand la sorcière remet en cause les différences de statut en lançant des soirées très chics et absolument destinées à tous les volontaires. Les mondanités ne sont plus uniquement réservées aux sangs purs. Lorsque ceux –ci rencontrent la « petite parvenue », tous subissent l’effet de la surprise. Ses manières sont parfaites, et elle évolue parmi eux telle un poisson dans l’eau, sans commettre la moindre erreur qui leur permettrait de la rabaisser. Après tout Ariane est l’une d’entre eux, elle a été élevée par nulle autre Acantha Rosier. Elle plaque sur son visage un faux sourire en guise d’arme, et parvient toujours à ses fins. D’autant plus que le mécontentement de l’aristocratie est largement effacé par la popularité que la paire de Nicolas et Ariane acquiert auprès des foules. Lorsqu’Ari se couche le soir, c’est avec un sourire : elle suit la ligne de conduite qu’elle s’est imposée depuis ses seize ans.

Déracinement

La trajectoire d’Ariane connaît pourtant des perturbations à partir de 2006, et plus exactement à partir du mois de novembre. Le ministère anglais est tombé aux mains d’un certain Gustav G. De quoi inquiéter le reste de l’Europe, puisqu’un évènement similaire s’était déjà produit dix ans auparavant, signant la montée au pouvoir d’un mage noir. Tous les consuls magiques sont renvoyés de Grande Bretagne, décision qui ne fait qu’encourager l’inquiétude collective. Pendant deux mois, silence radio de l’autre côté de la Manche. Mais fin décembre, une nouvelle vient bouleverser les plans d’Ariane. Grande Bretagne et France ont repris contact, et elle, Ariane Delormoy, est nommée consul magique. La jeune femme tombe des nues, rien ne semble expliquer un tel choix. Elle est trop jeune, et certainement pas la plus qualifiée pour les relations internationales, d’autant plus que celles-ci paraissent tendues… Et puis plus égoïstement, elle souhaite rester à son poste actuel. S’arrêter en si bon chemin ? Quel gâchis, il reste tant à faire. Ses réticences lui valent un entretien avec le ministre en personne, en privé. Ce dernier lui fait comprendre qu’il était essentiel qu’ils aient quelqu’un sur place, afin de ne pas rester dans l’obscurité quant aux affaires britannique. Or les Anglais ont établi beaucoup de conditions, et il s’est avéré qu’ils la voulaient elle. La justification était la suivante : « Nous aimerions qu’Ariane Delormoy, en plus de représenter le France et de parler en son non, instille en Grande Bretagne le même élan de modernité qui fait son succès dans son pays ». Le ministre lui dit qu’il comprenait ses doutes, que malgré sa jeunesse il lui accordait toute sa confiance car il se fiait en sa loyauté indéfectible, loyauté dont elle avait témoigné à de multiples reprises, en tant que l’un des meilleurs éléments du ministère. Bref, en somme ils n’avaient pas le choix. C’est pourquoi, la mort dans l’âme, elle a accepté.

Franchement, vous avez déjà entendu quelqu’un vanter les mérites de la gastronomie anglaise ? Ariane a aussi peu envie de mettre les pieds en Grande Bretagne que de revoir sa mère. Ah mince, il s’agit de la patrie de la mère en question. Raison de plus pour s’enfuir le plus loin possible avant qu’il ne soit trop tard. Mais elle s’est engagée. Aussi la sorcière prépare-t-elle son départ avec minutie. Ses échanges avec Nicolas sont nombreux, ils veulent s’assurer que le Bureau des Affaires Gastromagiques pâtisse le moins possible de l’absence d’une de ses dirigeants. Par ailleurs elle s’informe autant qu’elle le peut de la politique de Gustav G. Et ce qu’elle découvre ne lui plaît pas du tout. Cet homme est un énième conservateur aux idées extrêmes, une sorte de mélange de deux de ses prédécesseurs, Grindelwald et Lord Voldemort. Alors comment expliquer que le ministère britannique fasse recours à ses services sous le prétexte de la « modernité » ? S’ils savent effectivement qui elle est, alors ils ne doivent pas ignorer que ses idéaux diffèrent radicalement des leurs. Tout cela sent le traquenard à plein nez. Quand à quelques jours du départ, Ariane signe son adhésion au parti de la HORDE, obligation pour intégrer le ministère de la magie anglais, elle a l’impression de faire un pacte avec le diable en personne. C’est dans cet état d’esprit qu’elle débarque en Angleterre courant janvier.

