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Magic Never Dies :: Coeur du Londres sorcier :: Allée des Embrumes
 
Félix Harrington
Combattant du parti
Félix Harrington
https://magicneverdies.forumactif.com/t726-felix-harrington
Photo d'identité : Une porte sur le passé Tumblr_oyklgoerV01wtr753o4_r1_400
Bio : Espace pour insérer une courte bio de ton sorcier ou toute information qu'il te semblerait judicieux de préciser.
Avatar : Jordan Connor
Sorcier de sang inconnu
Métamorphomage (faculté innée)
Niveau : Intermédiaire
MC staff : modo: Pansy P.
S.C.E.A.U : Membre actif
Son âge : 29
Origines : Anglaise / ?
Baguette : Bois de frêne et cœur en crin de Centaure
Permis de transplanage :

Porte-monnaie (G) : 102
Gringotts : Coffre-fort

Epouvantard : Inconnu

Emploi : Auror
CV : 10 mois de stage pour être tireur d'élite
Stage complet d'auror

Ecole : Poudlard
Matière préférée : Défense contre les forces du mal
Matière détestée : Histoire de la magie
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
Date d'inscription : 20/05/2018
Parchemins : 106
Statut HRPG : Absent
Activité RPG : Régulière
Nouveaux RPG : Acceptés
Alter ego(s) : Pansy Parkinson
Médailles : Aucune médaille pour l'instant
Job x Education ...
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» Sam 22 Sep 2018 - 2:48    
 
Une porte sur le passé
EILEEN STEELE
L'allée des Embrumes, un lieu connu pour être mal fréquenté, semblait ces derniers temps voir sa réputation empirer. Le Ministère avait jugé bon d'envoyer une équipe d'aurors dans le coin afin d'examiner les lieux, interroger quelques personnes suspectes et vérifier les inventaires des boutiques. Cela devait sûrement faire une moitié de matinée qu'on était là et l'appel du repas faisait gronder quelques estomacs. Je me doutais bien que nous n'allions pas tarder à faire une pause. Une pause oui, car nous étions encore loin d'avoir fini.

- Il est midi, annonça alors un de mes camarades, on devrait aller manger un bout au Chaudron Baveur et reprendre après. Harrington ? Tu viens avec nous ?

Je n'étais pas étonné qu'il s'adresse à moi. Je ne m'étais pas arrêté comme tous les autres, et avait poursuivit ma route en quête d'autres détails à relever.

- Allez-y sans moi, répondis-je, je vous retrouverai au coin de la rue dans une heure.

- Ca te ferait du bien de manger et c'est risqué pour un auror de traîner seul dans le coin... Tu es sûr de toi ?

- Certain.

Et je me tournais à nouveau face à l'infinité brumeuse de la rue qui s'enfonçait dans l'obscurité. Je ne savais pas vraiment ce que j'allais faire, mais une chose était sûre : je ne voulais pas partager une table avec mes collègues qui allaient sûrement s'attarder bien plus longtemps sur leurs vies personnelles que sur le travail. Je n'avais vraiment pas envie de connaître leur vie dans les moindres détails, n'y d'avoir à raconter quoi que ce soit. Et ils le savaient bien. Sûrement était-ce pour ça qu'ils n'insistèrent pas et s'en allèrent dans la direction opposée pour rejoindre le Chemin de Traverse.
J'étais donc seul dans l'Allée et laissais mes pas me guider je ne sais où, jusqu'à ce que je ne passe devant une boutique et ne m'y arrête tant elle paraissait atypique. « La nuit étoilée » semblait-elle s'appeler. Je n'avais jamais fait attention à cet établissement. Il fallait que j'y entre pour découvrir ce qu'il renfermait.
A peine avais-je fait un pas à l'intérieur que je me sentis immédiatement enveloppé par une étrange atmosphère, comme porté par un parfum dont la douceur m'était familière. J'étais pourtant incapable de me souvenir d'où provenait cette odeur qui semblait enfouie au plus profond de ma mémoire, et cessai de m'en préoccuper pour me concentrer d'avantage sur l'étendu des lieux. Il ne semblait pas y avoir quelqu'un, alors j'observais attentivement les divers ouvrages que portaient les bibliothèques ainsi qu'une bonne majorité de cartes postales. Cette boutique semblait être un beau bric à brac où nombreux pourraient se perdre et son contraste avec l'environnement dans lequel elle était implantée était assez surprenant. Tellement surprenant que cela pouvait vite devenir louche. Comme si la décoration et la propreté du lieu n'était qu'une mascarade cachant bien d'autres choses.
J'aurais bien aimé rencontrer la personne qui gérait le magazin. Je me devais de me renseigner, me faire passer pour un client comme un autre, une âme égarée de l'Allée des Embrumes.

- Il y a quelqu'un ? Tentais-je d'une voix assez sonore pour essayer d'attirer un de ces vautours de vendeurs.

Cela sera déjà une boutique de faite sur toutes les autres qu'il me restait à examiner avec mes collègues.  
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» Lun 24 Sep 2018 - 2:10    
 
Une porte sur le passé

Une porte sur le passé 7aOaUiD

Eileen se trouvait dans le coin laboratoire un peu reculé de la boutique, occupée a confectionner une version améliorée de la potion de sommeil sans rêve lorsqu'un client pénétra dans l'échoppe. Elle entendit vaguement le bruit de clochette de la porte et l'appel qui suivit, mais elle en était au moment critique de la recette qui faisait toujours tout foirer et elle ne pouvait pas se permettre d'être déconcentrée alors elle laissa à peine échapper un "Pas maintenant" distrait, prenant plutôt attention au nombre de tour dans le sens des aiguilles d'une montre qu'elle était en train d'effectuer avec sa louche. Cela faisait des semaines qu'elle travaillait sur cette potion et elle n'était toujours pas sûre d'en arriver à bout, on ne provoquait malheureusement pas le changement et les découvertes en un claquement de doigt.

Une fois le nombre de tours nécessaires effectués, elle resta aux aguets, baguette en main et pied tapotant nerveusement le parquet verni, attendant les quelques secondes nécessaires pour que la potion obtienne la teinte violacée désirée et prenant à peine attention aux bruits de pas derrière elle.
Mais au lieu de ça, le liquide obtint une couleur bleutée, se fonçant de plus en plus et se mettant à faire des grumeaux et des bulles, ce qui était mauvais signe, car lorsque cela c'était produit les fois précédentes, ça s'était toujours terminé de la même manière.

- Nom d'une gargouille en bois, s'exclama t-elle, en reculant brusquement, la concoction commençant à produire une fumée noire et toxique.

Dans la panique, elle jeta à l'aveuglette un sort de bulle approximatif autour du chaudron, sensé contenir l'explosion et réduire les potentiels dégâts, mais ce sort était lui aussi expérimental, et avait eu des ratés par le passé alors elle avait tout intérêt à se mettre à l'abri des projections de liquide, au cas où cela se produisait de nouveau.

Alors qu'elle s'éloignait à toute vitesse, elle se rappela d'un coup du client présent dans la boutique et cria "Attention, ça va exploser !", mais voilà qu'elle lui rentrait dedans dans son empressement, ce dernier se trouvant beaucoup plus près qu'elle ne le pensait, et elle trébucha à son contact, les envoyant tout deux valser sur le sol. Elle n'eut pas même le temps de formuler la moindre excuse que le chaudron explosait avec vacarme, le désastre restant fort heureusement contenu dans la bulle.

Observant sa potion complètement ruinée en train de faire des remous dans la sphère transparente, elle ne put contenir l'éclat de rire qui naquit soudainement dans sa poitrine. Laissant libre cours à sa gaieté, elle laissa ses épaules être secouées par l'amusement. Mais les clients n'avaient pas demandé à assister à ce genre de démonstrations rocambolesques et il n'était pas impossible que celui qui se trouvait juste à côté d'elle se mette à la réprimander sur ce manque de prudence et de sécurité, alors elle ferait mieux de ravaler son hilarité et de présenter des excuses convenables.

- Pardon ..., finit-elle par parvenir à articuler, son éclat de rire enfin sous contrôle, ça a du vous faire peur ...

Elle se redressa finalement de sa position vautrée à terre, dégageant les cheveux soigneusement bouclés qui lui était tombé devant les yeux dans toute cette pagaille et qui l'empêchait de voir à qui elle avait affaire.

Croisant le regard de ce fameux client, son sourire se figea immédiatement sur son visage rayonnant. Sous ses yeux perplexes se trouvait le visage à la fois familier et étranger de celui qu'elle considérait autrefois comme son meilleur ami, Félix Harrington. Et qui avait du jour au lendemain coupé tout moyen de communication avec elle, à sa plus grande confusion.

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Félix Harrington
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» Dim 7 Oct 2018 - 2:04    
 
Une porte sur le passé
EILEEN STEELE
Cela faisait plusieurs minutes que j'avais signalé ma présence à qui veuille m'entendre. Il m'avait semblé entendre un vague « pas maintenant » et ce fut tout. Des bruits étranges semblaient provenir de l'espace réservé au personnel et je trouvais ça anormal. Mon instinct d'enquêteur me poussait à agir, à pousser cette porte et voir ce que fabriquait le gérant du magasin. Mais je ne pouvais enfreindre la propriété privée d'une personne sous simple prétexte que j'étais auror et que les bruits qui me parvenaient étaient des plus louches. Alors, plutôt que d'attendre, je décidai de m'approcher de la porte et d'y coller mon oreille pour mieux entendre. Des crépitements et bruits de bulles me parvenaient. La personne fabriquait-elle une potion ? Laquelle ? Il faudrait que je me renseigne. Je n'avais peut-être pas le droit de pénétrer dans un espace privé, mais je pouvais sans mal interroger le gérant sur ses activités. Après tout, je traînais dans le coin pour contrôler les magasins, celui-ci n'avait pas à être une exception.
Alors que je réfléchissais à la manière dont j'allais formuler mes interrogations, les bruits en provenance de la salle s'emballèrent brusquement, suivis d'exclamations, et en quelques secondes, je me retrouvais par terre, accompagné d'un grand bruit de détonation. Il me fallu un moment avant de réaliser que ce n'était pas l'explosion qui m'avait fait chuter, mais une femme qui m'était rentré dedans. Qui que soit cette femme, mon esprit était d'avantage concentré sur la douleur lancinante qui tiraillait mon crâne que sur elle. Portant une main molle dans mes cheveux sombres, je sentis cette désagréable texture poisseuse se coller à mes mains et compris tant bien que mal que je m'étais méchamment cogné à un coin de bibliothèque.
Être complètement dans les vapes, c'était bien l'état dans lequel je me placerai maintenant. La femme s'était redressée et prononça quelques mots avant de laisser échapper un rire qui m'emporta dans une autre époque. Les formes floues de mon champs de vision s'éclaircirent pour me dévoiler la jolie jeune brune qui me faisait face. Ces cheveux foncés et bouclés qui voltigeaient dans l'air, ce sourire amusé que je connaissais si bien et ce regard espiègle qui faisait mes journées d'autrefois. Je pouvais désormais mettre un nom sur le parfum que j'avais senti en entrant, et que je sentais d'avantage dorénavant. Eileen. J'étais face à Eileen. Celle avec qui j'avais fait les quatre cents coups à Poudlard et avec qui j'avais vécu mes meilleurs moments.
Non, impossible. J'étais complètement dans les vapes. Je n'avais plus aucun contact avec mon ancienne amie depuis la guerre et ce n'était certainement pas là que j'allais la retrouver. Je commençais petit à petit à reprendre mes esprits, pourtant, le visage de la brune ne s'estompait pas. Néanmoins, ce qui disparaissait progressivement n'était autre que le sourire de la sorcière qui était maintenant debout alors que j'étais encore allongé au sol à la contempler. J'en avais même oublié le sang qui avait imprégné mes cheveux et la douleur me ramenant à la réalité, je portais à nouveau ma main contre mon crâne et commençai à me redresser. Je failli vaciller plusieurs fois mais n'avais besoin d'aucune aide de la femme. Après tout, c'était de sa faute si tout ça était arrivé. Je pourrais lui faire part des risques qu'elle pouvait encourir en mettant ses clients dans de telles situations de danger. Mais pas encore, il fallait que je reprenne mes esprits.
Reportant mon attention sur la sorcière, je me figeai. J'y voyais clair à présent et le visage d'Eileen était toujours là, devant moi. Et à voir son attitude, il était clair que je n'hallucinais pas. Son sourire s'était immobilisé sur son visage et j'étais incapable de dire si elle était en colère ou simplement surprise de me voir. Je ne savais pas quoi dire et une soudaine envie de fuir qui ne me ressemblait pas  s'empara de moi. Or j'étais l'auror Harrington, je ne pouvais pas fuir, je ne pouvais pas me montrer lâche et encore moins devant elle. Oubliant toutes les raisons pour lesquelles j'étais ici, je me mis désespérément en quête de quelque chose à dire, mais je ne trouvai rien de mieux que :

- Tu... Travailles ici ?

Pour la première fois depuis dix ans, ce n'était pas la colère qui me faisait perdre mes moyens.  
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