Le voile de l’ignorance

Ce qu’Ariane ignore pour l’instant, c’est la façon dont Acantha tire les ficelles de l’autre côté de la Manche. Celle-ci, après la fin de la Seconde Guerre a su saisir les opportunités au bon moment. Elle s’est fait une place de choix dans le ministère de la magie en reconstruction. Elle représentait une candidate de choix grâce à son casier vierge, chose désormais assez rare pour être notée chez les familles du registre des vingt-huit. Ainsi elle gravit peu à peu les échelons. En parallèle, elle a fait la rencontre de Gustav G. au cours d’un court voyage en Allemagne. Les projets du mage font rêver la sorcière, aussi s’engage-t-elle avec ardeur aux côtés des disciples du descendant de Grindelwald. Elle devient l’un de ses lieutenant les plus fidèles, son bras droit se plaît-elle-même à affirmer. La sorcière se décrit comme la digne de descendante de Vinda Rosier, qui à l’époque travaillait avec Grindewald senior. En dépit de son manque d’expérience, se salir les mains ne fait pas peur à Acantha. Le 1er novembre 2006, on pourrait presque dire qu’elle lui ouvre les portes du ministère, puisqu’agissant de l’intérieur, elle joue un rôle clé dans le coup d’Etat. C’est donc tout naturellement en retour d’un des postes les plus hauts placés du nouveau gouvernement. Et quid de la suite ? D’abord s’installer durablement en Grande Bretagne. Puis… le reste de l’Europe. Bien sûr, chaque chose en son temps, mais il n’est pas trop tôt pour semer les premières graines. Quelle meilleure porte d’entrée sur l’Europe que l’Hexagone ? Gustav G a conscience qu’il faut renouer contact avec la France sans attendre, or Acantha a une personne très précise en tête. Elle assure à son maître qu’Ariane est la candidate idéale et qu’elle saura sinon la convaincre, la manipuler. Est-ce une certitude, ou la confiance illusoire d’un créateur, semblable à celle de Victor Frankenstein face à sa créature dans le roman de Mary Shelley ? Cela reste à déterminer, mais Grindelwald accepte de tenter l’expérience.

Que pouvez-vous attendre d’Ariane ?

Soyez prévenus, c’est une boule d’énergie. La jeune femme est investie à 100% dans tout ce qu’elle entreprend, et son enthousiasme est communicatif. Elle a une forte présence et rayonne dans son entourage.
Elle affiche en général deux masques différents en société. L’un, trompeur, est froid, formel, et quelque peu hautain. Très pratique lorsqu’il s’agit pour la jeune femme de côtoyer ses semblables sangs purs. Mais rien à voir avec son vrai visage. Bien qu’elle reste attachée à une certaine élégance, Ari est expansive et d’un naturel plutôt agréable. Sa langue acérée peut surprendre par sa franchise et son sarcasme, mais c’est toujours avec un fond de bienveillance qu’elle s’exprime. Vous pourrez la rencontrer tout aussi bien dans des soirées et évènements habillés que dans la simplicité d’un petit bar chaleureux ou d’une réunion entre amis, la jeune femme aime sortir. Elle aime séduire et être séduite, par la gente masculine comme féminine. La sorcière a eu plusieurs relations, certaine courtes et d’autres plus longues, mais alors qu’elle part en Angleterre, elle est célibataire. Autrement, véritable amoureuse de la culture, elle trouve que le questionnaire de recensement n’est pas assez axé sur ses passions, alors elle a décidé d’ajouter sa touche personnelle :
-Son plat préféré : les gaufres et les galettes bretonnes, avec un petit verre de vin blanc c’est encore mieux.
-Ses auteurs favoris : Sans doute William Shakespeare et Honoré Balzac, bien qu’elle ait du mal à choisir.
-Ses peintres chéris : Emile Friant et Claude Monet. Saviez vous que Monet était un sorcier ?
-Une marque de vêtements pour n’en citer qu’une : celle de Madame Guipure. Enfin une bonne raison d’aller en Angleterre !

:: AFFILIATIONS :: Non concernée

Bulletins

:: B.A.G.U.E.T.T.E:: diplomée

• Métamorphose → E
• Sortilèges → O
• Potions → A
• Histoire de la magie celtique → O
• Défense contre les forces du Mal → E
• Cours de société → E
• Botanique → O

• Danse enchantée → E
• Etude des Moldus → E

:: C.A.P.E :: diplomée

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:: Ton pseudo / ton âge (facultatif) :: Ju / 19 ans

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MND

Dernière édition par Ariane Delormoy le Mar 17 Aoû 2021 - 21:19, édité 4 fois

Date d'inscription : 11/11/2017

MAIS QUI VOILÀ ! Bon retour parmi nous :333:

Date d'inscription : 12/11/2017

Moooooh quelle joie de te retrouver iciiii ! :luv:

Depuis tout ce temmps ! Tu tombes à pic :huhu:

J'ai hâte d'en lire plus au sujet d'Ariane, ce perso a l'air super intéressant !
Re-bienvenue parmi nous ! :santé:

Date d'inscription : 14/08/2021

Merci mille fois tous les deux :aw: